Le nouvel ordinateur de Huawei fait peur aux États-Unis : nouvelles interdictions sur les puces

Quelques heures après l’événement international de Dubaï au cours duquel Huawei il semblait avoir surmonté la crise des sanctions américaines et il était prêt à réattaquer les marchés occidentaux avec de nouveaux PC et appareils portables, c’est tout l’administration américaine déclenche un nouveau piège contre le géant chinois. Selon l’agence Reuters, le gouvernement américain a révoqué les autorisations qui permettaient à des entreprises comme Qualcomm et Intel fournissent des micropuces utilisées pour les ordinateurs portables et les téléphones portables à l’entreprise technologique chinoise, selon trois sources proches du dossier. Une quatrième source a déclaré que certaines sociétés avaient été informées mardi que leurs licences avaient été révoquées avec effet immédiat.

Ce qui s’est passé

Cette décision intervient après le lancement du premier Ordinateur portable Huawei équipé des nouveaux processeurs Intel Core Ultra, qui se concentrent fortement sur les capacités natives d’intelligence artificielle, était devenu une affaire politique ces dernières semaines, lorsque l’annonce a été divulguée. La sortie de l’ordinateur portable a suscité les critiques des législateurs républicains, qui l’ont interprété comme un feu vert du ministère du Commerce à Intel pour vendre la puce à l’entreprise. «Nous avons révoqué certaines licences d’exportation vers Huawei», » a déclaré le ministère du Commerce dans un communiqué, refusant de préciser lesquels avaient été rappelés. La décision de l’administration américaine intervient plus tard pression venant notamment du parti Républicain, qui a exhorté l’administration Biden à prendre des mesures plus strictes pour entraver l’entreprise de Shenzhen.

Le « ban » américain et les licences spéciales

La disposition, qui pour l’instant n’est pas officielle et dont on ne connaît pas les détails concernant les entreprises impliquées, pourrait constituer un revers notable pour Huawei, qui dans le secteur des smartphones a – étonnamment – surmonter les difficultés liées au refus des puces 5G Qualcomm grâce à la production “autoarchique” des chipsets Kirin. Huawei a été inclus dans une liste de restrictions commerciales américaines en 2019 en raison des craintes qu’il puisse mener des actions d’espionnage (allégations jamais prouvées publiquement) via ses réseaux et appareils électroniques. Le fait d’être inclus sur cette liste garantit que les fournisseurs souhaitant commercer avec Huawei obtiennent des licences spéciales avant d’effectuer des expéditions. Toutefois, ces dernières années, plusieurs entreprises américaines ont reçu le feu vert pour des commandes d’un milliard de dollars pour fournir ses composants à Huawei. Mais aujourd’hui, la guerre commerciale croissante entre les États-Unis et la Chine et les craintes liées à l’intelligence artificielle ont provoqué le déclenchement de nouvelles restrictions. En août dernier, Huawei a surpris le secteur avec un smartphone sur lequel se trouve une puce Kirin produite par le fabricant chinois de semi-conducteurs SMIC, malgré les restrictions américaines à l’exportation pour les deux sociétés. Ce téléphone l’a fait faire grimper les ventes de smartphones de l’entreprise de 70 % environ sur une base annuelle au cours des six premières semaines de 2024.

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