Déchets, stratégie nationale et usines « à minimum » : quelle voie ?

Dans un cadre général en rapide évolution et avec diverses mutations en cours, l’une des questions ouvertes à résoudre – pour le secteur des déchets – est le codage d’un stratégie efficace permettant d’identifier les flux de déchets et les territoires exposés à un déficit végétal en traitement et/ou en fermeture du cycle. Et ceci également à des fins d’indication correcte concernant le stations d’épuration défini comme « minimum ».

Selon l’approche adoptée par l’Autorité de Régulation de l’Energie, des Réseaux et de l’Environnement (ARERA) avec le MTR-2, les usines de traitement des eaux usées Déchets urbains résiduels (RUR) et de Fraction organique (FORSU) sont considérés comme essentiels à la gestion du cycle des déchets et sont soumis à régulation des coûts reconnus et des tarifs caractérisés par des incitations compatibles avec les Hiérarchie européenne des déchets (pour plus d’informations, veuillez vous référer aux exposés de position 186 et 183).

Ces systèmes sont très différents de ceux “intégré”soit les stations d’épuration de fermeture de cycle entrant dans le périmètre de la mission du gestionnaire intégré, au sens de celles “supplémentaire”c’est-à-dire le reste des usines de traitement et/ou de fermeture de cycle qui ne sont pas identifiées comme « minimes » et ne sont pas « intégrées » à la gestion.

La tâche de procéder à ce classement avait été confiée par l’Autorité à Régions. Au cours des deux premières années (2022-2023) d’application de la réglementation ARERA aux centrales, il y a eu une forte incertitude réglementaire. Premièrement, toutes les Régions ne se sont pas conformées dans les délais prévus, indiqués au 30 avril 2022, aux fins de la catégorisation précédente. Puis, dès le début de l’année 2023, une série de décisions jurisprudentielles qui se sont succédé ont fortement remis en cause toute la problématique, à commencer par le rôle de l’ARERA et celui – par cette dernière – confié aux Régions (voir aussi Prise de position n° 262). La jurisprudence a non seulement soulevé des questions sur catégorisation faite par certaines Régions (Émilie-Romagne, Pouilles, Frioul-Vénétie Julienne), allant jusqu’à annuler les dispositions, mais allant jusqu’à demander une repenser tout le cadre législatif et réglementaire qui sous-tend le processus d’identification des systèmes « minimaux » (tel que résumé dans le graphique suivant).

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Les déchets sont-ils un problème ou une ressource ?

L’ensemble du système traverse actuellement une phase de forte incertitude. D’une part, le Résolution 72/2024/R/réf. a confirmé la date limite du 30 juin 2024, fixée par la Résolution 7/2024/R/rif, comme date limite pour mettre à jour le classement des infrastructures de traitement et pour transmettre à l’ARERA le Plan économico-financierou (PEF) des systèmes. D’un autre côté, les différentes phrases ont affirmé le rôle central de la planification supérieure, comme le souligne Programme National de Gestion des Déchets (PNGR), également dans le but d’identifier les systèmes « minimaux ».

Même s’il s’agit d’une des réformes déjà approuvées du Plan national de relance et de résilience (PNRR) pour le secteur des déchets, comme le Stratégie nationale pour l’économie circulaire (SEC), le programme a récemment été placé sous observation par le Parlement. Le Législateur a chargé le Gouvernement – et notamment le Ministère de l’Environnement et de la Sécurité Énergétique (MASE) – la tâche d’analyser le PNGR avec l’ARERA et l’Institut Supérieur de Protection et de Recherche de l’Environnement (ISPRA), précisément pour la partie relative aux critères d’identification des plantes “minimales”.

Ces infrastructures sont en effet essentielles pour clôturer les cycles régionaux de la gestion des déchets urbains. Une gestion qui, comme cela a été documenté à plusieurs reprises, a montré des différences régionales notables en termes d’excédent/déficit. Compte tenu de tous ces éléments, il apparaît plus que jamais nécessaire de reconstruire un cadre stable et durable de règles. Cependant, pour identifier les usines « minimum », il est nécessaire de quantifier les besoins de traitement, non seulement pour les RUR ou pour le organique, mais pour tous les déchets qui présentent des caractéristiques particulières. opportunités de récupération ou points critiques d’éliminationy compris ceux produits par les activités économiques.

