Paradis. La nature rencontre le pouvoir thérapeutique de l’art dans la nouvelle exposition présentée par la Galerie SACCA de Modica – BlogSicilia

Paradis. La nature rencontre le pouvoir thérapeutique de l’art dans la nouvelle exposition présentée par la Galerie SACCA de Modica – BlogSicilia
Paradis. La nature rencontre le pouvoir thérapeutique de l’art dans la nouvelle exposition présentée par la Galerie SACCA de Modica – BlogSicilia

« Chaque fois que la pression de notre vie urbaine complexe fluidifie mon sang et engourdit mon cerveau, je cherche un soulagement dans la nature ; et quand j’entends le gémissement jaune du coyote à l’aube, mes soucis me quittent et je suis heureux.

Hamlin Garland, écrivain américain (West Salem, Wisconsin, 1860 – Hollywood, 1940)

Ce sera comme faire une “plongée” dans la nature en visitant l’exposition qui sera inaugurée à Modica le samedi 11 mai à partir de 19h à la Galerie SACCA. Paradisìaca, titre choisi par le commissaire Giovanni Scucces, contient la vision d’un lieu naturel idyllique, typique du paradis, capable d’apporter calme, sérénité, bonheur et paix.

La nature, en effet, a la capacité d’améliorer l’état d’esprit de l’homme, de nous surprendre et de susciter en nous un profond sentiment de bien-être.

La relation entre l’homme et la nature est un thème très actuel. Cependant, de plus en plus souvent, on n’en parle pas avec un sens positif, mais pour les effets néfastes qui se produisent du fait de l’homme.

Mais il ne fait aucun doute que nous avons tous un grand besoin de nous y reconnecter. Les espaces verts sont un remède contre le stress. Le sentiment de connexion avec le monde naturel nous satisfait. Et selon certaines études publiées par l’American Psychological Association, le simple fait d’observer la nature (simplement en photos ou en vidéos) pourrait suffire à en tirer des bénéfices. Pensez donc à l’effet que peut avoir sur nous la rencontre entre la nature et le pouvoir thérapeutique de l’art, avec sa capacité à stimuler les zones du cerveau responsables de la perception du plaisir chaque fois que nous nous trouvons en présence d’une « œuvre qui nous enchante.

Une sensation que vous pourrez vivre grâce aux œuvres des sept artistes invités: Daniela Balsamo (Palerme, 1970), Antonio Bardino (Alghero, 1973 – Udine), Giovanni Bongiovanni (Augusta, 2001), Simone Bubbico (Turin, 1984), Emilia Faro (Catane, 1976 – Turin), Elisa Zadi (Arezzo, 1979 – Florence), Davies Zambotti (Turin, 1980 – Milan). Chacun d’eux, dans le cadre de ses propres recherches et de diverses manières, a abordé des problématiques liées à la nature. Balsamo crée des scénarios surréalistes dans lesquels la nature récupère ses espaces. Bardino le célèbre en mettant en valeur la beauté de la flore et en créant, dans l’ensemble, des jardins botaniques sur toile. Bongiovanni s’immerge dans la scène naturelle d’enfants en action déterminés à l’explorer ou se concentre sur des prairies verdoyantes où la présence de l’homme ne peut qu’être hypothétique. Bubbico place l’homme et la nature en « symbiose » à travers des inflorescences qui germent à partir d’éléments corporels, tandis que Faro élève des palmiers totémiques comme symboles spirituels. Zadi s’expose en se mettant en scène en train de se déshabiller pour se connecter pleinement à la nature environnante. Enfin, Zambotti, avec ses photographies, nous livre une nature rêveuse et éthérée, mais aussi vivante et extrêmement délicate.

Dans l’art, la relation entre l’homme et la nature se perd dans la nuit des temps, c’est quelque chose de viscéral. Il y a déjà plusieurs milliers d’années, avec les peintures rupestres, et jusqu’à nos jours, l’homme a toujours essayé de représenter et de célébrer la nature de différentes manières.

Dans la préhistoire, on représentait principalement des animaux et des figures humaines stylisées, probablement à des fins propitiatoires. Dans le monde antique, chez les Égyptiens d’abord, puis chez les Grecs et les Romains, il existait une personnification de la Nature, comprise comme une manifestation divine dans laquelle chaque élément est représenté par son propre Dieu. La nature acquiert une importance toujours plus grande, non seulement pour la faune, mais aussi pour la faune. aussi pour la flore. Au-delà des motifs phytomorphes, fleurs, plantes et arbres sont représentés avec toujours plus d’habileté jusqu’à devenir de véritables jardins.

