Piganzoli : le premier Giro d’Italia entre buts et rêves

Le compte à rebours avant les débuts de Davide Piganzoli sur le Giro d’Italia est presque terminé. Aujourd’hui (lundi), il reviendra de la colline, il fera un court arrêt chez lui puis se rendra à Turin avec d’autres camarades de Polti-Kometa. L’Italien né en 2002 est, avec Pellizzari, l’avenir de l’Italie dans les courses par étapes. Pas de pression, mais la conscience que dans le processus de croissance nous avons atteint le point de nous pencher sur le cyclisme des grands et essaie d’y mettre les pieds.

«Aujourd’hui – raconte Piganzoli depuis chez moi – j’ai fait les dernières quatre heures et demie d’entraînement avant de partir pour le Giro. Une belle séance d’entraînement intense, avec beaucoup d’intervalles et derrière le moteur. La meilleure façon de se charger un peu et d’obtenir un rythme de course élevé. Depuis le Tour des Alpes, je travaille dur pour trouver l’éclat et le coup de pédale droit.”

Piganzali a le Giro en tête depuis sa préparation hivernale
Piganzali a le Giro en tête depuis sa préparation hivernale

Écraser

Les rumeurs se succèdent depuis le début de l’année jusqu’aux journées roses du Giro. Piganzoli était l’un des noms possibles que Polti-Kometa aurait pu apporter au départ de Turin. Le natif de la Valteline est prêt, 2023 lui a été mis à profit pour faire définitivement un pas vers le professionnalisme. Alors que ce début d’année 2024 a été utile pour avoir les dernières certitudes.

«Depuis l’hiver – continue-t-il – je m’entraîne pour ce grand événement. Tout a été calculé pour être au top pour mon premier Grand Tour. Nous avons eu de bonnes périodes de préparation en Espagne et toutes les courses organisées jusqu’à présent avaient pour but de me présenter au mieux pour le Giro.”

Sa première victoire professionnelle est arrivée à Antalya
Sa première victoire professionnelle est arrivée à Antalya
Vous avez déjà derrière vous 23 jours de course, avec un calendrier important.

Vrai. Même en Turquie, où j’ai remporté ma première course professionnelle, j’étais fort. Il ne faut pas regarder le niveau de la course, mais la performance en général. En fait, j’ai enregistré de bons numéros et j’en suis ressorti très motivé.

Ensuite, vous êtes passé à Tirreno-Adriatico, la première course par étapes du WorldTour.

Même alors, j’ai bien bougé et les sensations étaient encourageantes. Le niveau était plus élevé, mais j’ai maintenu la performance que j’avais enregistré en Turquie.

Après Tirreno, tu as “disparu” pendant un mois, jusqu’à ton retour dans les Alpes, qu’as-tu fait ?

J’ai fait un bon travail derrière moi avec l’équipe en vue du Giro. Nous étions en retraite sur le Teide dans le but de descendre prêts et avec de bonnes jambes. Je n’ai pas brillé au Tour des Alpes, mais c’est vrai. Dans le Trentin, l’objectif était de mettre le rythme de course dans les jambes et de trouver le bon coup de pédale en vue des finitions de ces journées.

Tirreno-Adriatico a été la première course par étapes WorldTour de Piganzoli
Tirreno-Adriatico a été la première course par étapes du WorldTour de Piganzoli
Quelles étaient les sensations ?

Durant tous ces mois, ils ont toujours été positifs, Je n’ai eu aucun revers dans la préparation et ma jambe a grandi de jour en jour. J’arrive prêt.

Le premier Giro d’Italia, quelles émotions ressentez-vous en le parcourant ?

Grand, voire très grand. J’ai hâte de voir la présentation des équipes, mais je n’ai aucune pression sur moi. Je suis quelqu’un qui a toujours eu l’habitude de courir sereinement et sereinement, je veux aussi le faire sur le Giro.

Qu’est-ce qui vous fait le plus peur ?

Les trois semaines de course. Je n’ai jamais affronté des courses aussi longues, mais nous avons très bien travaillé pour nous mettre en forme avec beaucoup de terrain derrière nous, surtout au Teide.

En mars, il a effectué un stage avec l’équipe du Teide.
En mars, il a effectué un stage avec l’équipe du Teide.
Au lieu de cela, le plus grand stimulus ?

Soyez là. C’est le rêve que j’ai depuis que je suis enfant, donc je n’ai pas l’impression de devoir trouver d’autres raisons. Je veux juste bien faire.

Ça passe aussi près de chez toi, dans l’étape de Livigno, qui sourit à un grimpeur comme toi.

Beaucoup d’amis, ma famille, ma copine et bien d’autres personnes viendront me voir. J’ai hâte de sentir leur chaleur. Ce sera une journée difficile, mais je ne me cache pas : l’objectif de ce Giro est d’essayer de viser quelques étapes.

Gagner en début d’année vous a-t-il donné plus de notoriété ?

Oui, mais je sais que ce sont deux races très différentes. Pour gagner le Giro, il faut aller vite et aussi avoir beaucoup de chance. En effet, il ne faut pas avoir de malchance et rester lucide dans les moments cruciaux. Je peux apprendre beaucoup de mes coéquipiers, il y a ceux qui ont déjà gagné le Giro et qui peuvent me donner d’excellents conseils. Nous sommes un joli mélange de jeunes et d’expérimentés.

La dernière course avant le Giro était le Tour des Alpes
La dernière course avant le Giro était le Tour des Alpes
Maintenant, direction Turin ?

Le 1er mai j’y rejoindrai l’équipe et on se mettra dans l’ambiance. On va démarrer très fort avec une première étape qui va être très nerveuse, alors que dans le second vous montez déjà. L’arrivée à Oropa pourrait en blesser plus d’un.

Que ressentez-vous en affrontant de grands grimpeurs comme Pogacar et bien d’autres ?

Je suis très excité, pouvoir rivaliser avec des coureurs de ce calibre est un grand honneur, espérons que nous réussirons.

Alors bonne chance et à bientôt sur les routes du Giro.

Mourir! Et à bientôt.

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