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Pour un cadre juridique sur les déchets qui fonctionne

Pour recomposer le cadre juridico-réglementaire, il est nécessaire de reconstruire dénominateur commun qui relie les orientations territoriales et nationales, pour redonner une sécurité aux règles et un des règles du jeu équitables aux opérateurs du marché. En fait, les « systèmes minimums » ne sont pas une fin en soi, mais plutôt le moyens disponibles des Régions pour sécuriser la gestion des déchets : une institution de transition pour surmonter les défaillances du marché et combler les écarts territoriaux. Alors ils partent soumis à une stratégiecodifié dans la planification régionale et supérieure du système national.

À partir des dispositions du décret législatif 201/2022 (TUSPL), la stratégie à adopter nécessite une attention particulière analyse des conditions du marché où a lieu le traitement des déchets. Là rapport L’objectif sous-jacent est de motiver au mieux les personnes potentielles interventions publiques qui conduisent à l’identification d’usines véritablement stratégiques. La reconstruction des besoins présents et futurs des usines, sur la base de prévisions « raisonnables » concernant la mise en œuvre du projet, semble intrinsèquement liée. politiques de prévention et de développement de la nouvelle capacité de l’usine.

Il appartient donc aux Régions d’élaborer cette stratégie, en ce qui concerne le planification de l’usine – pour satisfaire les besoins de traitement présents et futurs – ce qui constitue la quintessence du rôle d’aménagement du territoire. Le MASE est tenu de suivre la quantification exacte des besoins en usines, réalisée par les Régions, jusqu’à atteindre les rejet des Plans Régionaux ne se conformant pas. Bien que légitime dans le cadre du PNGR, le recours à la gestion macro-territoriale doit être subordonné à la reconstruction des besoins des installations, en évitant que cette institution puisse servir uniquement de stratagème pour déroger aux missions institutionnelles confiées par le Législateur aux Régions. En effet, chaque Administration Régionale doit prendre la responsabilité de trouver un système adéquat lieu de traitement aux déchets produits sur le territoire, en prévoyant éventuellement des accords avec les régions voisines, aux fins de rationalisation efficace du parc végétal.

macrozones de déchets

Dans le Position Paper (que vous pouvez trouver ci-dessous), une première reconstruction du soldes à couvrir. Si pour les déchets organiques, à l’exception de la Campanie, il n’y a pas de situations particulièrement critiques, le tableau concernant le RUR, les déchets municipaux en décomposition et les déchets est très différent. Même si c’en est un estimation partielle et conservateur, une exigence globale se dessine plus de 2,8 millions de tonnes au niveau national, avec seulement 5 Régions capables de répondre aux besoins de traitement.

Comme déjà mentionné, celui des systèmes « minimaux » est un outil utile qui doit être visant à combler les lacunes de traitement dans les zones qui en font encore défaut. Il ne faut donc pas qu’elle devienne une énième occasion d’intervention publique dans un secteur, celui de la valorisation, où la jurisprudence affirme avec force la centralité du principe de concurrence.

Si l’Etat, et notamment le MASE, est chargé de définir la stratégie, les Administrations régionales en sont responsables. la mise en œuvre de ce chemin. Cela se traduit essentiellement par la reconstruction des besoins régionaux, lors de la planification, et par l’engagement d’identifier et de soutenir des réponses végétales cohérentes, en tenant également compte de la production de déchets par les activités économiques.

Les décideurs politiques dans leur ensemble ont donc pour tâche de personnalisez cette stratégieen l’étendant également à d’autres chaînes de déchets stratégiques et en l’insérant dans les actes réglementaires appropriés, afin d’éviter la politique environnementale dans le domaine des déchets est une nouvelle fois (ré)écrite par les jugements des juges administratifs.

En effet, le moment est venu de mettre fin à la longue saison de recours et de litiges qui a jeté une grande incertitude sur les “règles du jeu”, au détriment des initiatives entrepreneuriales et, en fin de compte, aussi du projet de loi qui parvient aux citoyens. .

Nous devons agir le plus tôt possible car la date limite du 30 juin est désormais proche.

Ici la prise de position complète

*Edité par Andrea Ballabio, Francesca Bellaera et Donato Berardi

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