Hôpital du Piémont, une infirmière des urgences agressée

MESSINE – Nouvelle attaque contre le personnel des urgences de l’hôpital du Piémont. Hier, vers 22 heures, un citoyen qui s’était adressé aux urgences générales suite à une maladie, a inexplicablement injurié le personnel soignant et notamment l’infirmière présente au Triage, qui a été insultée à plusieurs reprises, même par la famille de l’usager, avec une violence et une véhémence verbale inhabituelles uniquement parce qu’elle avait simplement communiqué que la visite du médecin de garde aurait lieu après quelques minutes d’attente car toutes les chambres, y compris celle du code rouge, étaient occupées par des patients en cours d’investigation. Ce n’est que grâce à l’intervention de la police, appelée par les opérateurs eux-mêmes, que l’agression physique a pu être évitée.

L’épisode a été rapporté par l’Uil Fpl, à travers une note signée par les secrétaires d’entreprise Nino Nunnari et Maurizio Celona et le secrétaire général Livio Andronico. La note a été envoyée au directeur général de l’IRCCS Neurolesi Bonino Pulejo, Maurizio Letterio Lanza, et au préfet de Messine, Cosima Di Stani.

«Malheureusement, nous devons dénoncer – écrit le syndicat. que ces épisodes très graves ne sont plus des cas isolés, mais représentent un quotidien triste et inacceptable. Il y a quelques semaines, lors d’un nouvel épisode de violence, un agent de sécurité en service aux urgences générales du Piémont, pour tenter de réprimer une attaque, a été blessé avec une arme tranchante par un utilisateur. Ce qui s’est produit est absolument intolérable et pose de très graves problèmes quant à la sécurité physique du personnel des urgences, qui, de tous les professionnels de santé, est le plus exposé aux agressions et à la violence physique.

Face aux graves événements survenus, l’Uil Fpl “en plus d’exprimer des sentiments de solidarité et de proximité avec les opérateurs impliqués, appelle à la création d’un poste de police permanent au sein de la salle d’urgence générale de l’hôpital du Piémont pour garantir la protection des travailleurs » et en même temps, invite le directeur général « à agir dans les endroits appropriés, contre l’agresseur, comme l’exige la législation en vigueur ».

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