Fierté du travail, Turin dans les rues pour la justice sociale

Fierté du travail, Turin dans les rues pour la justice sociale
Descriptive text here

Piazza Vittorio Veneto, 9h. Voici le rendez-vous – avec un temps qui, selon la tradition, ne laisse pas tranquille – avec la procession du 1er mai à Turin, organisée par la CGIL, la CISL et l’UIL. Le slogan, comme sur d’autres places du Piémont et du reste de l’Italie, est “Construisons ensemble une Europe de paix, de travail et de justice sociale”. Pluie ou pas, le programme est prêt. Même si pour une fois le tracé devra s’écarter de son tracé naturel et “contourner” la Via Po, avec ses chantiers. Cela commence donc à quelques mètres de la rivière, mais ensuite le grand serpent se déroulera le long de Po Cadorna, Corso San Maurizio, Viale Partigiani, Viale Primo Maggio, Piazza Castello, Via Roma et Piazza San Carlo. Bref, un circuit « large », qui ne renonce pas pour autant à ses lieux historiques. Et cela implique également quelques changements dans les routes, ainsi que dans les services publics.

De 7h à 14h, le transit est interdit sur tout le parcours du cortège, tandis qu’il y aura interdiction de stationner à partir de 1h du matin. Les parkings souterrains sont également fermés à partir de 6h du matin jusqu’à ce que les besoins cessent. Le programme prévoit que le secrétaire général de l’Uil Turin et du Piémont, Gianni Cortese, prononcera le discours final depuis la scène de la Piazza San Carlo. Avant lui, Stefano Portaluri, responsable du quartier Mirafiori du Gi.OC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne), se relayera au micro, puis – pour Cisl Fonction Publique – Daniele Santelli du Mauriziano. Roberta Radetti, responsable de l’hypermarché Carrefour de Moncalieri, parlera pour Uiltucs Commercio et enfin, pour Fiom, Fabio di Gioia, Stellantis Enti Centrali Mirafiori. Tous les représentants de secteurs qui ont montré des souffrances particulières ces derniers mois. Le maire de Turin, Stefano Lo Russo, sera également présent. Mais les manifestations auront également lieu dans d’autres provinces du Piémont. D’Asti à Volpedo, dans la province d’Alexandrie. Mais aussi Romagnano Sesia, Omegna, Vercelli, Borgosesia. Et encore Biella, Cuneo et Novara. Le gouverneur Alberto Cirio sera à Novi Ligure, ville symbole de l’ancienne affaire Ilva.

De retour à Turin, au vu du cortège, il y avait quelques craintes liées au risque d’éventuels affrontements et désordres. Mais c’est précisément dans ce sens que les syndicats ont réitéré leur appel en faveur d’un 1er mai qui soit “inclusif et pacifique, non perturbé par des affrontements et des controverses”. «Nous aimerions que l’on parle du 1er Mai pour son contenu et non pour des épisodes désagréables dont nous aimerions ne pas perturber l’atmosphère de l’événement. Il y a de la place pour tout le monde”, a déclaré Gianni Cortese. Et Gabriella Semeraro, secrétaire générale de la CGIL Turin, de faire écho : « Le thème de la paix caractérise le 1er mai et la paix se pratique également dans la procession. Nous sommes convaincus que cette ville s’éduque, nous l’avons vu aussi l’année dernière.” «Le 1er mai 2024, à Turin, il y a avant tout une volonté de rédemption et de relance, justement au nom d’une Europe plus unie et solidaire. Il existe un désir de paix, de justice sociale et de droits, y compris le droit à un travail digne, protégé et sûr”, a conclu Domenico Lo Bianco, secrétaire général de la CISL Torino-Canavese. Mais après les épisodes liés au G7, ce sont certains représentants du centre social Askatasuna qui ont voulu faire entendre leur voix : « Un garçon, touché par une grenade lacrymogène, est hospitalisé avec un nez cassé : il devra être opéré. sur. Dix autres sont blessés. » Le bilan fait également état de trois policiers blessés et de 50 manifestants identifiés. Les collectifs annoncent leur présence à la marche : “Nous ne laisserons pas le soin aux syndicats”.

PREV Le projet « Apprendre l’art et ne pas le mettre de côté » présenté à Matera
NEXT Cocaïne de Catane à Marsala, 4 condamnations et 7 mises en examen