Au Moyen Âge, avec l’affirmation croissante du christianisme, la nature est devenue l’expression d’un Dieu unique et les différents éléments naturels ont acquis leur propre symbolisme.

En tant que fruit de la création du Très-Haut, il devient synonyme de perfection et de connexion avec Dieu et est symbolisé de manière idyllique par le Paradis terrestre.

Avec la Renaissance et l’avènement de la perspective, la nature fait office de décor, sert de toile de fond à la scène principale et obtient un rendu plus naturaliste.

Mais ce n’est qu’au XVIIe siècle que les paysages naturels, avec la peinture de paysages, deviennent un genre artistique autonome.

Au XIXe siècle, avec le romantisme, la nature devient un miroir de l’intériorité humaine. C’est pourquoi il est représenté parce qu’il est capable de susciter des émotions et de renforcer la sensibilité de l’homme.

Puis avec la deuxième révolution industrielle le rapport à la nature change, la modernité et le progrès entrent en jeu. Ainsi, entre le XIXe et le XXe siècle, les représentations sont devenues progressivement moins réalistes et plus dynamiques. D’abord avec l’impressionnisme et ses variations lumineuses et chromatiques, puis avec la vision géométrique, fragmentée et multiple du cubisme, jusqu’au surréalisme et la combinaison typique d’éléments réels et imaginaires qui conduisent à des décors oniriques.

Dans la société contemporaine, la fracture créée entre l’homme et l’environnement est désormais évidente. L’art doit donc agir comme porte-parole en sensibilisant le public, même avec la beauté. Et dans ce cas, il veut le faire en rendant manifeste la magnificence de la nature, en soulignant son lien avec l’homme et en incitant à la réflexion à travers des œuvres qui nous font redécouvrir ce lien primordial, vital et essentiel avec la Nature.

Elle veut y parvenir en amenant le visiteur dans un espace, la galerie, capable de raviver ce lien homme-nature et de susciter des émotions. Pour ce faire, a été conçue une exposition qui rappelle l’idée d’un tout petit Eden, symbole par excellence d’un jardin primordial vers lequel on peut idéalement se tourner.

L’exposition, en entrée gratuite, peut être visitée jusqu’au 28 juin : du mardi au samedi selon les horaires habituels d’ouverture de la galerie ou sur rendez-vous. Pour plus d’informations et de contacts, consultez le site de la galerie d’art, www.sacca.online.

« Quand j’ai besoin de me recréer, je pars à la recherche de la forêt la plus sombre, du marais le plus épais et le plus impénétrable : ici réside la force, la quintessence de la Nature… la mère vaste, sauvage et terrible de nous tous, la Nature ».

Henry David Thoreau, écrivain et philosophe américain (Concord, Massachusetts, 1817-1862)

Information

Galerie SACCA – Via Sacro Cuore 169/A (entrée via Fosso Tantillo) – Modica (RG)

Titre de l’exposition : « Paradisìaca »

Artistes : Daniela Balsamo, Antonio Bardino, Giovanni Bongiovanni, Simone Bubbico, Emilia Faro, Elisa Zadi, Davies Zambotti

Inauguration : samedi 11 mai à 19h

Période : Du 11 mai au 28 juin 2024

Commissaire : Giovanni Scucces

Ouvert au public : du mardi au samedi de 16h30 à 19h30 et le mardi, mercredi et vendredi matin de 10h30 à 12h30. Autres jours et après les heures d’ouverture sur rendez-vous.

Entrée libre.

Contacts : +39 338 1841981 – [email protected] – www.sacca.online

INSTAGRAM : https://www.instagram.com/sacca.online_gallery/

FACEBOOK : https://www.facebook.com/sacca.online/

Page web dédiée à l’exposition : https://www.sacca.online/paradisiaca-la-mostra-che-celebra-il-rampioni-uomo-natura-alla-galleria-sacca-dall11-maggio-al-28-giugno – 2024/

Lieu: Galerie SACCA, Via Sacro Cuore, 169A, MODICA, RAGUSA, SICILE

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