VICTOIRE BÉNIE MAIS LE SOURIRE EST À MOITIÉ

Bien. Mais pas très bien car un sourire qui aurait pu être à pleines dents devient plutôt timide, étant donné qu’une victoire qui aurait déjà pu assurer la finale a été compromise par les erreurs individuelles habituelles mais aussi par une attitude trop peu scrupuleuse compte tenu de la dynamique du tirage au sort belge, par un long report sur une opportunité pour Belotti. En Belgique, le retour risque donc d’être une dure bataille. Mais après le 3-2 il faut aussi et surtout regarder les choses positives qu’offre cette victoire.

A commencer par les buts des attaquants, Belotti et Nzola. Le premier n’arrivait plus à se débloquer après le but contre Frosinone le 11 février, à tel point qu’Italiano parlait de macumba. Le second avait même disparu des radars, dernièrement à cause de problèmes personnels mais aussi parce qu’il s’est retrouvé en retard dans les hiérarchies que peut-être l’Angolais n’a jamais digéré ayant également renoncé à la Coupe d’Afrique des Nations pour démontrer sa valeur. Le but lui rend hommage pour son amertume mais récompense aussi ceux qui avaient parié sur lui et ceux qui l’attendaient jusqu’à présent.

Une note douce mais tout aussi amère est certainement celle de Riccardo Sottil. L’ailier a marqué et explosé Franchi (en plus de son père assis dans les tribunes) qui n’a jamais cessé de croire en son talent. Dommage pour la grave blessure, la clavicule cassée, qui le tiendra absent pour le reste de la saison. Une tuile dont on n’avait pas besoin au meilleur moment.

Une autre note positive est dans le jeu joué par Ikoné, avec une belle occasion, miraculeusement sauvée par le gardien, qui montre que le Français est également prêt pour cette fin de saison difficile.

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