«Eni construira à Crotone un centre de recherche à valeur scientifique innovante»

«Eni construira à Crotone un centre de recherche à valeur scientifique innovante»
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CROTONE «La détermination du général Errigo, commissaire à la bonification, d’accélérer le processus a généré un débat très intense. Mais lorsque les débordements émotionnels et les idéologies prédominent, on risque d’échapper au débat sur les véritables enjeux qui devraient le qualifier. En revanche, on a trop longtemps attaché une valeur thaumaturgique à la bonification, résolvant automatiquement la crise économique, sociale et sanitaire à laquelle le territoire est désormais confronté de manière chronique”. L’Association Médicale de Crotone l’écrit. «Notre propriété politique s’est affirmée sporadiquement – ​​affirme l’Association Médicale de Crotone – qui, loin de considérer la réhabilitation comme une opportunité providentielle, explore son potentiel réel et ses incontestables contradictions dans le but de l’orienter vers des destinations vraiment favorables à notre réalité. Peut-être une résignation ainsi qu’une acceptation injuste de la subordination du pouvoir public au pouvoir financier. Ces dernières semaines, une vive tension dialectique s’est manifestée sur les contraintes liées aux déchets de décontamination : des voix locales s’opposent à la volonté d’Eni de les éliminer dans une décharge locale. Et pendant ce temps, tandis que ce différend se poursuit, non sans nos bonnes raisons et nos inévitables bouleversements émotionnels, la nouvelle de l’appel d’Eni au TAR de l’opposition régionale et locale à la modification du Paur est révélée à ces heures. Acronyme qui signifie Prestation d’Autorisation Régionale Unique et sur la base duquel il est interdit de livrer « sur place » les déchets présents dans la zone industrielle désaffectée. Sans doute un nouveau revers dans le processus de décontamination tant attendu qui évoque, à la fois, des préoccupations sanitaires sacro-saintes et des perspectives de développement économique indispensables. L’association médicale ne peut pas faire preuve d’indifférence face à ces questions. En effet, il est obligé d’exprimer certaines de ses propres appréciations. Il s’agit d’un devoir prévu à l’article 5 du Code de déontologie médicale. Ceci revient essentiellement, et évidemment très à juste titre, à reconsidérer le rôle du médecin en reconnaissant l’obligation de comprendre, dans la promotion de la santé, tous les éléments qui contribuent à la définir : environnement de vie, l’emploi, les niveaux d’éducation et l’équité sociale. En vertu de cette inspiration doctrinale, notre Ordre ne peut qu’affirmer, avec l’inévitable réappropriation, celui de soutenir la prudence politique, ponctuellement interprétée par les Administrations Locales et Régionales qui, en limitant au maximum les risques pour la santé collective, savent comment de poursuivre avec ténacité et avec le potentiel de développement social et économique qui en découle, qui eux-mêmes sont tout sauf étrangers à la protection de la santé elle-même, comme le soutient d’autre part l’OMS dans la définition même de l’état de santé. Une demande péremptoire à Eni semble également très utile et nécessaire, comme compromis de « résolution » sain à la question séculaire : la création dans notre ville d’un Centre de Recherche de valeur scientifique/technologique innovante qui examine la relation entre la présence de certains gaspillage et apparition de pathologies néoplasiques. D’autant plus que nous ne disposons pas encore d’un registre des tumeurs d’une intégralité statistique et analytique actualisée et qui suive les données postérieures à 2013, grâce auquel la corrélation probable entre les polluants identifiés et certains types de pathologies oncologiques et malformations néonatales pourrait être confirmée ou infirmée. , qui devraient être mieux vérifiés sur des données plus larges et plus complètes. Et surtout, nous devons exiger, en le considérant comme officiel d’un accord définitif avec Eni, le renforcement de nos structures de santé, à commencer par notre hôpital. L’opportunité de contribuer à redéfinir le redéveloppement de notre système de santé avec d’autres acteurs serait une source de satisfaction institutionnelle et éthique pour notre Ordre. Viatique – conclut l’Ordre des Médecins de Crotone – pour explorer des horizons plus clairs de bien-être, au sens général du terme et en même temps honorer le sacrifice de ceux qui auraient été privés de la vie à cause d’une exposition prolongée à des dangers mortels. polluants”.

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