Depuis, les bureaux régionaux ont pris en charge la situation d’urgence, en impliquant le Département de Médecine Vétérinaire de l’Université de Bari, Institut Supérieur pour la Protection de la Recherche Environnementale. Dans une note en réponse, le conseiller régional pour l’Agriculture, l’Industrie Agroalimentaire et les Ressources Agroalimentaires Donato Pentassuglia confirme les inquiétudes de l’administration en précisant que « le perroquet moine a colonisé une partie de la province de Bari, notamment à partir de la zone située au nord de la capitale des Pouilles, affectant d’abord les communes de Molfetta et Terlizzi, puis s’étendant d’abord aux villes adjacentes (dont Giovinazzo et Bitonto) et, ensuite, à la ville de Bari et aux villes de l’intérieur, comme Modugno, Bitritto, Bitetto et celles du sud de la capitale des Pouilles, comme Torre a Mare, Triggiano, Mola di Bari, Rutigliano et Noicattaro.
Avec note de prot. 60807/2023, l’ISPRA a exprimé un avis à la demande de la section régionale compétente, précisant que l’espèce entre dans la définition de la faune sauvage conformément à l’art. 2 du LN 157/92 et modifications ultérieures. (qui précise que “… les espèces de mammifères et d’oiseaux dont il existe des populations vivant de manière permanente ou temporaire en état de liberté naturelle sur le territoire national font partie de la faune sauvage soumise à la protection de la présente loi”).
Il convient de noter que la même règle, à l’art. 2 alinéa 2, précise que, en tant qu’« espèce allochtone » sur le territoire national, sa gestion vise à éradiquer ou en tout cas à contrôler les populations. Avec note de prot. 172820/2024, cette Section Régionale a invité l’ATC de Bari/Bat à planifier un plan de recensement pour définir la cohérence numérique actuelle et les zones de présence de l’espèce Conure noire dans la province de Bari. Ces recensements sont préparatoires à la structuration d’un plan de recensement. un confinement capable de définir, en termes clairs et précis, la consistance de la population de perruches moines, sa dynamique de population, les zones dans lesquelles elle existe réellement, la capacité portante du territoire (s’il existe une capacité portante pour une espèce exotique) et surtout les zones de reproduction et qui nous permet donc de proposer un plan de confinement pour celles-ci dans lequel sont déclarés les objectifs de réduction, qui doivent en outre être convenus et approuvés par l’ISPRA.
“Enfin, il ne faut pas oublier que toute intervention de réduction, même si elle est réalisée dans le but de protéger la biodiversité, pourrait déclencher des mouvements de contre-action (déjà actifs) de la part de citoyens peu enclins à comprendre les motivations qui se cachent derrière l’action. C’est pourquoi il est important de lancer une campagne de communication correcte et constante sur l’omentum qui se déroule de pair avec l’activité scientifique et technique dans le domaine” conclut le conseiller régional Pentassuglia.