les candidats aux élections européennes dans le Sud sont un thermomètre des partis.

les candidats aux élections européennes dans le Sud sont un thermomètre des partis.
les candidats aux élections européennes dans le Sud sont un thermomètre des partis.

Un grand concours à cartes ouvertes. Et puis les carrefours régionaux (également dans la même liste) à haute tension et qui promettent des étincelles. À européen dans les régions du sud, tous les grands noms nationaux seront vraiment en compétition : le premier ministre et leader des Frères d’Italie Giorgia Melonile secrétaire national de Forza Italie et le vice-premier ministre Antonio Tajani, puis Matteo Renzi (Italia viva) et Carlo Calenda (Action). Parmi les gros canons, il n’en manque que deux : l’un, la secrétaire du Parti démocrate Elly Schlein, ne se présentera que dans les circonscriptions du Centre et des Îles ; l’autre, Matteo Salvini, a fait d’autres choix pour les listes de la Ligue. Salviniens et démocrates misent sur d’autres porte-drapeaux : du général Roberto Vannacci à Antonio Decaro, maire sortant de Bari, président national de l’Anci et donc avant-poste de la chaîne des administrateurs du Pd.

Les listes

Des listes de 18 noms maximum, soit un nombre égal au nombre de députés européens que la circonscription du sud de l’Italie élira. Pas de lieux blindés et sécurisés, vote préférentiel (ou plutôt : votes, jusqu’à trois sur le bulletin avec alternance des sexes) et celui qui reçoit le plus de soutien ira à Bruxelles. Système proportionnel pur, donc pas de coalitions : chaque symbole voyagera seul, défiant même ses alliés habituels. Et ce dernier est un facteur fondamental pour lire et interpréter correctement le débat politique de ces mois et des prochaines semaines enflammées : la tendance à « extrême » la proposition politique et à la différencier de manière claire et décisive sera très prononcée. Dans les Pouilles, les projecteurs sont braqués pour au moins deux raisons supplémentaires : les événements administratifs contemporains au plus haut niveau (Bari et Lecce) et le tourbillon de scandales et d’affaires politico-judiciaires qui ont agité les eaux de la capitale et de la région.

Fratelli d’Italia entend affirmer son leadership : liste conduite par Meloni, on retrouve la sortante Chiara Maria Gemma (de Brindisi, élue il y a cinq ans avec le M5) et Denis Nesci. Puis trois autres Pouilles en lice : les conseillers régionaux Francesco Ventola et Michele Picaro, et le défi entre les deux peut aussi être lu comme l’intersection entre les dirigeants de référence respectifs (le ministre Raffaele Fitto et le sous-secrétaire Marcello Gemmato) ; et Elena Marrazzi (conseillère d’Oria). Dans la Ligue, outre Vannacci et les sortants Valentino Grant et Aldo Patricelli, la patrouille des Pouilles est dirigée par le sénateur Roberto Marti, soutenu par Carmela Minuto (ancienne députée FI), par le conseiller régional Jospeh Splendido et par Francesca Magliano (Andria). Dans Forza Italia, un trio des Pouilles : l’ancien député européen Marcello Vernola, Laura De Mola (coordinatrice du parti dans la province de Brindisi) et le conseiller régional Paolo Dell’Erba.

La tête de liste – un rôle, il faut le rappeler, presque “virtuel” aux élections européennes – du Parti démocrate du Sud est la journaliste Lucia Annunziata. En deuxième position se trouve Decaro, accompagné de trois autres habitants des Pouilles : Shady Alizadeh de Barletta, Georgia Tramacere du Salento et Gianmario Spada (secrétaire des Jeunes Démocrates de Tarente). Parmi les démocrates également la sortante Pina Picierno. Dans le groupe cinq étoiles, dirigé par l’ancien président de l’INPS Pasquale Tridico, la deuxième sur la liste (et la plus soutenue lors des consultations internes) est l’ancienne députée d’Ostuni, Valentina Palmisano. Ensuite, l’eurodéputé sortant Mario Furore (de Foggia) et trois autres Pouilles : Anna Francesca Ruggiero (de Bitontina, également déjà députée), Maria Anna Labarile (Santeramo) et Gaia Silvestri (de Tarente). Trois Pouilles se présenteront pour l’Alliance Vert-Gauche : la sortante (élue en 2019 avec le M5) Rosa D’Amato, l’ancienne conseillère régionale (récemment “destituée” par Emiliano) Anna Grazia Maraschio et la Foggia Fedele Cannerozzi.

Deux propositions dans le domaine réformiste-centriste. Italia viva, +Europa et PSI s’associent au symbole des États-Unis d’Europe : Enzo Maraio est le leader, Renzi est là, la patrouille des Pouilles est composée de l’ancienne ministre Teresa Bellanova, du conseiller régional de Tarente Massimiliano Stellato, de la Salento Claudia Stomeo et par Adriano Pasculli De Angelis (de Bari). Azione a également un accord avec d’autres groupes centristes : Calenda est en tête, suivi de l’ancienne ministre Elena Bonetti, les Pouilles sont Valerio Potì du Salento, Dario Galantino de Bisceglia, Danila Iacovelli de Foggia et Carmela Craca.

Glanages parmi les autres listes : dans Libertà (le cartel des 17 symboles de Cateno De Luca) se trouve l’ancienne députée Veronica Giannone, ancienne du M5s et de Forza Italia. Une liste qui comprend également trois autres Pouilles : Donato Amoruso, Nicola Giampolo et Maria Sbano.

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Journal des Pouilles

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