«Je vous souhaite du succès, de beaux souvenirs»

Edwige Fenech a tourné ici le film qui a fait d’elle l’une des femmes les plus admirées au monde : «L’étrange vice de Mme Wardh», un thriller « à l’italienne » de Sergio Martino (1971) sur lequel Quentin Tarantino a basé son « Kill Bill 2 ». «Les extérieurs de la maison où vit la riche Julie, interprétée par Fenech, ont été filmés à Vienneles intérieurs de la maison Papanice” se souvient Edomondo Papanice, dernier héritier du bâtiment que son grand-père Pasquale a commandé à l’architecte vedette Paolo Portoghesi avec l’ingénieur Vittorio Gigliotti. Auteur du volume « Casa Papanice », Edmondo est depuis longtemps le protagoniste d’une bataille contre ce qu’il considère comme de mauvaises interventions des actuels propriétaires de la villa de Nomentana, l’ambassade de Jordanie.

Une version piratée en Türkiye du film tourné à la maison Papanice

Justement à l’occasion d’une prochaine présentation du volume consacré à la glorieuse histoire de la maison, Edwige Fenech écrit à l’auteur : « Je vous souhaite beaucoup de succès pour la présentation de votre beau livre. Quels beaux souvenirs.” Fenech, aujourd’hui producteur, jouait le rôle du propriétaire de la maison, et c’est précisément avec ce film qu’est née la renommée de l’actrice comme l’une des femmes les plus belles et les plus sensuelles du monde. Comme le réalisateur Sergio Martino l’a rappelé dans son autobiographie de 2017 : «Edwige a conquis le public et est devenue un sex-symbol. Aujourd’hui comme hier, des générations entières de spectateurs tombent amoureux d’elle en la voyant endosser le rôle de Mme Wardh. Le film a également connu du succès à l’étranger et a été doublé dans de nombreuses langues : j’en ai même vu une version piratée fabriquée en Turquie à partir de zéro, avec des acteurs et techniciens locaux mais pratiquement identiques”.

Le cottage du plateau de tournage n’est plus visible

Beaucoup de bons souvenirs donc pour Edwige Fenech, qu’Edmondo décrit comme une personne très gentille. Les pièces circulaires striées de couleurs et les balcons délimités par des tuyaux en forme d’orgue sont intacts dans sa mémoire, qui l’ont laissé enchanté. Federico Fellini et ont servi de toile de fond à d’autres films de ces années-là, du «Drame de la jalousie (tous les détails dans l’actualité)» avec Marcello Mastroianni et Monica Vitti, au film B «

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