la concession aboutit devant la Cour de l’UE

Présences russes à vérifier dans une mission datée du 25 novembre 2022 de la Galerie des Offices : le Conseil d’État a en effet renvoyé les documents du litige à la Cour de Justice européenne, pour comprendre s’il y a eu ou non des violations des sanctions européennes envers la Fédération de Russie après l’invasion de l’Ukraine.

L’objet du litige entre deux sociétés consiste en la cession de la concession du service de cafétéria et de petit restaurant du Palais Pitti et des Jardins de Boboli, au sein du complexe muséal des Galeries des Offices à Florence, pour une durée de dix ans. Il s’agit d’un appel d’offres d’une valeur de 9 millions d’euros plus TVA.

Au terme des procédures annoncées par le Ministère de la Culture et les Galeries des Offices (à l’époque où elles étaient dirigées par l’actuelle candidate de centre-droit à la mairie, Eike Schmidt), il y a deux ans Scudieri International srl a été le gagnantmais l’entreprise arrivée deuxième, Opera Laboratori Fiorentini spa avait fait appel au TAR de Florence pour ce prix.

Cependant, en mai 2023, les juges administratifs florentins ont rejeté son recours. Mais ces derniers jours, le Conseil d’Etat conteste le verdict de ses collègues de première instance et a suspendu le jugement relatif à l’appel d’Opera, reportant le tout à la réponse du tribunal communautaire. L’entreprise florentine avait en effet fait valoir que la disposition de l’UE interdisant l’attribution de contrats et de concessions ou la poursuite de contrats avec des entreprises russes était également applicable à l’entreprise florentine. Société Scudieri Internationaldu fait que le conseil d’administration était composé de deux membres sur trois ont la nationalité russe. L’un d’eux, selon le rapport du procès, était également président du conseil d’administration et PDG de l’entreprise. Selon Opera, l’interdiction aurait donc déjà été applicable au moment de la participation à l’appel d’offres.

D’un autre côté, Scudieri srl s’est essentiellement défendue en affirmant que Cependant, les dirigeants russes ne sont pas également actionnaires de l’entreprise. et c’est pourquoi, selon lui, l’interdiction de l’UE ne devrait pas être appliquée.

Les juges du Palais Spada ont décidé précisément pour ces raisons suspendre le jugement demander à la Cour de Justice européenne des éclaircissements spécifiques sur les sanctions de mai 2022 (l’embargo) « parce qu’il n’existe pas de jurisprudence de la Cour de Justice sur le fait précis qui permet de résoudre le point de droit litigieux, son intervention doit être demande de clarification”. La thèse de base de la société thermale Opera Laboratori Fiorentini est que le terme « direction » du règlement européen sur les sanctions après la guerre déclenchée par Poutine en Ukraine fait référence à toute forme de pouvoir de direction, de contrôle, de supervision, d’administration, de gestion et donc, toute influence exercée même de facto par une entité-sujet de nationalité russe.

Pour Scudieri, cependant, il y a une différence entre ceux qui gèrent et ceux qui sont partenaires en droit italien et donc aucune sanction ne serait applicable. La parole est de droit transmise à la Cour de Justice européenne. En substance, l’histoire raconte encore un autre cas – après ceux d’investissements dans la construction par des sociétés basées à Chypre enregistrées au nom de prête-noms – dans lequel des magnats ou des capitaux russes parviennent, malgré l’embargo, à continuer d’investir à Florence.

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