Fin de vie, recours du gouvernement contre l’Émilie-Romagne : c’est un affrontement

Fin de vie, recours du gouvernement contre l’Émilie-Romagne : c’est un affrontement
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Il y a également eu un débat houleux sur le thème de l’avortement, Meloni : “Nous voulons garantir que la loi 194, qui garantit déjà le libre choix, soit pleinement appliquée”

19 avril 2024

L’affrontement entre la majorité et l’opposition sur les questions de fin de vie et duavortement. Le premier est au centre d’un appel au TAR présenté par le gouvernement contre la décision de la Région Émilie Romagne sur le suicide médicalement assisté, tandis que sur le second, à la Chambre, une partie de la Ligue prend ses distances avec le gouvernement. En effet, certains députés de la Ligue du Nord se sont abstenus lors du vote sur un agenda du Parti démocrate, de toute façon rejeté, qui demandait de garantir que l’amendement présenté par la FdI sur l’avortement dans le cadre du décret Pnrr (qui prévoit la présence du Pro Les comités de vie dans les centres de conseil) n’ont pas créé de limites à la pleine application de la loi 194.

« Ce qui se fait actuellement, c’est veiller à ce que la loi 194ce qui déjà garantit le libre choixavoir mise en œuvre complètecontrairement à ce que dit l’opposition”, souligne dans la soirée le Premier ministre Giorgia Melons de Bruxelles.

En fin de vie, c’est désormais un affrontement frontal entre l’exécutif et l’Émilie-Romagne : le 12 avril, la présidence du Conseil des ministres et le ministère de la Santé ont déposé un recours auprès du TAR régional contre la gestion de la santé pour Santé personnelle, à demander l’annulation des résolutions du conseil qui mettaient en œuvre le suicide médicalement assisté dans la zone. Les raisons, rapportées sur plus de 20 pages du document, explique Valentina Castaldini, conseillère régionale de Forza Italia, mettent en évidence le manque absolu de pouvoir de l’institution sur le sujet, et le caractère contradictoire et illogique des raisons introduites dans les lignes directrices envoyées aux entreprises de santé pour la gestion du suicide médicalement assisté. « Il y a un mois, le 11 mars – explique Castaldini à LaPresse – j’ai fait appel au TAR, notifié à la Région, et maintenant, avec l’appel du gouvernement, le front contre un acte qui ne peut même pas être pris en considération s’élargit. Une résolution met en œuvre une loi nationale ou régionale, mais ici il n’y a pas de loi, Bonaccini a décidé de prendre une résolution, également par peur du vote, comme cela s’est produit en Vénétie. Il nous faut maintenant comprendre si nous pouvons demander la fusion des deux recours, le nôtre et celui du gouvernement. » En février dernier, le conseil régional a approuvé deux résolutions sur l’accès en fin de vie et a adressé aux établissements de santé des lignes directrices pour la gestion des demandes d’aide médicale au suicide.

Le Parti démocrate lève ses boucliers: « Appel idéologique, bon pour l’Émilie-Romagne qui met en œuvre l’arrêt de la Cour constitutionnelle sur le droit important à une fin de vie digne. Faisons une loi au Parlement”, déclare la secrétaire Elly Schlein. Pour Stéfano Bonaccini, le président et gouverneur de la Région, « le gouvernement fait campagne sur la peau des gens. Au lieu de se soucier de donner une loi au pays et aux gens qui vivent dans des conditions dramatiques, il choisit même de boycotter l’Émilie-Romagne qui exécute la sentence de la Cour Constitutionnelle”. Bonaccini promet que “l’Émilie-Romagne défendra ses actions et surtout le droit du patient en fin de vie à décider lui-même, sans avoir à demander l’autorisation au gouvernement et à la droite”. Plusieurs autres représentants du Démo et de l’Avs attaquent la décision du gouvernement, tandis que la majorité est attaquée depuis des jours à la Chambre pour l’amendement sur les consultants au décret Pnrr souhaité par la FdI. Et justement à l’ordre du jour sur cet amendement, 15 des 37 députés de la Ligue du Nord choisissent de s’abstenir. Cependant, la Chambre a rejeté l’ordre du jour par 93 voix pour, 117 contre et 18 abstentions, mais l’abstention des membres de la Ligue du Nord, dont le chef du groupe Riccardo Molinari, ça a fait du bruit. “Comme toujours sur les questions éthiques, nous avons laissé la liberté de conscience, et donc il y a eu ceux qui ont suivi les instructions du gouvernement et ceux qui se sont abstenus”, a commenté Molinari lui-même dans Transatlantico peu après le vote.

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