Jeremy Strong et Sebastian Stan (alias Donald Trump) dans « The Apprentice ». Photo de : Metro Films
Du Queens à l’empire de Manhattan. L’ascension immobilière de Donald Trump racontée par l’étranger Ali Abbasi, le réalisateur danois d’origine iranienne adoré des cinéphiles grâce à des titres comme Frontière – Créatures frontalières Et Sainte Araignée, primé à Cannes. Le jeune Trump a le visage de Sebastian Stan, Ivanka est interprétée par Maria Bakalova (Borat 2) et le bras droit Roy Cohn de Jeremy “Succession” Fort. Déjà très culte.
Nykia Adams dans “Bird” d’Andrea Arnold. Photo gracieuseté du Festival de Cannes
Une fillette de douze ans (Nykia Adams) vit dans le Kent avec son père (Barry Keoghan) et son frère (Jason Buda). Tout se passe relativement bien jusqu’à ce qu’un mystérieux inconnu (Franz Rogowski) entre dans la photo de famille. Des acteurs parmi les plus talentueux de leur génération et une réalisatrice, Andrea Arnold de Aquarium Et Miel américainqui est l’un des protégés de Cannes : fera-t-il encore mouche ?
Mégalopole
Francis Ford Coppola
La (re)naissance d’une ville, New York, dans le rêve (im)possible d’un architecte nommé Cesar Catilina (Adam Driver). Francis Ford Coppola revient à Cannes avec un projet monstres sur lequel il a travaillé pendant quarante ans et qu’il a fini par s’autofinancer (en vendant une partie de son chai). Les premiers qui l’ont vu aux États-Unis le qualifient déjà de chef-d’œuvre. Le casting comprend également Giancarlo Esposito, Nathalie Emmanuel, Aubrey Plaza, Shia LaBeouf, Jon Voight, Jason Schwartzman, Laurence Fishburne et Dustin Hoffman.
Émilie Pérez
Jacques Audiard
Selena Gomez dans “Emilia Perez” de Jacques Audiard. Photo : Pathé Films
Le über-cinéphile français Jacques Audiard (Sur mes lèvres, Tous les battements de mon cœur, Le prophèteplus la Palme d’Or Dheepan – Une nouvelle vie) revient en compétition dans “son” Festival avec un film sur un cartel de la drogue avec Selena Gomez et Zoe Saldaña (!) qui est avant tout et avant tout une comédie musicale (!!). Cela peut être beau ou très bizarre. Ou les deux ensemble. Pendant ce temps, le battage médiatique parmi les personnes accréditées monte déjà en flèche.
Furiosa : Une saga Mad Max
Georges Miller
Retour dans le monde de Mad Max de la main de son propre créateur, l’Australien George Miller. Furiosa (Anya Taylor-Joy), kidnappée enfant dans le Green Place of Many Mothers où elle vivait, est accueillie sous l’aile du chef de guerre fou Dementus (Chris Hemsworth), dont l’armée de motocyclistes viendra bientôt affronter la puissance. rival de ces terres désertiques représentées par Immortan Joe. Hors compétition.
Sortes de gentillesse
Yorgos Lanthimos
Dans quelques mois Pauvres créatures !Yorgos Lanthimos revient avec un autre projet américain cette fois petit budget, mais avec toujours sa “préférée” Emma Stone, fraîchement récompensée par un Oscar pour le rôle de Bella Baxter. Trois contes d’une folle contemporanéité dans lesquels les acteurs impliqués incarnent de multiples personnages. Les visages chers à l’auteur grec reviennent (Willem Dafoe, Joe Alwyn, Margaret Qualley), ainsi que de nouvelles entrées de luxe (Jesse Plemons, Hong Chau, Mamoudou Athie et Hunter Schafer).
Jacob Elordi dans « Oh Canada » de Paul Schrader. Photo de : Arclight Films
Un déserteur de la guerre du Vietnam décide de livrer tous ses secrets pour démystifier sa vie légendaire. Le vétéran Paul Schrader, scénariste de Conducteur de taxi Et taureau sauvage et auteur de livres cultes tels que Affliction, Premiers réformés – La création en danger Et Le collectionneur de cartes, revient au cœur des contradictions américaines. Et il retrouve son Richard Gere gigolo américain. Plus Uma Thurman et Jacob Elordi. Ciumbia!
Parthénope
Paolo Sorrentin
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La naissance et le destin de Naples dans le mythe de la sirène Parthénope qui a donné son nom à la ville. Vingt ans après sa première participation à Cannes avec Les conséquences de l’amour et à onze heures du matin La grande beautéqui lui a valu l’Oscar, Paolo Sorrentino revient sur la Croisette avec une nouvelle fresque”fait maison« . Dans le (super) casting les jeunes Celeste Dalla Porta, Dario Aita et Daniele Rienzo, aux côtés d’Isabella Ferrari, Silvio Orlando, Luisa Ranieri, Stefania Sandrelli, Biagio Izzo et Peppe Lanzetta.
“Rumeurs” de Guy Maddin. Photo de : The DDA Group
Les dirigeants du monde se réunissent pour le G7, mais finissent par se perdre dans les bois. Satire sociopolitique réalisée par Guy Maddin (La chanson la plus triste du monde, My Winnipeg, ainsi que collaborateur pour les courts métrages d’Isabella Rossellini), qui s’appuie également sur un casting très riche : Cate Blanchett, Alicia Vikander, Charles Dance, Roy Dupuis, Denis Ménochet, Nikki Amuka-Bird, Takehiro Hira, Zlatko Burić et notre Rolando Ravello. Hors compétition.
Les Linceuls
David Cronenberg
Vincent Cassel et Sandrine Holt dans “Les Linceuls” de David Cronenberg. Photo : Médias cinétiques
Autre habitué du Festival, David Cronenberg revient en compétition il y a deux ans Crimes du futur avec une autre horreur « à sa manière » sur un homme d’affaires veuf (Vincent Cassel) qui décide de construire un appareil permettant de se connecter avec le défunt. Mais quelque chose va évidemment mal se passer. Le grand casting comprend également Viggo Mortensen, Diane Kruger, Guy Pearce et Léa Seydoux.