Sécurité au travail, la charte fondamentale de la formation est née à Bagno a Ripoli

Sécurité au travail, la charte fondamentale de la formation est née à Bagno a Ripoli
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Le président de la Région Toscane est le premier signataire de la charte fondamentale de formation à la sécurité au travail de Bagno a Ripoli (Fi). Le document a été présenté ce matin lors d’une initiative publique à la Mairie de la Commune de la ceinture métropolitaine florentine à l’occasion de la Journée mondiale de la sécurité au travail.

La Charte est née d’une idée de Matteo Micheli, citoyen de Ripoli, technicien de prévention de l’entreprise USL Toscana Centro, récompensé en 2021 par le titre de Chevalier du Mérite de la République italienne pour son engagement en faveur de la sécurité au travail. Elle a l’ambition d’agir comme une boussole au service des entreprises et des institutions, publiques comme privées.

Le maire de Bagno a Ripoli et la cinquantaine d’électeurs qui travaillent sur le projet depuis février dernier l’ont également signé ce matin.

Le Président de la Région s’est dit fier que ce chemin parte de la Toscane et a tenu à souligner combien la Charte de Bagno a Ripoli est le résultat d’un travail d’équipe extraordinaire. Pour le président, il s’agit d’un travail sérieux et en profondeur qui sera une source d’inspiration pour une société qui permet de travailler en toute sécurité, de plus en plus attentive à la culture de prévention et de formation, dans le respect des préceptes mêmes de la Constitution italienne. Cette initiative n’est pas seulement un document formel mais incarne l’engagement concret de chacun à protéger les droits et le bien-être des travailleurs, c’est un engagement substantiel qui est pris envers chaque travailleur. La sécurité au travail n’est pas seulement une question de respect des lois et règlements, mais nécessite un travail constant de chacun. Le président a conclu en rappelant qu’un travail digne et sûr est l’une des pierres angulaires sur lesquelles bâtir un avenir plus équitable et durable.

La Charte est développée en quarante-neuf articles répartis en 5 chapitres (principes fondamentaux, matières, planification éducative, dispense éducative, évaluations). Il définit les principes fondamentaux d’une formation en matière de sécurité, d’hygiène et de santé au travail, pour qu’elle soit vraie, éthique, responsable et durable ; établit le caractère central de la planification éducative, des critères d’évaluation de son efficacité et de la diffusion de la culture de prévention.

Faisait également partie du groupe “constituant” – composé d’experts en sécurité au travail, de syndicats et catégories professionnelles, d’institutions et d’entrepreneurs – figurait également Antonio Boccuzzi, ancien parlementaire de deux législatures, seul survivant de la catastrophe de Thyssenkrupp en décembre 2007, qui a coûté la vie de sept ouvriers. Lui, connecté depuis Turin, a pour tâche de lire l’introduction de la Charte, avant de signer le document.

À partir du 1er mai, la Charte peut être consultée et trouvée en ligne, accessible à tous, sur le site http://cartafondamentaleformazione.it

Note. Le communiqué a été rédigé sous une forme impersonnelle dans le respect des dispositions d’égalité prises lors de la convocation des rassemblements électoraux pour les élections européennes et administratives des 8 et 9 juin 2024.

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