merveilleux pique-niques de printemps dans les Marches

Nous sommes dans les semaines idéales pour les pique-niques et les sorties. Surtout dans la région des Marches qui manifeste également son pluriel dans ses nombreux paysages. Les panoramas créés par une nature impétueuse ou façonnés par le travail des propriétés collectives et des agriculteurs sont des prétextes à des détentes bonnes pour le corps et l’esprit. Mais ils sont aussi sources de diversité bioculturelle qu’il faut lire à travers leurs produits typiques. Voici donc une invitation à déambuler la nappe dans le sac à dos dans des endroits magnifiques, à protéger, inscrits sans surprise au Catalogue national des paysages historiques ruraux.

Le premier pas

Le premier arrêt est le Piagge, près des murs d’Ascoli Piceno. Un lieu extraordinairement emblématique de la relation historique et intense entre ville et campagne caractérisé par une mosaïque de terrasses où surgissent potagers, oliveraies et vignobles. A déguster en sirotant un verre de Passerina, Pecorino ou Rosso Piceno DOP. La deuxième étape est le plateau de Macereto, 3 mille hectares entre Ussita, Visso, Acquacanina, Fiastra, Fiordimonte et Pieve Torina, qui se distingue par la présence toujours de pâturages. Le royaume du Pecorino des Monts Sibillini n’est pas un hasard s’il s’agit d’un Présidium Slow food qui hérite des arômes du bois de hêtre ou de chêne sur lequel il est posé. Giovanni, Mirko et Luca de l’Azienda Delizie des frères Angeli le produisent à Capriglia. Ils élèvent des moutons Comisana, Sarda et Sopravissana ainsi que des bovins frisonnes et Pezzata Rossa à l’état semi-sauvage. A déguster également les autres fromages au lait cru qui sentent les herbes de montagne et un premier sel magistral. Dans la région de Macerata, la nappe devrait être placée dans les oliveraies de Coroncina qui se développent en grande partie dans la commune de Caldarola mais touchent également Belforte del Chienti et Serrapetrona. Ils vivent en association avec des forêts de chênes et des vignobles anciens. Ils donnent une huile d’olive extra vierge réservée aux grands connaisseurs. De couleur verte intense avec des notes d’artichaut accompagnées de tons herbacés et a un goût sucré mais seulement au début puisqu’une amertume et un piquant intenses et persistants prédominent ensuite. Dans la région d’Ancône, l’arrêt se trouve sur les collines de Maiolati Spontini. Ici aussi, la co-présence de « polycultures agricoles et espaces boisés » prévaut. Des terres qui témoignent d’authentiques histoires de métayage où l’on peut cultiver des oliviers, des vignes, des céréales, avoir une petite cour et élever des porcs. Si aujourd’hui c’est la multifonctionnalité, hier c’était la survie. Des paysages à observer avec un sandwich au ciauscolo, salami au lard de Fabriano, magnifiquement interprété depuis 1991 par Gherardo Benedetti à la Bottega-Osteria delle Delizie à Moie. Quelques kilomètres et voici Loretello, l’un des neuf splendides châteaux d’Arcevia. Emblème du lien entre cultures et habitats dominants. Les principales cultures ici sont l’épeautre, le maïs, les gesses à déguster dans les pâtes froides et les salades et avec des touches de polenta, évidemment de l’Ottofile de l’ancienne Roccacontrada dont l’entreprise est Marino Montalbini à Magnadorsa.

L’emplacement final

Enfin, le sixième arrêt se situe dans la plus grande Cerreta d’Europe, au cœur du parc Sasso Simone et Simoncello, entre Sestino, Piandimeleto, Frontino, Carpegna et Pennabilli. Ici on bouge avec le sandwich farci du Prince des jambons, le Carpegna Dop. Fabriqué à la main, il possède un bouquet qui apprécie les vents forts et constants qui enivrent la région.

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Courrier Adriatique

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