Les conteneurs retournent au terminal de Tarente. Becce (Yilport): «Maintenant, nous avons besoin de dragage»

Les conteneurs retournent au terminal de Tarente. Becce (Yilport): «Maintenant, nous avons besoin de dragage»
Les conteneurs retournent au terminal de Tarente. Becce (Yilport): «Maintenant, nous avons besoin de dragage»

Un navire de la compagnie One, l’Endowment, arrive aujourd’hui dans le port de Tarente, au terminal à conteneurs de Yilport, pour charger environ 1.200 conteneurs pleins, déchargés il y a deux jours par une unité de CMA, le Haris. Il ne s’agit pas d’une activité marginale, étant donné qu’elle concerne un seul navire.

Les deux unités, celle qui a déchargé les conteneurs et celle qui les a chargés, appartiennent au service Femex 1. Et cette semaine, un autre navire de la Cma, le Joanna, a manutentionné 550 conteneurs supplémentaires.

Le gérant de Yilport

Alors, quelque chose bouge dans le terminal ? «L’arrivée d’aujourd’hui – explique à Quotidiano Alessandro Becce, directeur général de Yilport depuis février – est certainement une opportunité qui s’est présentée et que nous servons, mais c’est une opportunité ponctuelle. Autrement dit, ce n’est pas un service qui appelle Tarente de manière stable. C’est un besoin qu’avait la Cma. Il s’agit donc pour l’instant encore de questions ponctuelles, puisque pour pouvoir établir un rôle du terminal dans le transbordement, il faut du dragage. Tant que nous ne pourrons pas démontrer qu’une drague est en activité, il sera encore difficile de convaincre les entreprises. »

«Nous travaillons pour faire le dragage en automne – annonce Becce -. Il y a un problème avec l’étanchéité du réservoir que l’Autorité Portuaire est en train de résoudre. Nous sommes en phase exécutive. On ne parle plus d’hypothèses mais de plans opérationnels pour que, d’ici début 2025, les dragages démarrent avec au moins une approche portée à 16 mètres de profondeur des fonds marins. Le dragage doit se faire sur toute l’étendue du quai, mais le fait qu’il commence pourrait changer radicalement la donne avec le marché. C’est ce qui nous aide à avoir de la crédibilité auprès de nos clients. »

Le budget

Faisant le bilan des trois premiers mois d’activité, Becce déclare que «le groupe Yilport pousse de toute son énergie pour tenter de remettre Tarente au centre de la Méditerranée. Cependant, ce qui s’est passé avec Evergreen est incontestable. Avec la dynamique des nouveaux navires, de plus en plus grands, toute entreprise qui envisage d’utiliser Tarente pour le transbordement ne peut ignorer une perspective qui garantit des fonds marins adéquats. Malheureusement, l’affaire Evergreen n’a pas laissé une bonne image dans le monde. Avec des navires avec un tirant d’eau de 16 mètres, une entreprise ne peut pas amener un navire de 13 mètres et peut-être dire attendons, alors à l’avenir, ceux de 16 mètres pourront également accoster à Tarente. Les compagnies doivent avoir la possibilité de transporter des navires ayant un tirant d’eau de 16 mètres. Si ce n’est pas le cas, ils n’amènent même pas les plus petits.”

La situation en Mer Rouge

Parallèlement, l’observatoire international constate que les effets sur l’économie mondiale et le commerce de la guerre menée par Israël contre le Hamas à Gaza, à l’origine des attaques des milices rebelles Houthis au Yémen contre des navires transitant par le Golfe vers la mer Rouge, se font sentir. En particulier, le long de la route qui traverse le canal de Suez, la route la plus courte entre l’Europe et l’Asie, les revenus ont chuté de 50 pour cent au cours de la dernière période, selon l’aveu du gouvernement égyptien. «La situation de la Mer Rouge pénalise la Méditerranée – explique Becce -. Jusqu’à ce que la mer Rouge redevienne pleinement opérationnelle, tous les ports méditerranéens seront concernés, puisque la tendance est de contourner la Méditerranée en entrant par le Nord, ou de passer par Tanger puis d’entrer en Méditerranée avec des feeders. La situation géopolitique n’aide donc pas. Cependant, je confirme que Tarente dispose d’une infrastructure absolument fantastique du point de vue des caractéristiques. Nous travaillons pour aider le trafic local, mais celui-ci souffre de l’absence de connexions de transbordement. Ce trafic avait tendance à fonctionner. Il y avait environ 80 000 EVP d’Evergreen desservis par Tarente qui ont migré vers Bari et Salerne. Il faut maintenant pouvoir reprendre ce trafic et ramener les ports des Pouilles dans un système logistique qui fonctionne. Et par ce dernier, j’entends d’abord un système de transbordement qui ait des connexions internationales, pour que les entreprises locales aient la possibilité de se connecter, et ensuite un système ferroviaire et logistique à la hauteur. Ce dernier est déjà là. Tarente a des pistes de cinq kilomètres, des trucs exceptionnels. C’est juste une question de trouver les volumes.”

«Avec le groupe – ajoute Becce – nous nous préparons à affronter les prochains volumes. Nous revendons la fonctionnalité des machines et essayons d’amener le niveau du terminal à ce qui sera nécessaire à l’arrivée des nouveaux navires. Nous présenterons notre plan en mai. Avec l’Autorité, nous avons confié une étude à une grande société de conseil pour travailler ensemble sur les options possibles pour Tarente, en regardant à 360 degrés”.

Nouveaux employés? «Il faut d’abord apporter le travail. Malheureusement, une entreprise, Kalipso, qui fournissait un service intramed, qui peut actuellement atteindre Tarente, a fait faillite, ce qui représentait 50 pour cent de nos volumes. Nous travaillons pour en chercher un autre avec un nouveau trafic.

© TOUS DROITS RÉSERVÉS

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