Le Diable, les trains pour enfants et Fernando Bassoli, maire de Carpi à Latina

Mattarella et Germano Nicolini

Le cas Nicolini-Don Pessina, le «les trains du bonheur» et le maire de Latina de Carpi : événements extraordinaires, en Émilie ou par les Émiliens, sujet des trois livres qui seront présentés sous le titre C’est arrivé en 46 – en référence à l’année à laquelle remontent les récits, cette année 1946 exceptionnelle du vote des femmes, de la République et de l’Assemblée constituante. Ça commence mardi 19 mars avec Cent ans de justicedédié à Allemand Nicolinile commandant partisan Diable, ancien capitaine de l’armée et maire de Correggio, au centre d’une conspiration politico-judiciaire choquante qui l’a vu reconnu coupable innocemment de meurtre et réhabilité 50 ans plus tard. Les auteurs en parleront : Maximum Storchide l’Istoreco de Reggio, e Fausto Nicolini, fils de Germanus. Le volume reprend et intègre celui publié en 1994 par le même Diableen l’intégrant à ce qui s’est passé ensuite : l’acquittement, la restitution des droits civils et des grades militaires, surtout le retour à la vie publique et l’engagement à défendre et diffuser les valeurs de la résistance, comme le 25 avril 2017 à Carpi, devant le Président. Sergio Mattarella. Le deuxième soir, mercredi 27 marssera dédié à ces convois d’enfants venant des villes détruites et affamées par la guerre, organisés par le PCI et l’Udi avec l’Anpi et la CGIL, pour être hébergés pendant quelques mois dans des familles de notre région et d’autres régions : les soi-disant les trains du bonheurselon une définition efficace attribuée à la zone de Carpi Alfeo Corassorimaire de Modène. Cécilia Anceschivice-président de l’Anpi de la ville, édité Les trains du bonheur à Correggio. Histoires de solidarité et d’hospitalitésur l’expérience similaire à celles vécues ici et dans de nombreux autres lieux : ce sera également l’occasion de voir des images et d’entendre des témoignages sur l’hospitalité dans la région de Carpi.

Fernando Bassoli

Enfin, mercredi 3 avrilune histoire oubliée ou méconnue : celle de Fernando Bassolide Carpi et directeur du CMB, qui a émigré dans les années 30 à Littoria (aujourd’hui Latina) et en est devenu le premier citoyen à la Libération: le maire de la reconstruction et de la renaissance, comme Losi pour Carpi, à qui le journaliste Lycie Berger a dédié le livre Fernando Bassoli, premier maire de la ville de Latina. Son fils, Carlo Bassoli, sera également présent avec l’auteur pour raconter l’histoire de ce personnage extraordinaire.

Les réunions de Un 46 est arrivéorganisé par la Municipalité, aura lieu à l’auditorium Loria (via Rodolfo Pio 1) : à partir de 21h, entrée gratuite.

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