Selon une enquête, parmi les 20 phares les plus spectaculaires d’Europe, il y en a 3 italiens : découvrons les structures les plus évocatrices surplombant la mer
Autrefois, ils avaient une fonction importante pour la navigation, mais aujourd’hui, ce sont surtout de véritables monuments historiques : parmi les 20 phares les plus spectaculaires d’Europe, il y en a 3 en Italie. Imposants bâtiments, pour certains restés intacts au fil du temps, pour d’autres littéralement transformés en hôtels ou restaurants, les phares ont protégé les marins pendant des siècles et se dressent encore aujourd’hui dans toute leur beauté.
Le portail Jetcost, spécialisé dans la recherche de vols et d’hébergements, a demandé à ses utilisateurs de choisir les phares les plus évocateurs du Vieux Continent : voici ce qui en est ressorti.
Le phare de Punta Carena
Comme nous l’avons vu, il existe 3 phares italiens choisis par les utilisateurs : l’un est le Phare de Punta Carena, situé sur l’île de Capri. C’est la deuxième plus lumineuse de notre pays et l’une des plus anciennes, active depuis 1867. Après une courte marche pour y accéder, vous pourrez profiter d’une vue magnifique sur la mer et les petites criques des environs.
Le phare de Gênes
Nous voici donc à Gênes, où se dresse un beau phare devenu le symbole de la ville : c’est le Lanterne, qui met en lumière le port historique de la Ligurie. Construit pour la deuxième fois au XVIe siècle, il mesure 77 mètres de haut et offre – évidemment – une vue imprenable sur le centre historique.
Le phare de Capo Spartivento
Le troisième phare italien est celui de Cap Spartivento, en Sardaigne : datant de 1856, il se dresse sur un éperon rocheux dominant la mer. Aujourd’hui en faillite depuis quelques temps, il a été restauré et abrite aujourd’hui un hôtel de luxe, avec des chambres ornées de plafonds voûtés et de belles terrasses panoramiques.
La Tour de la Jeune Fille
Intéressons-nous maintenant à quelques autres phares parmi les plus spectaculaires d’Europe. L’un est le Tour de la Vierge, situé sur un îlot à l’entrée du détroit du Bosphore, à Istanbul. Selon la légende, un ancien empereur l’aurait fait construire pour protéger sa fille d’une prophétie mortelle. Malheureusement, même de cette façon, il n’a pas pu éviter son triste sort.
La Tour d’Hercule
En Espagne, voici le Tour d’Hercule: il s’agit d’un ancien phare romain encore en activité, probablement construit entre le Ier et le IIe siècle après JC sur l’un des promontoires qui marquaient la fin des terres connues à l’époque. Aujourd’hui, il est protégé en tant que site du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Le phare de Rubjerg Knude
Situé le long de la côte danoise surplombant la mer du Nord, le Phare de Rubjerg Knude il a été allumé pour la première fois à la fin des années 1900. Construit sur du sable, il a toujours été très instable. À tel point que, il y a quelques années seulement, elle a été déplacée de plusieurs dizaines de mètres pour éviter son effondrement dû à l’érosion.
Le phare de Santa Marta
Le Phare de Santa Marta, qui surplombe l’estuaire du Tage au centre de Cascais (Lisbonne), est une tour à base carrée avec des bandes horizontales blanches et bleues. Aujourd’hui, il abrite, avec les structures voisines, le musée du phare avec de nombreuses reliques d’époque.
Le phare du Fastnet
Il se dresse sur un rocher dans les eaux de l’océan Atlantique, au large des côtes irlandaises : c’est le Phare du Fastnet, construit à la fin du 19ème siècle et aujourd’hui entièrement automatisé. C’est à partir de là qu’a été prise la dernière photo du Titanic, le paquebot qui a ensuite coulé suite à la tragique collision avec un iceberg.
Le phare de Tourlitis
L’un des plus fascinants d’Europe ne peut être que le Phare de Tourlitis, qui se dresse face à l’île grecque d’Andros : elle a été construite sur un rocher au milieu de la mer, au-dessus d’un escalier creusé directement dans le rocher. Cela ressemble presque à un conte de fées.
Le phare de Saint-Mathieu
Enfin, voici le Phare de Saint Mathieu, construit en Bretagne et ouvert au public. Il s’agit d’une splendide tour blanche avec une lanterne rouge, qui se dresse à côté des ruines de l’ancienne abbaye dont elle tire son nom, dans un lieu très suggestif.