non aux augmentations • newsrimini.it

Le tarif des déchets est destiné à augmenter de 4,15% en 2024 pour les citoyens de la commune de Rimini. Une hausse moindre par rapport aux 4,96% définis par Atersir mais qui n’est toujours pas convaincante La CGIL, la CISL et l’UIL qui ont rencontré l’administration ces derniers jours se plaignant de n’avoir appris l’augmentation des prix que par la presse, après que la municipalité ait exprimé sa volonté de ne pas augmenter la pression fiscale lors des réunions de fin 2023 et ait garanti une discussion avec les partenaires sociaux. Les syndicats ont réitéré à l’administration leur non aux augmentations et ont rappelé que la part des ressources allouées aux concessions tarifaires n’a pas augmenté depuis 2019. Par ailleurs, la CGIL, la CISL et l’UIL se sont plaintes du fait que les 370 mille euros obtenus grâce à la récupération des l’évasion fiscale a été utilisée pour réduire les tarifs pour tous les citoyens et non de manière proportionnelle aux revenus.

La note de la CGIL, du CISL et de l’UIL

En matière de politiques tarifaires, il y a des questions fondamentales qui concernent ATERSIR et ARERA, sans oublier le rôle d’HERA, mais la Commune de Rimini doit faire davantage pour contenir les augmentations tarifaires sur les groupes sociaux les plus vulnérables.
CGIL Rimini, CISL Romagna, UIL Rimini, en collaboration avec les syndicats de retraite SPI, FNP, UILP, ont rencontré l’administration communale de Rimini (représentée par le conseiller Kristian Gianfreda) lundi 29 avril sur l’appel à l’exemption TARI. La réunion a été influencée par les nouvelles en augmentation, apprises par les syndicats uniquement à travers la presse malgré les réunions tenues récemment, sans donc la possibilité réelle d’ouvrir une discussion.
Processus de définition du TARI : une méthode à changer à tous les niveaux
Les trois organisations syndicales ont rencontré la Commune de Rimini à deux reprises, en novembre et décembre 2023. À l’ordre du jour, entre autres sujets, figurait celui du niveau global de la fiscalité locale qui pèse sur les citoyens, avec une attention particulière envers ceux qui sont les retraités, ceux qui travaillent dans des conditions précaires ou qui connaissent généralement une condition de fragilité. La série de réunions s’est terminée en établissant dans le procès-verbal, noir sur blanc, la volonté de l’administration municipale de ne pas augmenter le fardeau fiscal des citoyens, garantissant une discussion avec les syndicats pour encourager les processus de participation et d’innovation dans le gouvernement de la ville. . Même lors de la réunion qui s’est tenue en mars dernier – sur le thème de l’IRPEF – rien n’avait été prévu sur le thème du TARI. Quelques mois après ces réunions, on ne peut s’empêcher de stigmatiser la démarche inverse de la Commune en matière de fiscalité locale et en termes de relations avec les organisations syndicales locales.
Concernant le TARI, il ne fait aucun doute qu’il faut introduire une réforme qui, à tous les niveaux, prévoit une plus grande transparence et une plus grande concertation dans la définition des décisions qui, en cascade, risquent alors d’avoir de graves conséquences sociales.

Revoir les tarifs TARI 2024 pour garantir une plus grande équité sociale
Il est évident que l’augmentation de 4,15%, décidée par la Commission du Ve Conseil de Rimini, est inférieure aux 4,96% établis par l’ATERSIR. Ce que la CGIL-CISL-UIL souligne, c’est tout d’abord que le « Fonds TARI » de la Commune de Rimini, c’est-à-dire la part des ressources allouées aux concessions tarifaires, n’a pas été augmenté par l’Administration depuis 2019 ; entre-temps, les choses ne se sont pas améliorées du tout au niveau économique pour de nombreuses familles de Rimini, il faudrait donc le refinancer qui va bien au-delà des 300 000 euros actuels, devenant ainsi un fonds structurel et non une dotation annuelle comme c’est le cas actuellement . À ce sujet, il convient cependant de souligner que dans la province de Rimini, il existe des communes plus petites que la capitale qui allouent structurellement de plus grandes ressources à cet effet par rapport aux habitants. Les prestations sociales actuelles, convenues avec la CGIL-CISL-UIL en 2019, prévoient dans l’appel du TARI un allègement de 90 % parmi les catégories de bénéficiaires pour les familles dont les revenus de l’ISEE vont jusqu’à 9 000 €. La demande, formulée conjointement par les syndicats auprès de la Commune, est de relever substantiellement ce seuil de revenus de l’ISEE afin d’inclure davantage de familles en situation de difficulté objective. Les syndicats ont appris par la presse que la Commune parviendra à contenir le pourcentage de croissance de près d’un point grâce à la récupération de l’évasion fiscale. Mais pourquoi les 370 000 euros provenant du produit de la récupération de l’évasion fiscale n’ont-ils pas été utilisés proportionnellement aux revenus des citoyens ? La Commune alloue cette somme sous forme de réduction TARI à tous les contribuables, plutôt que de l’allouer aux groupes les plus faibles. Ce n’est pas acceptable, d’autant que la réglementation TARI – pour être honnête – maintient intactes les réductions difficiles à comprendre, comme celles destinées aux logements à usage intermittent (-10%) et aux activités saisonnières (-25%).
Pour de nombreuses familles, une augmentation de 4,15 % de la taxe sur les déchets n’est pas tenable. Pour ces raisons, les syndicats demandent vivement à la Municipalité de reconsidérer ses décisions en la matière et d’appliquer une véritable discussion, notamment sur tout ce qui touche aux politiques économiques et sociales.

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