C’est pourquoi l’accord de paix entre la Russie et l’Ukraine en 2022 a échoué

C’est pourquoi l’accord de paix entre la Russie et l’Ukraine en 2022 a échoué
C’est pourquoi l’accord de paix entre la Russie et l’Ukraine en 2022 a échoué

En 2022, la Russie et l’Ukraine avaient tenté de construire une négociation de paix, une tentative qui est a échoué et n’a jamais été relancé. Les documents relatant ces efforts pour parvenir à un accord ont été publiés par New York Times, qui a reconstitué ce qui s’est passé. Les cartes décrivent le séances de négociations qui ont eu lieu dans les semaines qui ont suivi le début de la guerre, exactement de Février à avril 2022. À notre connaissance, ce serait la seule fois où les Ukrainiens et les Russes s’engageraient directement dans des pourparlers de paix, abordant en détail de nombreuses questions cruciales.

Les points de la négociation

D’après ce qui a été analysé par New York Times, les négociateurs ont déjà analysé les termes d’un L’adhésion potentielle de l’Ukraine à l’Union européenne et le sort de certains Lois ukrainiennes sur la langue et la culture que la Russie voulait abroger. Les négociateurs de Kiev avaient également proposé renoncer à l’adhésion à l’OTAN et de accepter l’occupation russe de certaines parties de leur territoire mais oui ils ont refusé de reconnaître la souveraineté russe sur eux.

Les négociations débuteront en février 2022

Le 28 février 2022 est la date à laquelle les négociations ont commencé : quelques assistants du président polonais amenés par hélicoptère de hauts responsables ukrainiens à la frontière avec la Biélorussie où ils ont alors a rencontré une délégation russe conduite par Vladimir Medinsky, un conseiller de Poutine. Il ressort des documents comment les Russes n’avaient aucune idée du nombre réel de soldats tués sur le terrain. Moscou en a dénombré 800, tandis que Kiev a déclaré en avoir enregistré au moins 3 000.

L’Ukraine est restée neutre en permanence

Selon New York Timesà cette occasion, L’Ukraine avait dit «prêt à devenir un État neutre en permanence qui ne rejoindrait jamais l’OTAN» : les Ukrainiens ont demandé des garanties de sécurité internationale Et ils voulaient ça le traité s’applique aux “frontières internationalement reconnues”les Russes voulaient cependant que l’Ukraine et tous les autres signataires annuler les sanctions contre Moscou imposées depuis 2014. Aussi, Kiev aurait dû céder toute la région orientale du Donbass Et reconnaître la Crimée comme faisant partie de la Russie.
Le projet prévoyait également limites à la taille des forces armées ukrainiennesun point qui, selon le journal américain aurait alarmé les Américains.

La déclaration d’Istanbul

Les négociations ultérieures ont abouti à Communiqué d’Istanbul, jamais publié. Dans ce document, il a été établi que le statut de Crimée cela serait décidé dans un délai de 10 ou 15 ans, l’Ukraine promettant de ne tentez pas de reconquérir la péninsule par la force. Par ailleurs, selon le Foisle document indiquait un mécanisme par lequel d’autres États interviendraient pour aider l’Ukraine en cas de nouvelle invasion.

La question de la défense ukrainienne et de la cession de territoires

Déjà alors, La Russie a exigé le retrait des troupes de certains territoires occupés par Moscou (Crimée et autre zone à définir), déterminant ainsi une cession de son territoire. Moscou était alors entrée un article controversé à appliquer en cas de nouvelle attaque armée contre l’Ukraine. Les « États garants », signataires du traité (Grande-Bretagne, Chine, Russie, États-Unis et France) serait intervenu pour sa défense. Paradoxalement, parmi ceux-ci La Russie a également été incluselequel aurait dû approuver la réponse. Pratiquement, Moscou aurait pu envahir à nouveau l’Ukraine et opposer ensuite son veto à toute intervention militaire, une condition clairement inadmissible pour Kiev.

Des doutes sur le rôle de Poutine et la nécessité de se réorganiser

Durant la période de négociations, Poutine aurait réussi à la fois à progresser sur le plan diplomatique et militaire, mais des doutes subsistent quant à savoir si les négociations n’étaient qu’une diversion pour permettre aux troupes russes de se regrouper. Des doutes relancés en Suisse par Zelensky lui-même: «Les ultimatums alors imposés par Poutine – a-t-il déclaré en marge du sommet de paix de Buergenstock – ne sont pas très différents des propositions d’il y a deux jours. Poutine n’a pas de propositions mais seulement des ultimatumsce qui lui donne l’occasion de faire une pause. Les accords de Minsk constituaient une pause pour préparer l’invasion. Moscou a besoin de répit, notamment parce qu’elle a perdu son armée bien entraînée et a donc besoin de temps pour se réorganiser.”

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