L’unité du Parti démocrate sur Gengaro était évidente et nécessaire, mais elle ne suffira pas. Avellino cherche un avenir

L’unité du Parti démocrate sur Gengaro était évidente et nécessaire, mais elle ne suffira pas. Avellino cherche un avenir
L’unité du Parti démocrate sur Gengaro était évidente et nécessaire, mais elle ne suffira pas. Avellino cherche un avenir

A Rome, lundi dernier, une démarche évidente mais nécessaire a eu lieu. Le groupe dirigeant du Parti démocrate s’était depuis longtemps regroupé autour de la candidature d’Antonio Gengaro au poste de maire, mais il était nécessaire de sceller l’accord aux plus hauts niveaux, précisément à cause des profondes lacérations qui avaient accompagné cette solution. C’est la politique qui se fait en partis, la politique de la complexité et de la médiation, avec ses temps, ses logiques, ses rituels.

Toute fracture est préparatoire à une recomposition, du moins tant que le devoir d’appartenance l’emporte sur l’égoïsme, du moins tant qu’un parti reste tel. Et aussi fascinantes que puissent être les reconstructions selon lesquelles le sommet romain a servi à assigner les tâches futures pour garantir l’accord, ceux qui connaissent la dynamique de la politique savent que rien n’a été discuté autre que l’évidence, la nécessité de donner une perspective à la recomposition dans clé du gouvernement et du management, une fois la victoire obtenue, selon la logique qu’impose la politique, ou plutôt la représentation.

Antonio Gengaro est le candidat du Parti démocrate et personne, même au moment de tension maximale, n’a jamais remis en question cette vérité. En même temps, Antonio Gengaro, comme ceux qui ont soutenu sa candidature jusqu’à ce qu’il réussisse avec l’intervention décisive du Nazaréen, a toujours su que le Parti Démocrate est avant tout sa classe dirigeante, avec sa force et ses racines, ce sont les conseillers. les représentants municipaux sortants, est la base qui se réfère au conseiller régional Maurizio Petracca, est le parti dirigé par Nello Pizza. Il était évident qu’une recomposition naturelle serait réalisée, mais le fait qu’Antonio Gengaro puisse aujourd’hui compter sur le soutien indéfectible de l’ensemble du Parti démocrate, à commencer par celui des conseillers municipaux sortants, ne redonne aucune certitude au maire de centre-gauche. candidat.

La compacité de l’appareil, pourtant nécessaire, ne suffira pas à garantir la victoire dans une ville consternée, choquée et nauséabonde. Il ne suffira pas de crier, il ne suffira pas de brandir la question morale, l’algèbre de maison en maison ne suffira pas. La force de l’appareil sera mise au service de l’opinion, donc au service d’une proposition crédible, de mots nouveaux, de solutions concrètes. Et puis, une fois scellée la nécessaire recomposition, le véritable défi pour Gengaro et pour le centre-gauche est de repartir avec conviction du programme élaboré sur les tables de centre-gauche depuis plus d’un an, c’est de reprendre ce chemin fatiguant. , pour interpeller la ville sur cette vision selon laquelle elle devrait représenter le véritable ciment de la coalition.

Le centre-gauche ne gagnera pas par l’inertie parmi les décombres. Il ne gagnera que s’il parvient à convaincre les habitants d’Avellino par la force de ses propositions. Et si depuis plus d’un an un petit théâtre inutile n’a pas été monté, si le travail effectué sur les tables a véritablement produit une vision organique de l’avenir, une proposition partagée et ambitieuse, jusqu’à aujourd’hui les habitants d’Avellino ne s’en sont pas rendu compte.

S’il n’y a pas de programme sans politique, la politique est faite par les hommes. Sur les jambes desquels marchent les idées.

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