L’AIGLE – ‘Paolina Giorgi’ racontée par Errico Centofanti – « Une femme belle, jeune, intelligente, élégante et célèbre, un après-midi de janvier 1911, entra dans un des lieux à la mode de Gênes et y fut assassinée par un amant rejeté. Il aurait eu 28 ans dans quelques jours. Il s’agit du fémicide le plus sensationnel de la Belle Époque italienne, rapporté depuis des jours et des jours par tous les journaux nationaux. Qui était Pauline ? D’où est-ce qu’il venait? Quelle histoire derrière lui ?
Une question qui ressemble à une invitation. C’est écrit sur l’affiche du spectacle ‘Paolina’ d’Errico Centofanti qui aura lieu le samedi 4 mai au ‘Spazio Rimediato’, à partir de 21h.
«J’étais enfant quand je l’ai rencontrée. Un enfant – dit Centofanti – aussi curieux que tous les enfants, peut-être un peu plus. Elle m’a souri, grâce à son portrait qui brille parmi les tombes du cimetière, où ma mère et moi allions rendre visite à nos grands-parents, etc.
J’ai demandé qui était cette belle dame, mais ma mère, toujours généreuse en enseignement et en explications, était réticente. Cela a changé lorsque j’ai atteint l’âge qui me semblait être le bon pour pouvoir comprendre pleinement le sens de ce qu’elle voulait finalement me dire sur Paolina.
La lumière de ce visage, sa grâce, ce regard doucement hautain, ce lien profond avec le mystère de la réalité, ont fait naître mon désir d’en savoir plus.
Ainsi, après un siècle de silence impudent de la part de la communauté, j’ai publié début 2008 les premiers résultats de mes recherches dans les archives et les bibliothèques de la moitié de l’Italie. En réalité, le monologue a été le premier à être imprimé et ce n’est que maintenant qu’il est devenu un véritable spectacle.
Cependant, Paolina est un univers qui n’a pas encore été suffisamment exploré : les recherches continuent, pas seulement de ma part ; enfin d’autres contribuent aussi à dessiner de nouveaux aspects de l’histoire qui concerne Paolina et pas seulement elle”.
‘Paolina’ par Errico Centofanti
Mise en scène et scénographie par Fabrizio Pompéi
Déguisements Iaïa Centofanti
Gemma Maria La Cecilia est Paolina
avec Elena Floris au violon
Musique par Gustave Mahler et traditionnels développés par Elena Floris