Le rapprochement de Giulia Frump avec la nature

Depuis Giulia Frump nous en avons déjà parlé ici mais nous ne pouvions pas ne pas en parler PLANSle projet du photographe datant de 2019 exposé aujourd’hui à partir de Salon de la photo MIAjusqu’à ce que le 14 avril. L’intention de cette histoire visuelle est de reconstruire ce lien apparemment invisible avec le monde naturel à travers des photographies, en comparant des éléments aussi différents que similaires. Cette réflexion naît du monde dans lequel nous vivons, constitué de connexions de plus en plus fréquentes et facilitées où les contacts physiques sont de moins en moins fréquents chaque jour. Une considération faite par beaucoup, surtout après le COVID-19mais qui continue de nous fasciner.

Le projet de Giulia Frump porte aussi sur l’acceptation du corps qui change, sur le vieillissement et sur le fait de devoir arrêter. LE les sujets sont tous des femmes: des femmes qui « ont choisi de montrer sans peur ce qui peut socialement être considéré comme des défauts (imperfections cutanées, rides, cheveux blancs, cicatrices, veines, etc.), en offrant une image authentique des nombreux changements qui surviennent au cours de la vie, en les acceptant et en laissant la photographie aidez-les à accomplir un processus d’acceptation” comme nous le dit le photographe.

Bref, cette nouvelle réalité nous rapproche de mondes très lointains mais met en même temps de côté notre appartenance au monde naturel, désormais relégué à quelques instants de notre quotidien. Cependant, cette distorsion a donné naissance à MAPS qui réfléchissait déjà à ces questions en 2019.

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