28 avril 2024 à 14h41
Ces derniers jours, la salle de réunion de l’institut Galvani Iodi de Reggio Emilia a accueilli une simulation de procès pénal sur une affaire de vengeance pornographique, dans le cadre du processus de légalité dans les écoles promu par la sous-section de l’Association Nationale des Magistrats de Reggio Emilia.
Silvia Guareschi, juge des enquêtes préliminaires du Tribunal de Reggio Emilia, y a participé ; les avocats du Tribunal de Reggio Emilia Vainer Burani, Mara Greco, Francesco Tirelli, Maurizio Trasatti, l’avocat Stefano Catellani du Tribunal de Parme et juge honoraire au Tribunal de Reggio Emilia ; les stagiaires Giada Agnello et Letizia Trasatti. Étaient également présents à la matinée le chef adjoint Antonio Pugliano et l’assistant choisi Alessandro D’Antonio, employé par le commandement de la police locale de Reggio Emilia.
Au cours de la matinée, les rôles de prévenu, victime/partie civile, avocats, juges non professionnels et témoins ont été joués dans le cadre d’une affaire de diffusion illicite d’images sexuellement explicites en application de l’art. 612 ter du code pénal, ce qu’on appelle la vengeance pornographique.
Les enfants ont vécu en direct ce qu’est un procès et comment un crime est reconstitué et ont écouté les explications des professionnels présents concernant les règles qui régissent les rôles de l’accusation et de la défense et les autres dynamiques qui affectent un procès pénal.
L’initiative fait partie des projets d’éducation civique de l’institut réalisés par les professeurs, le professeur Laura Spallanzani et le professeur Salvatore Corcione, qui ont inscrit cette journée dans un processus plus large qui a commencé par des rencontres préliminaires et dont le but est de favoriser l’acquisition de l’importance de respecter les normes juridiques et, plus généralement, les règles qui régissent la coexistence démocratique d’une société civile. L’objectif est d’apporter une contribution concrète pour faire face à l’urgence éducative qui frappe notre société dans laquelle l’absence de peur avec laquelle agissent les nouvelles générations s’accompagne trop souvent d’une inconscience déconcertante des conséquences qui peuvent découler de leurs actes.
