14 suspects, dont des médecins et des infirmières, font l’objet d’une enquête

Le sien en est un une mort dont les contours sont actuellement inexplicablesce qui a déjà coûté 14 avertissements aux médecins, infirmières et obstétriciens (agents sociaux et de santé) dehôpital Miséricorde de Grosseto. Il vient d’avoir 32 ans, Mor Awa Diop, Migrant sénégalais arrivé en Italie avec des moyens de fortune, demandeur d’asile : il est littéralement décédé du jour au lendemain, dans le sens où ils l’ont hospitalisé la veille pour une pathologie apparemment mineure et le lendemain il n’était plus là. Ce qui s’est passé? Le parquet n’y voit visiblement pas clair et a ordonné une autopsie, ce qui entraîne inévitablement la vague de personnes inscrites au registre des suspects d’homicide involontaire. Les médecins légistes de l’Université de Sienne diront alors s’il y a des responsabilités et, si oui, de qui il s’agit.

L’homme était arrivé en Maremme avec l’une des nombreuses vagues migratoires des dernières années. J’avais travaillé dans une ferme à Cinigiano et avant cela, il avait participé à un projet bénévole dans la zone archéologique de Roselle, l’une des colonies étrusques les plus importantes. Comme tant d’autres, il est resté anonyme, englouti par le quotidien. Puis, le jeudi 11 avril, une situation décidément inhabituelle est réapparue : ça agaçait les automobilistes qui passaient sur l’Aurelia au nord, à la périphérie de la ville.

Beaucoup avaient appelé la police municipale, dénonçant le jeune migrant qui il a fait une crise dans la ruese jetant sur les voitures qui passent et on comprend pourquoi, sachant qu’il n’y en a pas eu d’autres dans son passé symptômes de crise nerveuse. Les policiers qui ont répondu l’ont trouvé dans état confusionnel et l’a donc accompagné à l’hôpital pour les investigations nécessaires. Ce qui s’est passé ensuite est encore difficile à comprendre.

Mor Awa Diop était gardé toute la nuit pour observationmais le lendemain matin, il est décédé sans qu’une cause plausible ait été trouvée, surtout pour un grand gars de seulement 32 ans. D’où la communication au parquet, qui, avec le procureur de service Federico Falco, a ordonné l’autopsie. Le professeur s’en chargera Mario Gabbrielli, directeur de l’institut de médecine légale de Sienneet le Dr Maria Serena Verzuri.

Comme c’est l’usage dans ces situations, le magistrat a inscrit au registre des suspects les 14 médecins, infirmiers et agents de santé qui ont suivi le migrant tout au long de son parcours hospitalier. C’est ce que l’on appelle dans le jargon judiciaire des avis d’enquête « techniques » : pour l’instant ils n’indiquent pas un soupçon de responsabilité mais ont pour seul but de permettre à toute personne susceptible d’être impliquée dans les investigations de désigner son propre expert. Le doute fondamental demeure : comment et pourquoi le jeune Sénégalais est-il mort ?

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