“Réduire de moitié la consommation d’eau du Pô”

Ferrare, 2 mai 2024 – Il l’avenir de la chimie en Italie, il passe par Ferrare. À partir d’aujourd’hui, encore plus. Oui, parce que celui signé par le ministre du Commerce et du Made in Italy, Adolfo Urso et par seize autres acteurs institutionnels, productifs et syndicaux, représente « un modèle de bonne gouvernance du système italien. Un véhicule de compétitivité pour un secteur stratégique, celle de la Chimie, qui n’appartient pas au passé mais regarde vers l’avenir”.

C’est le chef du département lui-même qui prononce ces paroles, comme pour sceller un pas en avant important, et pas seulement pour Ferrare. À tel point que, dans son discours, Urso fait un écart sur tous les secteurs stratégiques du pays – depuis l’industrie sidérurgique jusqu’à l’industrie manufacturière en général – indiquant le protocole signé à l’Institut Pétrochimique de Ferrare comme un “point de repère également pour d’autres secteurs de production”.

La cible, contenue dans le protocole d’accord, est laefficacité énergétique du Pôle Chimie. Sur le plan opérationnel, les actions se répartissent en six axes d’intervention : de la production d’énergie à partir de sources renouvelables et d’échange sur site, en passant par l’efficacité des cycles de production et se terminant par l’efficacité énergétique des bâtiments. Mais l’essentiel – comme le soulignent tous les acteurs – est le plan de réorganisation du cycle de l’eau avec des interventions visant à la récupération et à la réutilisation des eaux de process et de pluie. Pour le moment, c’est l’étude de faisabilité est terminée et, une fois les ressources identifiées, les délais de mise en œuvre sont estimés à deux ans. Le résultat, sur le papier, est étonnant : les prélèvements d’eau du Pô seraient réduits de 53 % (ce qui permettrait d’économiser environ neuf millions de mètres cubes d’eau par an, qui peuvent être utilisés à des fins agricoles et plus encore), la production d’énergie verte et les émissions de dioxyde de carbone seraient réduites. Maintenant, nous devons trouver 43 millions d’euros. En plus de celle de la Commune de Ferrare, il y a eu une collaboration large et transversale. De la Région – avec le vice-président Irène Priolo et le conseiller Vincenzo Collade passage dans la Province, avec le président Gianni Michele PadovaniUnife, en terminant par les secrétaires des syndicats confédéraux, les représentants des entreprises Polo et le « directeur » de toute l’opération, Paolo Schiavina (PDG de la société du consortium de services, Ifm).

« Cet accord – a déclaré le ministre – est la démonstration pratique de la manière dont, grâce à de précieuses synergies, on peut véritablement gérer la transition, en promouvant la compétitivité d’un territoire et du pays en général ». Pour le maire de FerrareAlan Fabbri, il s’agit “d’un projet de site stratégique qui augmentera l’attractivité de notre pôle chimique et donc, s’il est mis en œuvre, favorisera également l’implantation de nouvelles entreprises”. Colla et Priolo la définissent comme « une initiative de grande envergure et prospective en vue de la transition écologique. La chimie est un secteur stratégique, même s’il a souvent été sous-estimé ».

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