Pièces de monnaie romaines et pierres précieuses, plus de 6 000 biens culturels vendus aux enchères en ligne saisis en un an

Pièces de monnaie romaines et pierres précieuses, plus de 6 000 biens culturels vendus aux enchères en ligne saisis en un an
Pièces de monnaie romaines et pierres précieuses, plus de 6 000 biens culturels vendus aux enchères en ligne saisis en un an

UDINE – En un an de travail, ils ont parcouru tous les coins du Frioul-Vénétie Julienne, mais aussi celui du Trentin-Haut-Adige, du moins tant qu’ils avaient une juridiction territoriale.

Ils ont ainsi réussi à retrouver 6 406 biens culturels, désormais saisis, qui se sont retrouvés entre de mauvaises mains ou sur le marché illégal en ligne. L’activité, réalisée par l’Unité de Protection du Patrimoine Culturel des Carabiniers d’Udine, a vu à certaines occasions le soutien de la 14ème Unité d’Hélicoptères des Carabiniers de Belluno et du patrouilleur de la station de Grado et de l’Unité Sous-Marine de Gênes. Une participation qui a permis une surveillance efficace des terres, des mers et des airs du territoire concerné. Mais sur quoi se concentrent les opérations de prévention et de lutte contre les attaques criminelles ?

Biens culturels saisis en 2023

Canaux de vente en ligne, marchés sectoriels. Tout lieu où des œuvres d’art et des biens culturels ont pu se retrouver. Les musées, bibliothèques et archives se sont retrouvés sous le contrôle du personnel militaire, où 13 contrôles ont été effectués pour vérifier l’état de sécurité ; 58 contrôles sur des zones archéologiques marines et terrestres, principalement des sites UNESCO ; 84 contrôles dans les zones soumises à des restrictions paysagères et monumentales ; 122 contrôles auprès d’entreprises sectorielles spécifiques et 14 auprès de marchés et foires d’antiquités. Ils étaient 3318 trouvailles d’antiquairesarchives et livres saisis ; 1809 les paléontologiques Et 1279 archéologiques. 59 personnes ont été libérées. LE 19 contrefaçons ont été saisies, presque tous liés à l’art pictural contemporain ; signe du fort intérêt porté à cette forme de délinquance qui a pour but de tromper l’acheteur amené à croire que l’œuvre qu’il achète a une certaine valeur. Le la valeur totale des biens saisis s’élève à 43.950 euros.

Ce qui a été trouvé sous l’eau

D’un intérêt particulier est le trouvé dans les eaux au large de l’île de Grado De plus de 50 découvertes archéologiques de nature diverse datant entre le Ve et le VIe siècle. AD Dans ce cas, le soutien du patrouilleur stationné à Grado (GO) et des plongeurs de l’unité des Carabiniers de Gênes a été fondamental pour la récupération. Les opérations de récupération ont été précédées d’une phase d’étude et de surveillance des zones déjà connues et qui font partie des objectifs de sauvegarde menés par la Surintendance d’Archéologie, des Beaux-Arts et du Paysage du Frioul-Vénétie Julienne et sont un matériel d’étude du Département d’Humanisme. Études de l’Université d’Udine. Les opérations, en effet, ont été menées en présence de professeurs d’archéologie marine et de responsables du SABAP qui ont partagé les objectifs avec le personnel du Corps.

Inspections d’en haut

Les survols à bord de l’hélicoptère de l’Armée au-dessus du territoire de la région ont contribué à surveiller, d’un point de vue privilégié, les sites les plus sensibles à d’éventuelles actions illicites de fouilles qui constituent un objectif de protection du patrimoine archéologique dans les zones concernées tels que les communes d’Aquilée, Cervignano del Friuli, Torviscosa.

Saisies à Pordenone : 25 pièces de monnaie romaines provenant d’une fouille clandestine

Une fouille clandestine qui a mis au jour 25 pièces de monnaie romaines de l’époque impériale trouvées chez une femme de la province de Pordenone après une vente en ligne. L’opération, menée par les Carabiniers de l’Unité de Protection du Patrimoine Culturel d’Udine, s’est terminée par la remise à la Surintendance des Beaux-Arts, Archéologie et Paysage de Trieste des pièces de monnaie provenant de la saisie effectuée au domicile de la femme. Les enquêtes ont été ouvertes suite au contrôle des ventes en ligne de biens culturels numismatiques. Sur un site spécialisé, ils ont été mis aux enchères pour un profit maximum. Une fois la saisie effectuée, sous la coordination du Ministère public de Pordenone, les pièces ont été expertisées par un professeur de numismatique du Département d’études humanistes de l’Université d’Udine qui a exposé leurs caractéristiques et particularités. Il s’agit de pièces de monnaie de l’Ardo Antica – époque romaine basse impériale et provenant d’une longue période de stockage dans le sol. Découvertes datant du IVe au Ve siècle. d. C. et entièrement compatible avec des découvertes similaires dans la région. Cela confirme combien les travaux de fouilles clandestins constituent un crime particulièrement important à combattre et auquel il convient d’accorder la plus grande attention lors des enquêtes menées par le département des Carabiniers pour la protection du patrimoine culturel. Au terme de l’enquête, compte tenu de la bonne foi de la femme qui les avait possédées par l’intermédiaire de sa famille, le juge d’instruction de Pordenone a ordonné l’abandon des responsabilités pénales, établissant que toutes les pièces seraient confisquées en faveur de l’État, avec l’affectation à la Surintendance de l’Archéologie, des Beaux-Arts et du Paysage de Trieste.

Saisies à Udine : 2 joyaux anciens aux enchères

Deux pierres précieuses anciennes provenant d’une saisie effectuée au domicile d’une femme résidant dans la province d’Udine ont également été remises à la Surintendance. Les enquêtes ont été ouvertes suite au suivi des ventes en ligne de biens culturels archéologiques effectués par les militaires au cours de l’année 2023 et qui ont conduit à leur identification sur un site spécialisé où ils avaient été trouvés. mis en vente pour la somme de 60 euros comme prix de départ des enchères. Une fois la saisie effectuée, les pierres précieuses ont été analysé par un archéologue expert de la Surintendance du Frioul-Vénétie Julienne qui a établi la nature des pierres. Un jaspe noir, c’est-à-dire un pierre précieuse représentant la Déesse Fortune avec corne d’abondance et éléments végétaux, datant entre le IIe et le IIIe siècle. d. Il y a une cornaline dont l’origine pourrait être romaine, ou une copie de la période Renaissance. Tous deux sont des biens culturels archéologiques appartenant à l’État et dont la vente ne peut être autorisée ; raison pour laquelle la saisie a été effectuée.

Au terme de l’enquête, compte tenu de la bonne foi de la femme qui les avait possédés par l’intermédiaire de sa famille d’origine, le juge d’instruction d’Udine a ordonné l’abandon de ses responsabilités pénales, à condition que les deux pierres soient confisquées en faveur de l’accusé. État , avec affectation à la Surintendance des Beaux-Arts, Archéologie et Paysage de Trieste.

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