Bénévent, une fillette de trois ans se retrouve à Santobono : méningite exclue

Bénévent, une fillette de trois ans se retrouve à Santobono : méningite exclue
Bénévent, une fillette de trois ans se retrouve à Santobono : méningite exclue

Évité par l’issue négative de la ponction lombaire, le risque de méningite pour la fille de trois ans Bénévent transporté vendredi matin de Rummo àHôpital de Santobono de Naples par ambulance aérienne, après avoir été intubé pour une suspicion de méningite ou d’encéphalite. Convulsions fébriles complexes, mais heureusement rien de grave. Il est actuellement certain qu’il ne s’agit pas d’une méningite. L’apparition de symptômes compatibles avec l’une des deux pathologies avait alerté le grand-père de la petite fille, médecin de profession, qui avait immédiatement décidé de la transporter à l’hôpital de la ville.

LE PAYSAGE

L’équipe de médecins qui l’a examinée et effectué les premiers tests cliniques a procédé à son intubation et a appelé le centre opérationnel 118 pour demander l’intervention de l’ambulance aérienne qui a transféré la petite fille à l’établissement napolitain. Les spécialistes de Santobono ont effectué les analyses nécessaires pour isoler le pathogène responsable de la maladie. En présence d’un diagnostic positif, toutes les précautions requises par la loi auraient dû être prises. Dans le cas de la méningite, il faut en effet comprendre s’il s’agit d’une forme virale, généralement moins grave, ou d’une forme bactérienne, beaucoup plus grave et dangereuse. Dans ce cas, il est nécessaire d’identifier la souche responsable de l’infection afin de la traiter spécifiquement et de passer aux phases suivantes. Dans un premier temps, on informe le service d’Hygiène et Prévention de l’ASL, qui est l’organisme chargé d’activer les protocoles prévus dans ces cas pour réaliser la prophylaxie des contacts du patient. Par conséquent, tous ceux qui entrent en contact avec le patient, au cours des 7/8 derniers jours, depuis les membres de la famille, en passant par les pairs, jusqu’aux médecins et au personnel hospitalier, doivent être soumis à une prophylaxie et surveillés pendant les 10 jours suivant la date du diagnostic, en tenant compte du fait qu’ils sont considérés comme la durée maximale d’incubation de la maladie.

LES PROCÉDURES

Pour confirmer ou exclure le diagnostic de méningite, un prélèvement de liquide lombaire est effectué, appelé ponction lombaire, qui permet d’obtenir une réponse en quelques heures. Cependant, en attendant les résultats des tests, le patient est traité par antibiothérapie. L’encéphalite est principalement d’origine virale et est traitée avec des médicaments antiviraux, des corticostéroïdes et des immunoglobulines. Elle peut survenir à la suite d’une infection antérieure telle que la grippe, la varicelle, la rougeole, le cytomégalovirus. Dans les deux cas, il s’agit de maladies graves qui provoquent des symptômes graves et superposés et qui nécessitent des interventions opportunes et ciblées capables d’éviter toute conséquence invalidante. La méningite est caractérisée par une inflammation aiguë des méninges, c’est-à-dire des membranes qui entourent le cerveau, tandis que l’encéphalite est une affection inflammatoire du cerveau. Les symptômes de la méningite et de l’encéphalite comprennent une forte fièvre, un malaise général, des maux de tête, des vomissements, une raideur de la nuque, des crises convulsives et des altérations de l’état de conscience. Actuellement, contre les méningocoques de types B et C, il existe des vaccins ainsi que des prophylactiques tétravalents qui protègent les enfants contre d’autres souches de méningite les plus présentes dans nos zones géographiques. Le vaccin contre le méningocoque B est recommandé et gratuit pour les enfants de moins d’un an mais ne fait pas partie des 10 vaccinations obligatoires qui concernent plutôt la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la polio, l’hépatite B, l’haemophilus influenzae type B, la rougeole, la rubéole, les oreillons et varicelle. À Sannio, les épisodes de méningite sont rares et isolés et en effet, de 2016 à aujourd’hui, seuls trois cas se sont produits qui font partie des cas dits « attendus ». Le dernier à être tombé malade en 2020 était un enseignant de Bénévent, arrivé à Cotugno dans un état très grave et qui en est ressorti quelque temps après, parfaitement rétabli.

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