en Campanie 12 victimes en quatre mois

Les deux derniers cas, par ordre chronologique, hier encore. Deux blessés graves, pronostic réservé et information judiciaire ouverte pour déterminer les responsabilités et négligences éventuelles. La liste impitoyable des accidents du travail est ainsi mise à jour, avec deux nouvelles étapes : Gallipoli Et Ottobien. Du Nord au Sud, aucune différence. Dans le premier cas, un ouvrier de 27 ans a été blessé à la tête par un morceau de corniche détaché d’un immeuble : il travaillait sur des échafaudages à l’intérieur de la résidence « Le Fontanelle », sur le front de mer de Marconi, dans la localité touristique de Salento. Dans la région de Pavie, un ouvrier de 36 ans a subi quelques brûlures après avoir été touché par une décharge électrique alors qu’il effectuait des travaux d’entretien dans une cabine de gestion d’une installation photovoltaïque.

Les figures

Les déclarations d’accidents du travail présentées à l’INAIL au cours des trois premiers mois de 2024 étaient de 145.130 (+0,4 pour cent par rapport au premier trimestre de 2023), dont 191 mortels (-2,6 pour cent). Les maladies professionnelles sont également en augmentation. Ce sont des données provisoires, souligne toujours l’INAIL, mais la comptabilité est déjà alarmante.

Selon l’institut donc il y a 191 décès en Italie au premier trimestre 2024 contre 196 en 2023 mais une augmentation par rapport à la même période calculée individuellement sur les années de 2019 à 2022. Et les données ne concordent pas non plus sur ce point : le travail illégal pèse lourd, les situations d’illégalité généralisée et de manque de protection sociale ont un impact. C’est pourquoi, par exemple, selon la CGIL, au premier trimestre 2024, il y a eu jusqu’à 350 décès dus aux accidents du travail dans toute l’Italie, 12 en Campanie tandis que l’INAIL dans son rapport parle de 191 cas de décès au travail signalés. . Une rivière de cuillères sans fin. Les syndicats en appellent au gouvernement et pointent du doigt l’insuffisance de la réglementation en vigueur et mettent l’accent sur la nécessité de mettre un terme à « l’absurde système d’achats en cascade qui déresponsabilise les entreprises individuelles et envoie le travail des inspecteurs engagés dans l’identification des les coupables de ce massacre”. Jeudi dernier, deux autres décès dans la province de Naples, sur deux chantiers de construction ; une autre personne a été tuée après avoir été écrasée par un tracteur en Sicile.

La construction et l’agriculture restent donc les secteurs où l’incidence d’événements nocifs pour la sécurité au travail et la santé des travailleurs est la plus élevée. Sans compter les cas liés aux accidents qui provoquent des dommages permanents, des problèmes physiques qui conduisent alors inévitablement à des incapacités temporaires ou permanentes, avec des coûts sociaux très élevés.

L’avertissement

Ces derniers jours, c’est le président de la République, Sergio Mattarella, qui a appelé à l’attention et au respect sur la question de la sécurité au travail : « Nous ne pouvons pas accepter que des morts continuent de tomber, causées par la négligence, l’imprudence, des risques qui n’auraient pas dû être pris. . Un millier de décès au travail en un an représentent une tragédie inimaginable. Chacun d’eux est inacceptable», a déclaré le chef de l’Etat. Hier, l’archevêque de Naples, Monseigneur, a également pris la parole Mimmo Battaglia avec une analyse très dure, des concepts clairs et clairs : « Le travail est le thermomètre le plus sensible de la dignité, du respect, de la justice, de la vie civile – a-t-il dit – Des mots comme compétitivité, production, profit – a prévenu Don Battaglia – doivent être accompagnés d’autres mots comme la solidarité, la subsidiarité, la dignité des personnes, pour éviter que la tempête ne nous entraîne. Le temps de la responsabilité est nécessaire, la sécurité n’est pas un coût, le travail c’est la vie, c’est la dignité de la personne, s’il devient exploitation il doit générer de la répulsion. Ces décès touchent tout le monde, c’est pourquoi une prise de conscience collective s’impose d’urgence pour un avenir digne d’un pays civilisé et moderne. Il ne peut y avoir de travail privé de droits – a conclu l’archevêque de Naples – la sécurité ne doit pas être considérée comme un coût ou un luxe. Nous sommes des êtres humains, pas des pièces détachées. »

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