La réorganisation des activités des urgences

de Gianfranco Carnevali et Manuel Monti

28 JUINCher Directeur,
les types de réorganisation hypothéqués au cours de nombreux articles pour toute urgence majeure ou toute pandémie susceptible de survenir dans le futur ne doivent pas conduire aux problèmes et aux lacunes apparus lors du COVID-19, mais doivent garantir que leur apparition n’a pas d’impact négatif sur la mise en œuvre de tous services visant à apporter des réponses rapides, par exemple aux urgences et au traitement des pathologies oncologiques. Cela n’exclut pas, mais recommande plutôt le lancement rapide d’un processus de révision de l’utilisation actuelle des installations pour patients hospitalisés, des cliniques, des salles d’opération, des activités de diagnostic, etc., basée – principalement – ​​sur leur utilisation quotidienne pendant la plus grande période de temps autorisée. dans le but de réduire les listes d’attente.

Il n’en reste pas moins que les mesures prises par la propagation de la pandémie ont conduit à des restrictions des activités quotidiennes pour lesquelles tout gestionnaire d’établissement appelé à fournir des prestations de santé et/ou à les réserver doit en priorité :

– veiller à ce que les horaires d’ouverture soient suffisamment larges dans un contexte d’égalité de traitement et de pleine transparence et surtout compatibles avec les besoins de la population de référence ;

– assurer la présence d’un nombre suffisant d’opérateurs pour réaliser les activités nécessaires à la satisfaction des besoins réels de santé de la population de référence ;

– représenter, lors de la définition du budget annuel de la structure qui en a la charge, les objectifs de révision organisationnelle qu’elle entend poursuivre et le personnel apte en termes de qualité et de quantité pour les atteindre ;

– mettre en œuvre une gestion des lits au sein du service basée d’abord sur l’estimation du nombre d’hospitalisations à satisfaire au cours des différentes périodes de l’année, le nombre d’hospitalisations en urgence pouvant également être prévu.

Les interventions hypothéquées concernant le recours aux hospitalisations doivent être appuyées, par exemple :

a) le fonctionnement des urgences 24 heures sur 24 aux fins de réalisation d’hospitalisations urgentes,

b) l’organisation de parcours adaptés pour éviter les retards de déchargement,

c) la mise en œuvre en temps opportun des tests de diagnostic (de laboratoire, endoscopiques et radiologiques) et des consultations avec des spécialistes internes,

d) le fonctionnement des services d’hospitalisation ordinaires 24 heures sur 24, tous les jours de la semaine,

e) du report à temps des hospitalisations électives dans tous les cas où des situations imprévues ont rendu nécessaire une utilisation différente des lits qui leur sont destinés,

f) par une disponibilité adéquate dans les ED/DEA, dans les 24 heures, d’espaces, d’équipements et de personnel pour répondre de manière adéquate à la variation de la demande d’intervention, en tenant compte du fait que le besoin en ressources varie même de manière substantielle au cours de 24 heures; cela suppose tout d’abord d’adopter des modes d’organisation flexibles du personnel adaptés au traitement des demandes de soins et donc d’éviter les périodes de sur- ou sous-effectif,

g) de la remodulation temporaire de l’offre de lits afin de pouvoir satisfaire les besoins plus/moins grands à des moments spécifiques et d’éventuelles surpopulations/réductions, en confiant à la direction médicale de l’hôpital la tâche de garantir la coordination interne de la mise en œuvre dans les délais de toutes les interventions visant à soutenir les activités de soins.

Dernières pensées. L’urgence sanitaire due à la pandémie de COVID-19 a montré que :

a) les interventions de santé publique sont fondamentales pour le développement économique et social de notre pays et que la santé de chacun dépend de la santé de chacun, pour laquelle le Plan National de Prévention (PNP) 2020-2025 représente le cadre commun des objectifs de nombreux d’entre eux. ses domaines pertinents, car l’urgence du COVID-19 a mis en évidence la nécessité de remoduler et de renforcer les interventions de prévention des risques et de promotion de la santé basées sur des réseaux intégrés de services sociaux et de santé et sur l’implication de la population dans les processus d’autonomisation, pour lesquels le PNP devient donc un outil pour soutenir la capacité de réponse à d’autres pandémies possibles ;

b) la gouvernance de la prévention est un élément stratégique pour les choix politiques et la planification des interventions basés sur l’intégration des politiques nationales/régionales/locales à travers une planification coordonnée, partagée et participative de celles-ci, pour encourager l’obtention de résultats en matière de santé ; Dans ce contexte, le Ministère de la Santé est appelé à orienter la programmation, en assurant à la fois des fonctions centrales d’orientation, de promotion et de coordination et en accompagnant les Régions.

Dr Gianfranco Carnevali

Expert en législation et organisation de la santé et ancien Directeur Général de l’ASL et de l’AO

Dr Manuel Monti
Directeur de l’unité « Urgences » de l’hôpital Gubbio-Gualdo Tadino (PG)

28 juin 2024
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