Installer la véranda sans permis : quelles sont les conséquences ? — idéaliste/actualités

Installer la véranda sans permis : quelles sont les conséquences ? — idéaliste/actualités
Descriptive text here

La jurisprudence administrative est désormais claire : l’installation de la véranda a besoin du permis de construire, jen car il constitue une intervention de transformation de l’organisme constructif qui donne lieu à une variation planimétrique, volumétrique et architecturale du bien. Toutefois, si le bien est en régime de copropriété, il est également nécessaire de modifier les millièmes tableaux.

La véranda : qu’est-ce que c’est et quel permis de construire faut-il ?

Véranda et balcon ne sont pas la même chose : la première garantit uniquement une vue sur l’extérieur et est équipée d’un parapet ou d’un garde-corps, sans couverture ; la véranda, quant à elle, constitue un environnement extérieur couvert, fermé sur les côtés par des surfaces vitrées et équipé d’éclairage et de climatisation.

Le Règlement Standard de Construction (RET), prévu par l’Accord conclu le 20/10/2016 entre l’Etat, les Régions et l’ANCI (GU n°268 du 16/11/16), définit la véranda comme «local ou couvert présentant les caractéristiques d’une loggia, d’un balcon, d’une terrasse ou d’un porche, fermé sur les côtés par des surfaces vitrées ou par des éléments transparents et étanches, partiellement ou totalement ouvrant..

Puisqu’il s’agit d’une structure fixe et durable, la construction d’une véranda n’entre pas dans le champ des interventions libres de construction, quelle que soit sa taille, car il faut plutôt appliquer le régime visé à l’art. 10 Décret présidentiel 380/2001 chaque fois qu’il constitue un nouvel espace utilisable de manière indépendante (voir Cons. Stato, Sec. VI, 9 octobre 2018, n. 5801). Le régime visé à l’art. 10 dPRn 380/2001 est celui des interventions soumises au permis de construire.

Les caractéristiques de la véranda font qu’elle intègre, en effet, une nouvelle pièce utilisable de manière indépendante, qui s’ajoute à un organisme constructif préexistant, le transformant ainsi seulement en termes de forme, de volume et de surface.

La jurisprudence administrative est désormais claire sur ce point : la véranda nécessite un permis de construire. Il y a peu de doutes sur le fait qu’il s’agit d’une intervention de transformation de l’organisme du bâtiment qui, au lieu d’améliorer l’usage temporaire d’un espace qui reste extérieur à l’unité à laquelle on accède, donne lieu à une variation planimétrique et architecturale du bâtiment en lequel il est réalisé et ce indépendamment matériel utilisé (verre, métal, plastique stratifié, plastique, bois ou autre matériau).

Toutefois, si le bien est en régime de copropriété, il est également nécessaire de modifier les millièmes tableaux.

Véranda sans permis de construire : quelles conséquences ?

Après avoir précisé en quoi un permis de construire est nécessaire pour la construction d’une véranda, il faut maintenant observer les conséquences de l’absence de titres et, donc, de la commission d’une contravention à la construction.

La première conséquence est que la véranda illégale, quelle que soit sa taille, devra être démolie mais, si cela n’est pas techniquement possible et si les interventions sont réalisées en violation partielle du permis de construire, une sanction financière devra être payée. … égale au double de l’augmentation de la valeur du bien suite à l’achèvement des travaux, déterminée en référence à la date d’achèvement des travaux.

La construction d’une véranda illégale entraîne également l’apparition de conséquences pénales désagréables, notamment :

  • une amende pouvant aller jusqu’à 10 329,00 € en cas de non-respect des règles, réglementations et modalités d’application prévues, des règles de construction, des instruments d’urbanisme et des permis de construire ;
  • arrestation jusqu’à 2 ans et amende de 5 164,00 € à 51 645,00 € pour avoir exécuté les travaux en non-conformité totale ou en l’absence de permis ou pour avoir continué les travaux malgré l’ordre de suspension.

Véranda sans permis de construire : quand peut-on pardonner ?

L’utilisation du passé est obligatoire puisque la dernière disposition sur l’amnistie remonte au régime réglementaire du décret législatif 269/2003, transformé avec des amendements en loi no. 326/2003, dite. troisième amnistie, notoirement considérée comme la plus stricte en termes de conditions d’accès par rapport aux interventions réglementaires de la LN 47/1985 et de la LN 724/1994. En particulier, l’article 32 est celui qui a prévu une nouvelle amnistie pour les abus dans les bâtiments (tant en termes de sanctions pénales qu’administratives) : le règlement général est contenu notamment dans les paragraphes 25-49trimestretandis que la première partie du même article (paragraphes 14 à 23) contient des mesures d’amnistie relatives à des cas particuliers comme celui des travaux réalisés sur des terrains appartenant à l’État ou faisant partie du domaine de l’État.

Sous certaines conditions et limites dimensionnelles, le cas échéant le régime dit. troisième amnistie, la véranda illégale peut être amnistiée mais rien ne peut être fait si la zone sur laquelle l’intervention est réalisée est soumise à des restrictions : la troisième amnistie rend les amnisties de construction admissibles uniquement pour les interventions mineures de restauration et de réaménagement, de conservation et d’entretien extraordinaire ( indiqués aux numéros 4, 5 et 6 de l’annexe 1 de la loi n° 326/2003) et sous réserve de l’avis favorable de l’Autorité chargée de protéger la contrainte, tandis que les travaux abusifs ne sont en aucun cas susceptibles d’amnistie impliquant la création de nouvelles surfaces et de nouveaux volumes dans une zone soumise à des contraintes paysagères, qu’elles soient de nature relative ou absolue, ou en tout cas de non constructibilité, même relative.

NEXT Trani, mère de 41 ans, avait le Covid mais n’a pas été soignée et est décédée. Deux médecins condamnés à un an