Les renseignements israéliens libèrent 55 Palestiniens. Colère de l’ultra-droite : « Négligence en matière de sécurité »



La politique israélienne est ébranlée par une affaire qui pourrait avoir des répercussions sur le gouvernement. Le service de sécurité intérieure, lo Shin Beta autorisé la libération de Mohammed Abou SalmiyaDirecteur dehôpital al-Shifa de la ville de Gaza, arrêté en novembre lors de la première opération de Tsahal dans le complexe médical. Avec lui, une cinquantaine de prisonniers ont été libérés, dont le chirurgien du centre Issam Abu Ajwa.

Le ministre de la Sécurité nationale et représentant de l’ultra-droite Itmar Ben Gvir a dénoncé l’incident sur les réseaux sociaux, le qualifiant de “négligence des questions de sécurité“. “Il est temps que le premier ministre empêche Gallant et le chef du Shin Bet de poursuivre un politique indépendante contrairement à la position du Cabinet», écrit-il sur X. Le chef du département est aussi promoteur d’une loi sur peine de mort réservé aux Palestiniens uniquement, qui a été soumis en 2023 et n’a pas encore reçu l’approbation de la Knesset. “Il faudrait tirer des balles sur la tête des prisonniers au lieu de leur donner plus de nourriture», a-t-il déclaré dimanche 30 juin dans une vidéo devenue virale.

De son côté, le Shin Bet a répondu en écrivant dans une note que «Depuis environ un an, il tire la sonnette d’alarme sur toutes les tribunes possibles concernant la crise de l’incarcération et la nécessité de augmenter le nombre de cellules, compte tenu de la nécessité d’arrêter les terroristes en Cisjordanie et dans la bande de Gaza“, mais que les demandes transmises à toutes les parties intéressées, y compris le ministre de la Sécurité nationale, “n’ont pas été acceptés et, dans la pratique, le nombre de cellules n’a pas été augmenté autant que nécessaire“. Quant à Salmiya, interrogé par les services de renseignement intérieur sur la base d’éléments démontrant que l’hôpital qu’il dirigeait servait de centre de commandement et de contrôle des Hamasle Shin bet a précisé qu’il «satisfait à toutes les exigences de libération concernant le niveau de danger qu’il représente», mais une enquête sera quand même ouverte.

Yoav Gallant et Benjamin NetanyahouAu lieu de cela, ils ont pris leurs distances avec l’incident. Le ministre de la Défense a notamment rappelé que «Les procédures d’incarcération et de libération des prisonniers de sécurité sont réglementées par le Shin Bet et le service pénitentiaire israélien et ne sont pas soumises à approbation.» de son ministère, renvoyant ainsi la balle dans le camp du premier ministre, chargé du renseignement intérieur, et de Ben Gvir lui-même, dont le ministère a autorité sur le service pénitentiaire.

Le cabinet du Premier ministre a souligné que la décision était au centre du débat “suit les débats devant la Haute Cour concernant une requête contre la détention de prisonniers dans la prison de Sde Teiman” est-ce “l’identité des prisonniers libérés est déterminée dans indépendamment par les agents de sécurité sur la base de leurs considérations professionnelles“.

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