Région Basilicate et Bardi travaillent sur le nouveau conseil

Après avoir archivé le vote qui a confié la gestion politique de la Basilicate à la coalition de centre-droit dirigée par Vito Bardi, il est temps pour le gouverneur lucanien reconfirmé de travailler sur la composition du conseil régional.

Une tâche qui doit être gérée avec équilibre, à la fois pour donner le crédit aux partis qui ont mené à la victoire, mais aussi en équilibrant les rôles et les nominations avec l’élargissement de la coalition à d’autres entités politiques qui, pour la première fois, sont venues proche du camp du centre droit, à savoir Action et Italia viva.

Mais allons-y dans l’ordre : Fratelli d’Italia, le premier parti de la région, a obtenu un consensus de 17,39, suivi par Forza Italia, avec 13,03, la Ligue, avec 7,81 et par Azione avec 7,51. Ainsi, dans la composition du parlement lucanien, les « Meloniens » seront représentés par quatre conseillers, trois pour les Azzurri et deux représentant chacun la Ligue et l’Action.

En plus de la présidence du Conseil, cinq départements sont disponibles, c’est pourquoi Bardi devra gérer et attribuer six postes de direction. Si l’on part de l’expérience de 2019, lorsque la Ligue, avec plus de 20% du consensus, a amené six conseillers au Conseil, gagnant la présidence et deux départements, il serait plausible d’imaginer que le parti actuel avec une majorité relative , c’est-à-dire les Frères d’Italie, pourraient avoir droit à un peu moins de postes, à la fois en raison de la différence de consensus obtenu, mais surtout en raison de l’élargissement de la majorité.

En effet, Bardi devra reconnaître le mérite, traduit en missions, certes à l’Action, mais aussi à la projection d’Italia viva dans les listes, c’est-à-dire la Fierté Lucanienne qui a élu le Renzian Mario Polese, à sa troisième expérience consécutive parmi les sièges de Viale. Verrastro et déjà vice-président du Conseil régional de la XIIe législature.

Par conséquent, une reconstruction plausible pourrait conduire Bardi à attribuer deux postes à Fratelli d’Italia – parmi ceux-ci il faut mentionner le quota rose de la femme la plus votée de la Région, Maddalena Fazzari – alternativement avec deux départements ou avec la présidence du conseil et un département. Ce raisonnement exclurait cependant Carmine Cicala – le plus élu de tous les Meloniens – et Cosimo Latronico, conseiller sortant pour l’environnement mais surtout homme de grande expérience politique, qui dans la législature précédente a gagné la confiance et estime de Bardi, pour laquelle le gouverneur ne se passerait guère de sa présence au conseil.

Un département pourrait être attribué à Forza Italia (qui a réélu les deux conseillers déjà responsables des activités de production de Cupparo et Casino). Les Azzurri n’auront peut-être pas d’autres prétentions, à la fois parce qu’ils sont le parti qui représente déjà le président, mais aussi, de ce fait, pour éviter de compliquer davantage le travail de Bardi.

Une position également pour la Ligue qui, compte tenu du ministère exercé par Salvini, ainsi que du rôle de Pasquale Pepe comme conseiller pour le Sud du leader de la Ligue du Nord, pourrait légitimement aspirer aux infrastructures, ainsi que pour l’Action qui voit en Marcello Pittella, non seulement le membre le plus élu de la coalition, mais aussi le rapport de force pour la victoire finale.

À la lumière des accords programmatiques conclus entre Bardi et Renzi, Orgoglio Lucano pourrait enfin occuper un dernier poste, avec une éventuelle présidence du conseil confiée à Polese.

Mais dans ce raisonnement, il y a toujours l’incertitude des nominations externes, droit légitime reconnu au président du conseil.

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