Jour J, les célébrations du 80ème anniversaire. Biden, Macron et la solidarité avec l’Ukraine : «Nous ne céderons pas»

“Le Le 6 juin est un jour sans finune aube sans cesse renouvelée. Face au retour de la guerre sur notre continentface à la remise en question de tout ce pour quoi (les héros du débarquement, ndlr) se sont battus, à ceux qui voudraient déplacer les frontières ou réécrire l’histoire, nous devons être dignes de ceux qui ont combattu ici. Au peuple ukrainien, nous disons merci et promettons : nous n’abandonnerons pasNous sommes avec toi”.

Les mots avec lesquels le président français Emmanuel Macron conclu les commémorations du 80ème anniversaire du Débarquement de Normandie indiquent bien le fil sur lequel s’est déroulée la journée des chefs d’Etat et de gouvernement à leur arrivée sur les plages qui a vu les Alliés décider du sort de la Seconde Guerre mondiale (voici l’histoire) . Un fil en constante évolution entre le passé et un présent assombri par la guerre déclenchée par la Russie de Poutine contre l’Ukraine.

Un fil également traversé par Joe Biden, le président des États-Unis : « Il est tout simplement impensable » de céder face à l’agression russe, a-t-il déclaré, exhortant les alliés occidentaux et de l’OTAN à redécouvrir l’esprit du jour J et à travailler ensemble à une époque où, selon lui, la démocratie est plus menacée que jamais depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. «Ne vous pliez jamais aux dictatures, se rendre aux tyrans est tout simplement impensable. Agir ainsi reviendrait à oublier ce qui s’est passé sur ces rivages sacrés. »

À Omaha Beach jele président ukrainien Volodymyr Zelenski, visiblement excité, il a été accueilli par une ovation, suivie de très longs applaudissements, lorsqu’il est entré avec son épouse dans la structure qui accueille les autorités, les anciens combattants et le public.

Le Canadien était également présent Justin Trudeau et notre chef de l’État Sergio Mattarellaaux côtés de chefs d’État de toute l’Europe.

A Colleville, Macron avait fait l’éloge la “grandeur d’un peuple prêt à mourir sur une terre qui n’est pas la sienne”. « Ces humbles tombes blanches » sont « l’un des lieux les plus émouvants de France », a déclaré Macron. «Ici on sent vibrer l’histoire, l’héroïsme des morts et celui des vivants», il ajouta. « Ils avaient tous peur, mais ils savaient qu’ils menaient une guerre juste. »

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