Les 800 chiens capturés après l’évasion dans la province de Varèse, la Préfecture fait le point

Les 800 chiens capturés après l’évasion dans la province de Varèse, la Préfecture fait le point
Les 800 chiens capturés après l’évasion dans la province de Varèse, la Préfecture fait le point

Bien sûr, des exceptions : le chien qui doit s’occuper du troupeau ne peut pas être attaché. (sinon il n’accomplirait pas sa tâche), mais le propriétaire des animaux – ceux qui paissent et leurs “surveillants” toujours à quatre pattes – est toujours responsable de la conduite des animaux. Là encore le problème de la responsabilité qui s’étend aux simples propriétaires d’animaux de différentes tailles qui doivent être tenus en laisse, jamais libres, et munis d’une muselière.

Il dit: “Mais le mien est bon/ne fait rien/est formé/est petit» ; des justifications qui ne pourront jamais être données par le propriétaire dont l’animal cause des dommages à des tiers et, attention, pas seulement liés aux morsures : il suffit de penser au cas du petit animal qui s’échappe et provoque un accident de la route, ou qui cause la balance à ceux qui marcher sur le trottoir, avec possibilité de blessure et demande d’indemnisation pour dommages devant un tribunal civil. Ces cas ont également été discutés, quoique de manière abstraite, en termes génériques de responsabilité juridique, lors de la dernière réunion de la Commission provinciale pour l’ordre public et la sécurité, où a été illustrée la circulaire conjointe de la Préfecture de Varèse et de l’Agence pour la protection de la santé publique. de l’Insubrie pour intervenir en cas de signalements de chiens errants dans la région.

COMBIEN
Un phénomène qui n’est étranger qu’en apparence à la plupart des gens, mais qui devrait plutôt nous faire réfléchir sur les chiffres : près de 800 animaux ont été capturés par les services spéciaux l’année dernière. « Ces données, précise bien évidemment la Préfecture, n’incluent pas le nombre d’évasions de ces animaux ayant entraîné un retour spontané à leur domicile sans intervention du maître-chien. Très souvent, le phénomène concerne des animaux récidivistes dont les propriétaires/détenteurs sont indifférents aux obligations de garde et aux règles non écrites de la coexistence civile. Même si, d’une part, une action préventive et éducative est toujours souhaitable, elle est déjà activée depuis un certain temps par le Département Vétérinaire de l’ATS Insubria, à travers la préparation de cours et
réunions dédiées aux citoyens, par contre il faut intervenir aussi en termes de sanctions”.

CE QUI EST RISQUÉ
Oui, les sanctions. Mais quels sont les risques que risque un propriétaire de chien si l’animal s’enfuit ? En dehors des cas liés aux dommages que l’animal peut causer, il existe un profil de sanction pour ce qui était autrefois – aujourd’hui dépénalisé – le délit de « défaut de garde et de mauvaise gestion d’un animal » qui prévoit une sanction. de « 25€ à 258€ », conformément aux dispositions du Code criminel ; Toutefois, les sanctions prévues par la législation régionale sont plus lourdes : le fait que le détenteur ne prenne pas les précautions adéquates pour empêcher l’animal de s’échapper entraîne une pénalité de 150 à 900 €.

LES DOMMAGES
Comme mentionné, même le profil civil doit faire réfléchir ceux qui possèdent des animaux sans prêter attention à l’endroit où ils se déplacent. L’art. 2052 du code civil (Dommages causés par les animaux) établit en effet que «Le propriétaire d’un animal ou celui qui l’utilise pendant le temps où il l’utilise, est responsable des dommages causés par l’animal, qu’il ait été sous sa garde ou qu’il ait été perdu ou échappé, à moins qu’il ne s’avère fortuit». De plus, le propriétaire d’un chien est toujours responsable de son contrôle et de sa gestion et est responsable tant civilement que pénalement des dommages ou blessures causés aux personnes, aux animaux ou aux choses causés par l’animal lui-même ; tandis que quiconque, pour quelque raison que ce soit, accepte de garder un chien qui n’est pas le sien, en assume la responsabilité pour la période concernée. La loi prévoit également que le propriétaire doit conduire son chien, en zone urbaine et dans les lieux recevant du public, à l’aide de stoujours une laisse ne dépassant pas 1,5 m et apporter avec vous une muselière adéquate, rigide ou souple, à appliquer au chien en cas de danger pour la sécurité des personnes ou des animaux ou à la demande des autorités compétentes ; il doit aussi confier le chien à des personnes capables de le gérer correctement.

LES EXCEPTIONS
Il existe des exceptions à la législation, des exceptions prévues par la loi elle-même. Il y a justement l’exception à l’obligation d’utiliser une laisse et une muselière, qui ne s’applique pas dans le cas où le chien est utilisé par une personne handicapée, par les Forces Armées et par la Police ou pour la gestion/garde des troupeaux. Sur ce dernier point – gestion/garde des troupeaux – «il est recommandé aux Administrations de prévoir, dans le cadre de leurs réglementations communales, le cas échéant, une distance minimale de tels rassemblements d’animaux des pistes cyclables et piétonnes, compte tenu de la présence de chiens de berger, de maîtres et de gardiens en remorque», établit la norme. Par ailleurs, la Préfecture fait savoir que « si le phénomène concerne des animaux propriétaires répétés, une intervention de la Police Publique est souhaitable qui se matérialise par une inspection sur le lieu de détention de l’animal et la rencontre simultanée avec le propriétaire, afin que pose elle-même les bases pour résoudre, à l’origine, les causes qui ont conduit aux fuites répétées de l’animal”. (À cet égard, il y a seulement quelques mois, la série d’attaques de chiens de berger le long de la Schiranna di Varese)

LE SOMMET EN PRÉFECTURE
Le Préfet de Varèse Rosario Pasquariello et le directeur général d’ATS Insubria Dr. Gioia, lors d’une récente réunion du Comité provincial pour l’ordre public et la sécurité – à laquelle, outre le commissaire de police, le commandant provincial des carabiniers et le commandant provincial de la Guardia di Finanza, ont également participé des représentants du Département vétérinaire de l’Agence – ont examiné et tracé les voies préventives et répressives à activer par les Institutions et les Forces de Police chaque fois que des situations critiques surviennent suite au danger causé par des chiens ou des groupes de chiens errants et hors du contrôle de leurs propriétaires respectifs.

«Nous avons codifié les modalités d’intervention et harmonisé les aspects réglementaires en ce qui concerne les chiens errants, partager les indications destinées aux municipalités et aux forces de police pour normaliser les pratiques de gestion des attaques de chiens laissés en liberté par négligence ou échappés de toute autre manière de la propriété”, commente la direction stratégique d’ATS Insubria. La réunion a également permis de définir les synergies de communication entre les districts vétérinaires de l’Agence et la police locale pour signaler rapidement aux administrations locales les cas d’évasions multiples de chiens, détectés grâce au service de piégeage actif dans la zone. « Dans le cadre des nombreuses activités de prévention que l’ATS est appelée à activer, les dispositions partagées avec le Comité provincial de l’ordre public et de la sécurité, concernant les chiens errants, lui permettront d’intervenir de manière encore plus opportune et en lien avec les particuliers. réalités territoriales – expliquent l’Agence -. Nous souhaitons rappeler aux propriétaires leurs responsabilités et la gestion consciente de leurs chiens. Enfin, nous recommandons un comportement conscient et prudent de la part de tous ceux qui repèrent des chiens errants. »

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