“Mais le vrai Doc, c’est seulement moi”

Pierdante Piccioni, le médecin-chef crémonais connu sous le nom de « Docteur Amnesia », dont l’histoire est basée sur la série à succès de la Rai « Doc – Entre vos mains », est revenu au roman en incarnant comme protagoniste, ironiquement, un neuroscientifique souffrant d’hypermnésie : il se souvient de chaque moment de sa vie passée. C’est un super pouvoir qu’il possède depuis sa naissance, associé à une capacité tout aussi singulière à observer le cerveau des gens et à comprendre quelle partie est active à ce moment précis. Grâce à ces compétences, il devient le meilleur neuroscientifique d’Italie mais est contraint d’abandonner sa vie personnelle. L’histoire, écrite avec Pierangelo Sapegno, est racontée dans je me souviens de tout (Marietti 1820, 296 pages, 19 euros), présenté hier matin par Gino Giaculli le deuxième jour du «Napoli città libro» à la gare maritime, où la curiosité de la plupart était pour la série, dont Piccioni est également le scénariste, maintenant acheté aux États-Unis où il sortira cet hiver, mettant en vedette un médecin. La quatrième saison italienne est prévue pour janvier 2026, mais à propos de celle-ci, il a déclaré : « Je ne peux rien révéler, seulement pour dire qu’elle sera encore plus centrée sur les relations humaines et personnelles entre médecins et patients. Plus de passion, plus de transport, plus d’amour, plus d’émotions. Parmi les sujets qui seront abordés dans les épisodes, il ne peut y avoir rien d’autre que celui de l’intelligence artificielle dans le domaine médical, de plus en plus répandue. Nous nous sommes demandés pourquoi un patient doit recourir aux soins d’un professionnel si une application lui donne gratuitement le diagnostic et le traitement en quelques secondes.

Curiosité, dans un deuxième jour d’émission pas particulièrement riche en événements originaux (le “casting” continue d’être très autarchique), tout le monde l’interroge sur Argentero, le doc-sex symbol : “Nous sommes amis. Parfois, je me moque de lui, quand nous marchons ensemble dans la rue et que quelqu’un appelle « Docteur », nous nous retournons ensemble et puis je le gronde, parce que je suis le vrai médecin. Il m’a dit que cela lui venait naturellement de se sentir remis en question même lorsqu’il voyage en train et qu’on demande par haut-parleur s’il y a un médecin à bord. Il m’est arrivé de l’utiliser plusieurs fois, pour de bonnes raisons. Lorsque je soigne un patient qui ne veut pas suivre la bonne thérapie, je lui promets que s’il accepte, je lui enverrai un message vidéo d’Argentero, et il accepte immédiatement.” Mais lui, s’il doit être honnête, soutient Pierpaolo Spollon, dans le sérieux Riccardo: «Je me vois quand j’étais jeune et rêveur».

En attendant, la petite foule à l’inauguration, et celle qui a commencé à remplir les tribunes hier matin, nous donne de l’espoir. Aujourd’hui, c’est le dernier jour de la foire. A 10 heures le Colombien est là Victor Diusaba, auteur de Las crónicas del Diez, un recueil d’écrits, non publié en Italie, qui raconte, entre réalité et fiction, la relation que Maradona entretenait avec Cali. En même temps rendez-vous avec Massimiliano Gallo et Fabuleux (Mea). À 11 heures Isabelle Prieto Bernardi et Historias de la Bernardi sur les premiers aventuriers italiens émigrés en Colombie. A 12 ans le Mexicain Daniel Saldaña Paris et Le Bal et le feu (Polidoro), un roman intime sur la nouvelle rencontre, après de nombreuses années, de deux amis. À 17 heures Vittorio del Tufo et L’affaire Virgilio (Colonnese) ; en même temps Angèle Luce participe à la présentation du livre d’Antonio Sciotti et Giovanna Castellano Angela Luce – L’ultima diva (Bascetta). À 19 ans Vladimiro Bottone avec Le Poids du sang (Solferino).

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