«Le trafic va augmenter de 20%»

Depuis Spresiano jusqu’à Brescia, tout droit, en passant par le SPV qui à partir de ce matin sera interconnecté avec l’A4. Seule cette ouverture, selon les estimations fournies par la Région, entraînera une augmentation des transits entre 15 et 20 pour cent. “C’est un journée historique: avec la coupe du ruban d’aujourd’hui, la Pedemontana est terminée” sourit le président de la Vénétie Luca Zaïa. Des centaines de personnes, talons hauts, vestes, cravates, vêtements pour grandes occasions, photos de groupe, selfies sur l’asphalte : tous se sont rassemblés hier au péage de Montecchio qui inaugure la dernière des nombreuses inaugurations de l’autoroute qui relie les provinces de Trévise et Vicence. Avec près de deux kilomètres de connexion à l’autoroute, Le parcours difficile sur lequel la Région de Vénétie a commencé à réfléchir dans les années 1990 touche à sa fin: 94,5 kilomètres à péage, 68 kilomètres accessoires et gratuits, 14 péages et 36 communes traversées, quatre ans et demi de chantier. Et peu importe si le péage de sortie de Montecchio, qui appartient toujours au holding A4, ne sera prêt qu’en juin : il était indispensable d’ouvrir au plus vite l’interconnexion avec Brescia-Padoue.

Les chiffres et le contrat

La comparaison entre les deux routes reliées hier est assez inégale : 50 mille véhicules par jour sur le SPV, 350 mille sur l’A4, qui atteint le seuil de rentabilité depuis des décennies et dispose de budgets équilibrés. «Cette connexion permettra non seulement utiliser la Pedemontana complètement et efficacementmais aussi de alléger le trafic sur l’A4 dans le tronçon entre Montecchio et Padoue, souvent encombré» déclare le directeur général Bruno Chiari, précédé sur scène par le président de la holding, Gonzalo Alcalde. Les travaux ont été confiés à ICM Malteuro, dirigée par le président Gianfranco Simonetto, société mère de la joint-venture avec Carron. «Une commande qui nous remplit de fierté – a commenté Simonetto – concerne le territoire où notre entreprise est née il y a plus de cent ans». Quatre-vingt-onze millions d’œuvres, carrefour à niveaux décalés, une voie d’arrêt d’urgence, un viaduc ferroviaire, deux tunnels, 140 entreprises travaillant pour un total de 500 mille heures ; avec l’ouverture du péage (jusqu’à fin juin on utilisera l’ancien de Montecchio Alte), la place sera également créée avec un parking pour 300 véhicules et 15 autocars. Le plan de travail de l’A4 nécessitait une synergie et une coordination avec les chantiers du SPV, mais aussi avec ceux du train à grande vitesse entre Vérone et Vicence.. Pas facile, c’est pour ça que ça a pris quatre ans.

Au service des entreprises et du territoire

Zaïa il admet, avec un sourire, qu’il l’a fait pression pour l’accélération des chantiers, pénalisé d’abord par la pandémie de Covid, au moment même où les travailleurs commençaient à arriver, puis par la guerre en Ukraine et la hausse des prix des matières premières. «Mais ce grand travail nous donne le réduction de moitié des temps, moins de pollution, meilleure sécurité routière, et retire les camions des routes ordinaires” réitère le Président de la Région. Le coût global est de 2,8 milliards : « Mais nous aurions payé 700 millions de moins sur plus de la moitié de la Pedemontana si elle n’avait pas été dans les tranchées, à l’écoute des demandes des territoires”. Le ministre de l’Infrastructure Matteo Salvini était à juste titre absent (il était à Cuneo avec Anas) mais présent avec un message de salutation vidéo : « Le monde productif mérite une Italie moderne et des infrastructures adéquates, nous travaillons pour cela ».

L’avenir de l’A4

Mais hier, nous avons aussi parlé de renouvellement de la concession A4, qui expire le 31 décembre 2026, de l’intérêt de la Région à s’impliquer. Pourtant, tout se joue sur le terrain du fair-play. «Nous sommes respectueux du manager, un acteur important du territoire, si la concession revient au marché libre, nous participerons au défi, nous avons déjà préparé le berceau pour le nouveau-né, mais nous ne faisons certainement pas la guerre à l’A4, il y a d’excellentes relations”, déclare Zaia. Et Chiari : «Pour l’instant on sait seulement qu’il y a une date et qu’il y a trois options. La gestion en maison de la Région, l’appel d’offres et le nouveau modèle en cours d’étude par le ministère, un appel d’offres pour la gestion exclusive, dans lequel les péages reviennent à l’Etat”. Un modèle qui ressemble exactement à celui de la Pedemontana, dont la Région perçoit les péages : deux ans et ce problème sera également résolu. Mais en attendant, conclut Zaia, “nous encourageons la construction du Valdastico Nord”.

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