les navires, la plate-forme, les soldats britanniques

Le projet tournait dans la tête de Winston Churchill depuis au moins deux ans avant de débarquer en France en juin 1944. En dix mois, les Alliés transportèrent le long des quais 2 millions et demi d’hommes, un demi-million de véhicules, 4 millions de tonnes de matériaux et de fournitures. Il a fallu douze jours aux Britanniques pour les abattre et les annoncer. attachez-les aux côtes normandes pour créer un port d’amarrage où il n’existait pas. Les plaques de métal qui servaient de socles étaient appelées « baleines » et les piliers en acier ou en béton qui les soutenaient étaient des « coléoptères ». Aujourd’hui, les Américains reproduisent l’idée, la technologie étant évidemment plus avancée. Mais la plateforme ne sera pas attaquée à Gaza.

La marine américaine, au moins 14 navires impliqués, en installe un dans un endroit où les eaux au large de la côte sont profondes et où les cargos peuvent accoster. De là, des bateaux plus petits, à quille plate, ils transporteront l’aide humanitaire jusqu’au quai terrestre que les sapeurs israéliens jettent à la mer avec du sable et des décombres provenant des maisons détruites.

Le trajet le plus long restera celui de Chypre à la bande de Gaza, 210 milles marins (un peu moins de 400 kilomètres) le même couloir maritime utilisé par World Central Kitchen. Sept volontaires de l’organisation ont été tués par des missiles israéliens alors qu’ils tentaient de déplacer et de distribuer de la nourriture début avril.

Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies prévient que dans 5 semaines, la population 363 kilomètres carrés dépasseraient le seuil de famine, on compte déjà des dizaines d’enfants souffrant de malnutrition. Lorsque le président américain Joe Biden a annoncé le plan de secours en mars, il a assuré qu’aucun soldat américain ne mettrait les pieds dans la bande de Gaza.

Selon la chaîne BBC, les troupes britanniques seront chargées de mener à bien la dernière partie de l’opération, depuis le port flottant jusqu’aux plages de Gaza. C’est le tronçon de transport le plus risqué tant que la bande de Gaza reste un champ de bataille, le périmètre de sécurité autour du point d’amarrage serait garanti par les Israéliens. Ce n’est pas loin de l’avant-poste installé à l’extrémité vers la Méditerranée de ce qu’on appelle le couloir Netzarim, la bande qui coupe le territoire en deux et sur laquelle le gouvernement de Benjamin Netanyahu entend garder longtemps le contrôle, selon le Premier ministre. proclamations même après la fin de la guerre.

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