cela a coûté 122,6 milliards. Voici à qui ils sont allés

cela a coûté 122,6 milliards. Voici à qui ils sont allés
cela a coûté 122,6 milliards. Voici à qui ils sont allés

Rome, le 29 mai 2024 – Le Superbonus a fonctionné comme un Robin des Bois (l’homme qui prenait aux riches pour donner aux pauvres) au contraire comme le souligneBureau de recherche du CGIA. Jusqu’à présent le Super Écobonus 110 le pourcentage est coûtant 122,6 milliards aux coffres publics euros de déductions fiscales. Eh bien, si l’État, au lieu de financer presque exclusivement la construction privée, avait investi ces ressources (équivalentes à plus de 6 points de PIB) réaliser logement social à un coût hypothétique de 100 mille euros chacun, nous pourrions compter sur 1,2 million de nouveaux logements.

Superbonus, Robin des Bois à l’envers

Par conséquent, en termes purement théoriques, nous aurions pu démolir les 800 000 établissements publics d’Italie, dont beaucoup sont dans des conditions délabrées, et les reconstruire avec des techniques innovantes et avec des classes d’efficacité énergétique élevées. Pas seulement. Grâce à cette opération, nous aurions 400 000 logements sociaux de plus qu’aujourd’hui. Bref, investir toutes ces ressources dans Logement social nous aurions pour la plupart l’urgence du logement résolue ce qui touche notamment les groupes sociaux les plus faibles de notre pays correspondant, selon le Censis, à 3,5 millions de personnes.

Superbonus : comme un Robin des Bois inversé

Mais le Superbonus s’est jusqu’à présent comporté comme un Robin des Bois à l’envers : il a pris aux pauvres pour donner aux riches. Avec des dépenses de plus de 122 milliards, il sera très difficile d’équilibrer nos comptes publics dans les années à venir, mettant en péril la possibilité de trouver de nouvelles ressources supplémentaires à allouer à santé publique, logement subventionné et pour contrecarrer le pauvreté et exclusion sociale. Des secteurs, ceux que nous venons de citer, de première importance, car ils constituent l’épine dorsale du nôtre bien-être qui, pour l’essentiel, est appelée à soutenir les personnes les moins aisées d’un point de vue économique et social.

De vrais avantages

Il est clair que celui que vient de rapporterBureau de recherche du CGIA ce n’est qu’un provocation; cependant, cela donne une idée de comment, à travers le Superbonus, l’État a dépensé une somme très importante avec une certaine « légèreté », en l’attribuant avant tout aux personnes les plus riches. Nous le verrons plus tard : cette somme, dans la grande majorité des cas, est allée à bénéfice des propriétaires de logements privés avec disponibilité économique de manière à pouvoir assumer la plupart des coûts liés à la construction et à l’efficacité énergétique engagés ces dernières années. En outre, cette disposition risque même de ne pas atteindre les objectifs d’efficacité énergétique à long terme, qui nécessiteront des interventions continues dans les années à venir.

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Super bonus pour les riches

Nettes des considérations purement théoriques et provocatrices qui viennent d’être rapportées ci-dessus, les quelques statistiques disponibles confirment néanmoins ces thèses. À plus d’une occasion, le Banque d’Italie a souligné le caractère régressif de cet allègement fiscal visant à améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments. Et aussi le Cour des comptes eu l’occasion de signaler comment les ressources engagées pour les soi-disant 110 pour cent ont affecté, en particulier, le les gens les plus riches. Selon la justice comptable, en effet, les déductions pour économies d’énergie extrapolées à partir des déclarations fiscales Irpef relatives à l’exercice fiscal 2021 ont affecté le 5,6 pour cent des contribuables ayant moins de 40 mille euros du revenu et du Environ 37 pour cent de ceux qui possèdent plus de 150 000 euros. Bref – avec un coût effrayant pour les finances de l’État qui, pour la plupart, ont profité aux plus riches – le Superbonus est devenu une mesure aux contours « surréalistes », si ce n’était, malheureusement, que ceux qui paieront la facture en dans les années à venir, tous seront appelés à réagir, en particulier les groupes sociaux les plus faibles. Ceux-ci, en effet, ne pourront pas bénéficier de ressources supplémentaires pour soutenir les principales mesures de l’État providence ; comme le nôtre dette publiquegrâce à la générosité de cette provision, est appelé à augmenter encore d’un point entre 2024 et 2026, atteignant ainsi le 137,7 pour cent du PIB.

L’objection

Ceux qui ont voulu politiquement et continuent de défendre cette mesure soutiennent que il ne faut pas seulement regarder les dépenses que l’État a pris en charge jusqu’à présent, mais aussi au effets économiques positifs qu’il a généré. C’est pour en dire plus recettes (Irpef, Ires, TVA…)plus d’emploi, plus de PIB, plus de réconomie d’énergie et réduction des émissions polluantes. Il s’agit d’une objection correcte qui est cependant facilement réfutée par la position défendue par le CGIA ; si au lieu de recourir au Superbonus pour encourager presque exclusivement les interventions de construction privées, nous avions utilisé cette mesure pour construire/refaire uniquement les bâtiments résidentiels publicsles conséquences que viennent d’évoquer les “supporters” de 110 pour cent auraient été pratiquement le même. Avec une différence substantielle : dans le second cas, nous aurions mené une action de justice sociale que la mesure actuellement en vigueur a terriblement méconnue.

