Gomez contre les journalistes qui attaquent Assange : “Ce sont des serviteurs, merde. J’attends de les rencontrer pour exprimer mon mépris”

Gomez contre les journalistes qui attaquent Assange : “Ce sont des serviteurs, merde. J’attends de les rencontrer pour exprimer mon mépris”
Gomez contre les journalistes qui attaquent Assange : “Ce sont des serviteurs, merde. J’attends de les rencontrer pour exprimer mon mépris”

Bruxelles, le 28 juin. (Adnkronos) – “C’est son plan de match préféré, celui qu’elle maîtrise le mieux. Comme avec le gouvernement Draghi mais aussi avec Count One : pas de soutien, mais dos droit à l’Ukraine” avec l’ancien numéro 1 de la BCE “, et prêt à soutenir les décrets de sécurité” de l’exécutif du M5S-Lega. Selon les proches de la Première ministre Giorgia Meloni, la rupture survenue hier au Conseil européen – avec non à Antonio Costa et Kaja Kallas mais avec la main tendue de la Première ministre Ursula von der Leyen – n’aura pas de répercussions sur le rôle de l’Italie dans le prochaine Commission européenne.

“Nous aurons ce que nous méritons”, croit-on, même si Rome a joué pendant la nuit le rôle de “bastion contraire”. Bien sûr, d’ici le 18 juillet – date de la plénière qui, sauf surprise, devrait couronner Ursula von der Leyen présidente de la Commission et lui donner un rappel – des journées complexes de stratégies et de négociations attendent le Premier ministre. Avec le ferme objectif de ramener une vice-présidence et un commissaire au portefeuille conséquent. Raffaele Fitto? “Oui, il est toujours sur la bonne voie – expliquent les mêmes sources -. Mais il est clair que tout rôle doit refléter le jeu que Raffaele joue à domicile depuis un an et demi”. C’est-à-dire le Pnrr, la cohésion territoriale et les nouveaux instruments financiers pour l’Union.

“Pour huiler de Bruxelles – le raisonnement – le dialogue avec Rome, qui devrait se passer de Raffaele sur les questions fondamentales”. Car ce n’est un secret pour personne que le premier ministre fait aveuglément confiance à la ministre du Salento, et cela lui coûte cher de se priver d’un super loyaliste avec 4 délégations actives. Ce qui, comme le rappellent également des personnes bien informées, ne serait jamais remplacé par un remaniement gouvernemental : si Fitto devait un jour faire ses valises pour Bruxelles, ses délégations seraient redistribuées, avec un rôle important pour le Palazzo Chigi et son deux sous-secrétaires, Alfredo Mantovano et Giovanbattista Fazzolari. Et un nouveau sous-secrétaire aux Affaires européennes sera identifié encore plus tard.

Dans la nuit, à l’issue du Conseil européen qui a donné le feu vert aux nominations, la première ministre a tenté de se défendre des critiques de ceux qui lui imputaient la responsabilité d’avoir isolé l’Italie avec son choix de ne pas avaliser le « paquet » des postes les plus importants: “Je pense que le rôle de l’Italie n’est pas d’attendre ce que font les autres et de suivre. J’ai toujours été convaincu que le leadership, c’est quand quelqu’un réalise qu’on existe”, dit Meloni. L’opposition ne le pense pas et en particulier le leader du M5S Giuseppe Conte, selon qui Meloni hier au Conseil européen “a condamné l’Italie au manque de pertinence par rapport au nouveau gouvernement européen”.

De la patrouille parlementaire du Fdi au Parlement européen, cependant, des mots positifs arrivent pour le travail de Meloni. Pour Carlo Fidanza, l’isolement est “un refrain fatigué”: l’eurodéputé revendique fièrement le fait que Meloni a été le seul leader des 27 à ne voter pour aucun des 3 candidats, “avec tout le respect que je dois à ceux qui ont dit qu’il s’était permis à normaliser.” Nicola Procaccini, coprésident du groupe des Conservateurs et Réformistes européens, souligne « le signal clair » envoyé par Meloni à l’Europe : « L’UE – explique-t-il – ne peut pas continuer à être guidée par le cercle fermé des mêmes forces politiques, ignorant les vote des citoyens qui ont poussé l’axe politique plus à droite et prétendent que rien n’a changé”.

Et parmi les conservateurs, ceux qui s’en prennent au Premier ministre hongrois Viktor Orban, qui a voté contre le rappel de von der Leyen en disant oui à Costa et en s’abstenant à Kallas, ne manquent pas. Après avoir échoué les négociations pour une éventuelle entrée du premier ministre souverainiste dans la famille politique européenne de Meloni, celle de l’ECR, le parti d’Orban (Fidesz) pourrait maintenant créer une nouvelle formation avec les Pis polonais – qui font actuellement partie des conservateurs – politique souverainiste. : “Orban – observe une source – a voté en faveur du seul socialiste de la triade, qui est Costa. Alors quel groupe compte-t-il former si le plus socialiste de tous vote ? Étrange comme vote, de la part de quelqu’un qui voudrait former un groupe d’ultra-droite…”. Dans Ecr, un poids relatif est accordé aux menaces des Polonais qui, par la bouche de l’ancien premier ministre polonais Mateusz Morawiecki, craignaient un éventuel adieu à Ecr : “Ils négocient des positions au sein du groupe”.

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