L’intelligence artificielle fonctionne vite. Deux ans après la naissance de ChapGpt, la valorisation d’OpenAI s’est envolée à 157 milliards de dollars selon le nouveau tour de table de 6,6 milliards qui vient de s’achever. La concurrence dans l’IA est intense et l’entreprise fondée par Sam Altman (photo) aurait demandé à ses nouveaux investisseurs, parmi lesquels se distinguent les géants Microsoft et Nvidia, d’éviter de soutenir des startups rivales comme xAI d’Elon Musk.
Le boom de l’IA stimule également le marché du cloud, comme en témoigne la décision de Microsoft qui a révélé hier des investissements record de 4,3 milliards en Italie pour améliorer le centre de données cloud hyperscale et l’infrastructure d’IA. Cette année, le chiffre d’affaires du marché italien du cloud devrait croître à deux chiffres pour atteindre 6,8 milliards d’euros, soit 24% au-dessus des chiffres de 2023, comme l’indique l’Observatoire de la transformation cloud de l’Université polytechnique de Milan. Ce taux de croissance est le plus élevé des six dernières années, encore plus élevé que les +20 % enregistrés lors du boom du confinement de 2020. Au sein des grandes organisations italiennes, 87 % des solutions dotées de fonctionnalités d’IA exploitent des modèles de services dans le Cloud. Des chiffres qui placent le cloud comme «un pilier essentiel du parcours de numérisation des entreprises de notre pays et qui nous permettront de répondre à l’énorme demande de services liés à l’intelligence artificielle», a déclaré Alessandro Piva, directeur de l’Observatoire de la transformation du cloud.
Les entreprises italiennes montrent qu’elles adoptent le cloud avec conviction. En effet, jusqu’à 84 % des grandes entreprises déclarent avoir migré toutes leurs données critiques liées aux activités cœur de métier (32 %) ou au moins une partie d’entre elles (52 %) vers le Cloud.
«Le Cloud est destiné à se développer davantage dans les années à venir grâce au développement de l’IA, car il représente de loin la plate-forme prédominante sur laquelle il est non seulement testé, mais aussi développé et mis en œuvre par des entreprises plus matures», a expliqué Mariano Corso. , directeur scientifique du Cloud Transformation Observatory.