Après la grande frayeur, les parents reviennent vacciner leurs enfants : pourcentages records en Toscane

Après la grande frayeur, les parents reviennent vacciner leurs enfants : pourcentages records en Toscane
Après la grande frayeur, les parents reviennent vacciner leurs enfants : pourcentages records en Toscane

DeGiulio Gori

Le seuil de 95 % a été dépassé dans toutes les protections pédiatriques. La Région : « Le rôle des médecins et des autorités sanitaires locales est déterminant »

Les vaccinations pédiatriques volent en Toscane. Contre la polio, la coqueluche et la rougeole, les parents recommencent à protéger leurs enfants, ce qui fait que le taux de couverture des nouveau-nés atteint des niveaux records. La grande peur exprimée ces dernières années – notamment les préjugés, les exagérations et les fausses informations – semble être derrière nous : l’hexavalent (polio, coqueluche, tétanos, diphtérie, hépatite B, haemophilus B) atteint une couverture de 97,7 pour cent, soit près de trois points au-dessus du seuil crucial de 95%, considéré comme l’objectif d’une couverture efficace des troupeaux. Le trivalent (rougeole, oreillons, rubéole) a également réalisé de bonnes performances, en hausse de deux points en un an pour atteindre 97,3%, tandis que l’antivaricelle – dont on en finit souvent, mais pas toujours, avec le trivalent – atteint 96,4%, dépassant pour la première fois le seuil de 95 %. Un cap historique également franchi pour les anti-pneumococciques, qui atteignent 95,2 %.

Le tournant après la peur

Des chiffres réconfortants, qui représentent le résultat d’une longue série d’événements survenus au cours des dix dernières années : en 2015, la couverture la plus faible de l’histoire a été enregistrée, après l’automne précédent la rumeur de faux décès générés par le vaccin antigrippal Fluad provoqué de nombreuses familles perdent confiance dans ces outils de prévention. À tel point que les neuf vaccinations exigées à l’époque tombaient en dessous du seuil de couverture collective. Depuis 2018, l’obligation vaccinale imposée par la ministre de la Santé Beatrice Lorenzin puis la loi régionale de la conseillère Stefania Saccardi ont fait monter la courbe de couverture. Puis vint la parenthèse Covid, avec l’énorme polémique sur le prétendu danger des nouveaux vaccins et avec les nombreuses manifestations anti-vax qui semblaient avoir creusé un nouveau sillon entre la science et la population. Ce n’était pas le cas : une fois la pandémie terminée – une période pendant laquelle la possibilité d’accéder au système de santé était conditionnée par les confinements et les zones rouges et par la peur de beaucoup de se rendre dans les cliniques et les hôpitaux – les chiffres ont recommencé à augmenter. D’une manière sensationnelle.

Méningite et papillome

Les deux données les plus frappantes concernent peut-être les vaccinations pour prévenir la méningite et le papillomavirus : dans le cas de l’antiméningococcique C, les données de 2023 qui ont atteint 92,9 % de couverture sont encore plus élevées que celles de 2015 (90,9 %), lorsque la Région Toscane a organisé une campagne ad hoc. La campagne en raison des nombreuses épidémies qui se sont propagées sur tout le territoire et la peur de la maladie ont également poussé les adultes à se vacciner. Quant au vaccin anti-HPV, dont les campagnes de promotion sont très récentes, aujourd’hui aussi bien chez les femmes que chez les hommes, il a fait en un an seulement un bond de plus de 5% pour les femmes et de plus de 9% pour les hommes, atteignant 74,6% et 66,6% respectivement pour la première dose. Une tendance qui donne de l’espoir. Aussi parce que, comme l’ont illustré à plusieurs reprises des scientifiques faisant autorité, un toit élevé garantit plus de sécurité non seulement de la possibilité de contracter une maladie (en particulier pour ceux qui, pour des raisons de santé, ne peuvent pas se faire vacciner et doivent compter sur la vaccination de leur entourage), mais aussi d’événements indésirables : entre 2015 et 2016, lorsque l’hexavalent a chuté en dessous du seuil de 95 %, beaucoup craignaient le risque de retour de la polio et craignaient donc la possibilité qu’à partir du vaccin Salk actuel, nous devions revenir à l’ancien Sabineplus puissant mais aussi plus dangereux pour la santé des enfants.
La direction régionale de la santé, dans une note, formule un commentaire très positif sur les nouveaux chiffres : « Ces données démontrent une croissance de l’attention vers la prévention et la vaccination. Les pédiatres de libre choix, les médecins généralistes ainsi que les professionnels des autorités sanitaires locales ont un rôle clé en contribuant à construire une culture de prévention et de protection de la santé collective et la Région Toscane tient à les remercier.


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4 mai 2024

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