L’Art des Sons, le deuxième livre de Vincenzo Catalano dédié à Raffaele Miglietta – CoratoLive.it

L’Art des Sons est le titre du deuxième livre de Vincenzo Catalano publié par Edizioni Radici Future Bari. Le jeune auteur, à travers le genre de l’essai historico-biographique, revient sur l’histoire de Raffaele Miglietta, maître d’orchestre et compositeur originaire de Francavilla Fontana. En utilisant des documents récupérés des Archives centrales de l’État de Rome, des Archives de l’État de Lecce et des archives numérisées de l’ANRP-LeBI, ainsi que des documents inédits conservés par la famille Miglietta elle-même, tels que des journaux d’époque, des lettres, des télégrammes, des médailles et des résolutions. du conseil municipal de diverses municipalités des Pouilles, l’auteur a esquissé et mis en lumière un tableau et un point de vue complètement nouveaux et surprenants.

Raffaele Miglietta (Francavilla Fontana BR, 21 février 1919 – Corato BA, 5 décembre 1994) est connu surtout pour son talent artistique et sa grande expérience en tant que directeur de groupes musicaux. C’est une notoriété qui lui est due non seulement pour les prix et reconnaissances reçus dans le panorama musical italien, mais aussi pour les éloges et reconnaissances reçus de l’étranger, il suffit de rappeler les éloges de la famille Kennedy et les éloges de la ville française de Grenoble. Cette caractérisation, qui s’approfondit en examinant la loi régionale sur la valorisation du patrimoine culturel immatériel de la bande des Pouilles, loi qui favorise également la redécouverte des personnalités majeures de la bande, cache un passé surprenant. Son passé est étroitement lié à un fort sentiment politique hérité de sa famille d’idées socialistes.

Après avoir émigré à Rome à l’âge de dix-sept ans pour étudier à l’École de Musique des Jeunes Italiens Littorio, Raffaele Miglietta, à l’approche des vents de guerre, fut enrôlé dans les Carabiniers pour le service militaire obligatoire et placé dans la fanfare de la Légion des Carabiniers de Rome. . Ici, diverses vicissitudes l’amènent à rencontrer son frère Luigi, également musicien, enrôlé dans le même contexte. Deux destins qui se séparent avec la guerre civile, liée à l’armistice du 8 septembre : Raffaele se cache pour échapper aux raids nazis et, sur la base de ses idéaux, décide de rejoindre les groupes de résistance de l’Armée ; Luigi, cependant, moins chanceux, fut capturé et déporté en Allemagne dans le camp du Stalag VII/A à Moosburg près de Dachau. Avec la fin de la guerre, Raffaele décide d’entreprendre une carrière de professeur, de directeur de groupe et de compositeur, transmettant à ses élèves cette passion pour la musique et la liberté qui, dans son passé de combattant, était synonyme d’espoir pour l’avenir.

Aujourd’hui, Raffaele Miglietta, 30 ans après sa mort, reste dans la mémoire avec beaucoup d’estime et d’affection de la part de la communauté des groupes musicaux du sud et de l’Italie ainsi que de la ville de Corato qui, en 2022, par l’intermédiaire du Conseil permanent de la culture, a proposé de le nommer le Théâtre municipal.

dimanche 9 juin 2024

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