Les livres, voici les best-sellers de la semaine (mais c’est vraiment triste). Qu’est-ce que tu en penses? – Turin Nouvelles

Qu’y a-t-il dans les charts cette semaine ? Quelles nouveautés avons-nous à la bibliothèque ? Et est-ce que ça vaut vraiment le coup ? Essayons de le découvrir ensemble, en nous appuyant sur Top5 du classement Ibuk (spoiler : il y a peu de choses à apprécier…).

Il arrive à la librairie et vole immédiatement au premier plan Cristina Cassar Scalia avec “L’alezan des cent chevaux” (Einaudi, 18,50 euros)

Nouvelles aventures de la série des vice-commissaires Vannina Guarrasi, traitant d’un meurtre sous un arbre centenaire mais aussi, le synopsis nous prévient, des problèmes de sa vie privée et d’un voyage vers un “lieu de l’âme”. Je crois que l’enquête devra alors être faite par l’ancien commissaire à la retraite…

Maintenant, la tendance des prétendus noirs italiens est la suivante, habituons-nous-y. Pratiquement des dieux romance avec le crime

En deuxième position se trouve l’un des phénomènes de la saison éditoriale passée, Francesca Giannone avec “Demain, demain” (Nord, 19 euros). La révélation avec “Le Facteur” (c’est-à-dire l’histoire de sa grand-mère, le premier facteur de Sicile et peut-être d’Italie, une excellente chose à écrire sur ce que l’on sait. On le dit dans toutes les écoles d’écriture) est précédée de un roman que la couverture moitié Harmony moitié Maria Venturi vous ferait déjà rejeter. Histoire dramatique de deux frères, contraints d’abandonner l’usine fondée par leur grand-père : il part par fierté pour commencer une nouvelle vie, elle reste toujours par fierté « parce que c’est ma maison ». Mais demain… (mon Dieu).

En troisième lieu une grande certitude, c’est-à-dire Fred Vargas avec “Sur la pierre”, en espérant que la grande écrivaine française se soit un peu remise sur les rails, après quelques dérapages qualitatifs… En tout cas, elle vend toujours beaucoup. Et au moins, ce sont de vrais noirs.

En quatrième et cinquième position, ce qui semble être un dialogue absurde si vous le lisez ci-dessous. “Quand le bonheur commence” (Mondadori, 19,50 euros) par la star du web et du débrouillardise Gianluca Gotto (beaucoup de bons conseils, une philosophie importante, une bonne communication, puis la littérature c’est une autre affaire) et “Quand tu meurs, c’est mon tour” du Zerocalcare, désormais répétitif et fastidieux.

Bonne lecture, si vous le pouvez. Nous sommes convaincus que la saison estivale apporte encore quelque chose de génial, au moins à lire en vacances. Qu’en penses-tu? Quels livres aimez-vous ? Écrivez-nous dans les commentaires sous l’article ou sur nos réseaux sociaux.

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