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Des résultats environnementaux et économiques modestes

Aussi les résultats obtenus parincitation fiscale en question aurait été très modeste. Même s’il n’existe pas d’évaluations scientifiques rigoureuses d’un point de vue environnemental, la réduction des Émissions de CO² ce serait très contenu. Toujours selon la Banque d’Italie, les premiers éléments démontrent que dans le meilleur des cas, les bénéfices environnementaux du Superbonus compenseraient les coûts financiers en près de 40 ans. Mais en termes strictement économiques, entre 2021 et 2022, les investissements dans la construction résidentielle auraient augmenté de 60 pour cent. Même s’il n’est pas possible de quantifier l’impact des incitations fiscales sur cette hausse, il convient de rappeler que part dans le PIB national du secteur de la construction représente un peu moins de 6 pour cent (prix courants). Cependant, la contribution du Superbonus à croissance de la richesse du pays sur cette période de deux ans n’aurait pas dû dépasser 1,8 points, dont 1,2 la première année (sur 7 points de croissance totale) et environ 0,7 en 2022 (sur 3,8 points au total). Le nombre de employé dans le secteur Toutefois, ces dernières années, il a connu une augmentation marquée. Il ne pouvait en être autrement, avec un investissement de plus de 122 milliards d’euros, nous avons “drogué” le marché, faisant exploser la demande et, par conséquent, le nombre d’ouvriers du bâtiment. Cependant, maintenant que le recours au Superbonus « diminue », le nombre de personnes employées dans ce secteur diminue.

Boom de l’inflation

Grâce à l’allégement fiscal de 110 pour cent, toute forme de participation des bénéficiaires aux coûts a été pratiquement éliminée. Une fois disparu le conflit d’intérêts entre client et fabricant, cette situation, accompagnée également des effets liés à reprise post-Covidcontribué à augmenter considérablement les prix des matières premières et des produits/services associés, avec un impact totalement injustifié sur les coûts de construction des bâtiments résidentiels, avec des conséquences très négatives également sur les marchés publics. L’flambée des coûts de nombreux matériaux impose une révision des prix pour un grand nombre de travaux publics déjà en construction, causant à l’Administration publique de nombreuses difficultés pour s’adapter à la forte augmentation du coût des travaux et provoquant dans de nombreux cas le ralentissement, voire la suspension, des travaux sur les chantiers .

Une jungle bureaucratique et 15 milliards de fraude

Mal né, ça a empiré. Le Superbonus a vu le jour en mai 2020 et depuis le début son application a été fortement liée à d’autres primes à la construction (rénovation de bâtiments, régénération d’énergie, tremblement de terre, mobilier, etc.). Cet « entrelacement » a contribué à faire exploser la jungle bureaucratico-législative qui a conduit à de nouveaux développements au cours de ces quatre années. 280 évolutions réglementaires et des précisions connexes concernant les primes de construction. Une situation qui a créé beaucoup de confusion et d’incertitude d’application parmi les professionnels et les propriétaires, favorisant également, en partie, la multiplication des escroqueries contre l’État. Selon l’Agence des revenus, les fraudes imputables à l’utilisation illégale des primes à la construction s’élèvent à ce jour à 15 milliards d’eurosdont 8,6 ont fait l’objet de saisies préventives par les autorités judiciaires et 6,3 ont été suspendues.

En Italie, seuls 4,1% des bâtiments sont concernés

Au 30 avril, le interventions de rénovation/efficacité des bâtiments réalisé au moyen de Super bonus ils étaient juste en dessous 500 mille (précisément 495 469). Bien que les coûts supportés par l’État s’élèvent à 122,6 milliards d’euros, seuls 4,1 pour cent du total des bâtiments résidentiels du pays ont été concernés par l’allégement fiscal.

Le Superbonus et les Régions

Super bonus dans les Régions

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Au niveau régional cependant, c’est le Vénétie avoir enregistré le plus grand appel à 110 pour cent. Avec 59 588 certifications déposées, l’impact en pourcentage de ces dernières sur le nombre de bâtiments résidentiels existants était égal à 5,6 pour cent. Ils suivent Émilie Romagne avec 44.364 déclarations et une incidence de 5,4 pour cent, le Trentin Haut Adige avec 11 314 interventions et toujours avec un taux de 5,4 pour cent, le Lombardie avec 77 992 cas et une incidence de 5,2 et le Toscane avec 38 166 opérations et également avec une incidence de 5,2 pour cent. En revanche, les régions du sud de l’Italie ont « snobé » l’incitation : Molise et Pouillespar exemple, n’a touché que 2,9

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