Kkr négocie avec les rivaux de Tim et classe le dossier antitrust

Kkr négocie avec les rivaux de Tim et classe le dossier antitrust
Kkr négocie avec les rivaux de Tim et classe le dossier antitrust

Kkr continue et avance vers l’approbation sans “recours” de la Commission européenne sur l’opération de dégroupage du réseau de Tim. Le fonds américain, pour éviter la présentation d’un paquet d’ajustements, a opté pour un sprint de négociations avec les sociétés rivales de Tim. A cet effet, les principaux concurrents ont été contactés – dont Iliad et Fastweb – pour donner des garanties sur la continuité et les conditions des contrats en vigueur même après la naissance de NetCo, tant en matière de services actifs que passifs. Une étape importante qui intéresse beaucoup la direction de la concurrence de l’UE, qui se concentre à ce stade sur les effets possibles que l’opération de dégroupage des réseaux pourrait avoir sur le marché. Une fois écarté le risque de concentration du secteur (qui n’a jamais été évoqué) et trouvé un accord avec les autres acteurs du marché, la voie devrait alors être tracée vers le feu vert pour Bruxelles. Le fait que KKR n’ait présenté aucun ensemble de mesures correctives suggère que les discussions avec des opérateurs alternatifs à Tim, si elles n’ont pas déjà abouti positivement, sont en très bonne voie. Ainsi se réalise l’un des meilleurs scénarios, à savoir que l’UE donnera son feu vert à l’opération d’ici le 30 mai et à la clôture du transfert du réseau fixe de Tim à Kkr, à la tête d’un consortium qui alors également voir le ministère de l’Économie (à hauteur de 20 %) et le fonds F2i (à hauteur de 10 %) adhérer.

Cependant, une fois l’opération conclue, une autre question se posera qui ne devrait pas être abordée par l’Union européenne antitrust. Et c’est celui du soi-disant Master service contracts, c’est-à-dire le contrat de service qui régira les relations entre NetCo (l’entreprise qui aura le réseau dans son ventre) et le futur Tim. À ce stade, les opérateurs alternatifs pourraient demander à l’Antitrust italien de vérifier qu’il n’existe pas de conditions trop favorables à Tim par rapport aux autres, mais c’est une question qui peut être abordée et résolue ultérieurement et en tout cas il n’est pas certain que , au final, les éléments qui entravent la concurrence sont bien identifiés. Il convient en effet de rappeler que lors d’opérations de ce type, il est normal que tous les opérateurs tentent de se ménager un espace pour obtenir de meilleures conditions. Hier, entre-temps, l’action de Tim – après une première baisse – a clôturé en fin de journée essentiellement à la parité à 0,246 euro par action.

Le groupe dirigé, entre autres, par le PDG Pietro Labriola, lancera aujourd’hui le plan de déclassement du réseau de cuivre pour encourager l’adoption de nouvelles technologies de fibre optique et accélérer le processus de numérisation.

La première étape sera le démantèlement des 62 premières centrales électriques entièrement en cuivre situées dans 54 communes de 11 régions. Après quoi, la fermeture progressive de plus de 6 700 centrales électriques, sur les quelque 10 500 existantes, est attendue d’ici 2028.

NEXT L’inflation en Italie stable à 0,8%, parmi les plus faibles d’Europe – QuiFinanza