Donner des caresses au lépénisme, cher Meloni, c’est simplement chouchouter les idiots utiles des régimes antilibéraux

Donner des caresses au lépénisme, cher Meloni, c’est simplement chouchouter les idiots utiles des régimes antilibéraux
Donner des caresses au lépénisme, cher Meloni, c’est simplement chouchouter les idiots utiles des régimes antilibéraux

L’essentiel est là : accepter ou combattre ? Gideon Rachman, redoutable commentateur du Financial Times, nous invite à ne pas perdre notre calme, à ne pas paniquer, à ne pas désespérer plus que nécessaire car même si les choses, dans l’Occident libre, démocratique et ouvert, semblent être là pour aller à la merde nous devons nous rappeler que les fondements des démocraties sont plus solides que les vagues, même les plus dures et les plus traumatisanteset qu’en fin de compte, nous devrions tous nous en souvenir lorsque nous observons Les chiffres de Le Penquand on observe les sondages sur Trump, quand on voit les Wilders arriver en Belgique, que les craintes d’une défaite décisive pour la cause libérale et internationaliste sont exagérées, que les électeurs peuvent rapidement être déçus par le populisme une fois qu’ils le voient en actionqu’après tout, ces derniers mois, les populistes nationaux ont perdu le pouvoir en Pologne et au Brésil, ont subi des revers électoraux en Turquie et en Inde et que les solutions simplistes proposées par les populistes lorsqu’ils arrivent au gouvernement ils ont généralement deux voies de sortie : soit ils restent cohérents avec leur passé, faisant s’effondrer leur pays comme cela s’est produit avec le Brexit, soit ils se transforment en muant leur peau, comme ce fut le cas avec l’Italie.

L’essentiel est là : accepter ou combattre ? Gideon Rachman, redoutable commentateur du Financial Times, nous invite à ne pas perdre notre calme, à ne pas paniquer, à ne pas désespérer plus que nécessaire car même si les choses, dans l’Occident libre, démocratique et ouvert, semblent être là pour aller à la merde nous devons nous rappeler que les fondements des démocraties sont plus solides que les vagues, même les plus dures et les plus traumatisanteset qu’en fin de compte, nous devrions tous nous en souvenir lorsque nous observons Les chiffres de Le Penquand on observe les sondages sur Trump, quand on voit les Wilders arriver en Belgique, que les craintes d’une défaite décisive pour la cause libérale et internationaliste sont exagérées, que les électeurs peuvent rapidement être déçus par le populisme une fois qu’ils le voient en actionqu’après tout, ces derniers mois, les populistes nationaux ont perdu le pouvoir en Pologne et au Brésil, ont subi des revers électoraux en Turquie et en Inde et que les solutions simplistes proposées par les populistes lorsqu’ils arrivent au gouvernement ils ont généralement deux voies de sortie : soit ils restent cohérents avec leur passé, faisant s’effondrer leur pays comme cela s’est produit avec le Brexit, soit ils se transforment en muant leur peau, comme ce fut le cas avec l’Italie.

Rachman n’a pas entièrement tort et il est exagéré d’imaginer que les démocraties libérales sont foutues simplement parce qu’elles doivent faire face à la montée de deux champions de l’illibéralisme comme Marine Le Pen et Donald Trump. Mais le raisonnement optimiste de Rachman a un point faible qui coïncide avec l’autre effet déterminé par la non-dramatisation des désastres français et probablement américains. Ne pas vouloir dramatiser des situations même dramatiques est une caractéristique des optimistes naturels mais éviter de dramatiser la montée du lepénisme et du trumpisme risque de nous faire perdre contact avec tout ce qui représente l’avancée de deux idéologies politiques toxiques, nuisibles, nuisibles, ce qui n’est pas un hasard si dans Dans le passé, ils ont eu de nombreux points de contact solides avec des régimes désireux de limiter le pouvoir des sociétés ouvertes, comme celui de Poutine.

Ce qui unit le modèle Trump, le modèle Le Pen, le modèle Orbán, c’est un mélange politique meurtrier au centre duquel se trouve une imposture. Les partis populistes, souverainistes et nationalistes prétendent être les nouveaux porte-drapeaux inaccessibles de la liberté grâce à un mécanisme aussi pervers que codifié. Cela fonctionne comme ça. Les pierres angulaires de la société ouverte, les institutions communautaires, les acteurs de la mondialisation, la contrainte extérieure, les flux de migrants, se transforment en cages qui nous empêchent de vivre une vie libre. Et la lutte de libération contre ces cages est décrite comme la seule manière possible de reconquérir nos espaces, de reprendre notre liberté. On peut être optimiste, comme Rachman, sur le fait que le populisme est toujours destiné à faire face à la réalité. Mais nous ne pouvons pas être optimistes en évaluant positivement ceux qui ne comprennent pas qu’utiliser une petite touche de poudre ne suffit pas à nous faire oublier ce qui se cache derrière des visages rassurants comme celui de Jordan Bardella.

Derrière ces visages, cette idéologie, ces partis, il n’y a généralement pas un ensemble de propositions économiques dangereuses pour les finances publiques. Mais il y a quelque chose de plus. Il y a un ensemble de protestations politiques qui, prises au sérieux, auraient pour but final d’affaiblir tout ce qui nous protège des ennemis extérieurs, tout ce qui nous permet de nous défendre contre les ennemis des démocraties, tout ce qui nous permet de pouvoir rester suivre les géants du monde.

Giorgia Meloni, superficiellement, a dit hier qu’entre la gauche et la droite, elle préfère toujours la droite, même si elle est extrême, sans comprendre cependant qu’en France il n’y a pas en jeu de défi entre pôles mais Il existe un choix plus complexe : croire ou non que la remise en question des coordonnées essentielles d’une démocratie libérale pourrait être une option pour un grand pays européen, comme le rêve Vladimir Poutine depuis des années. L’essentiel est là : accepter ou combattre ?

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