”Améliore l’activation musculaire. Le soi passe avant l’observation des autres modèles”

”Améliore l’activation musculaire. Le soi passe avant l’observation des autres modèles”
”Améliore l’activation musculaire. Le soi passe avant l’observation des autres modèles”

Vivere Senigallia poursuit les rencontres avec les protagonistes de l’activité sportive locale. Aujourd’hui, nous parlons de gymnastique suédoise avec Daniele Rossi, jeune (né en 1995) instructeur et athlète de cette discipline. Il nous raconte ses expériences et les bienfaits de ce sport.

Quand avez-vous commencé à vous passionner pour la gymnastique suédoise ?

J’ai commencé presque depuis le début, vers 2014. Je me souviens avoir regardé les tutoriels sur Muscle Up (peut-être le mouvement le plus emblématique de la discipline) sur la chaîne Thenx de Chris Heria sur Youtube. Cela me fascinait et me paraissait quelque chose de surhumain. Ce n’est qu’après quelques années, au cours desquelles je m’entraînais toujours au corps libre mais sans vraiment faire de la callisthénie, que j’ai décidé de me consacrer à cette discipline en m’inscrivant à un cours et j’ai réalisé que ce qui me paraissait auparavant impossible ne demandait que beaucoup de dévouement et patience.

Vous concourez également à un niveau compétitif : quels sont les résultats les plus importants que vous avez obtenus à ce jour ?

Je n’ai participé qu’à une seule course jusqu’à présent, la Calistenix Battle 2022 à Civitanova. J’ai remporté la troisième place dans la catégorie Streetlifting Base Strength. C’était ma première course et je ne m’attendais pas à ce résultat. À ce jour, je pense que ce fut l’une des expériences les plus excitantes et enrichissantes de ma vie.

Dans votre contexte personnel, quels ont été les premiers avantages que vous avez constatés en pratiquant cette discipline ?

La capacité d’apprendre à contrôler mon corps. Pour certains mouvements il est nécessaire de bien connaître les différentes activations musculaires qui entrent en jeu. La discipline entraîne également une amélioration esthétique notable, mais pour moi, ce n’est pas l’objectif principal, mais plutôt une conséquence agréable.

Cette discipline présente, comme toutes les autres disciplines, des avantages et des inconvénients : l’un des avantages est sa praticabilité facile, car on n’a pas nécessairement besoin d’outils spéciaux pour la pratiquer et on peut la pratiquer n’importe où, un inconvénient cependant est sa difficulté, parfois celles ceux qui l’essaient ont tendance à « abandonner » en raison de la difficulté et de la fatigue ressenties à le pratiquer (cela concerne évidemment aussi d’autres activités). Qu’en pensez-vous et quels sont vos conseils pour avoir une continuité en gymnastique suédoise ?

Le premier conseil que je voudrais donner à chacun est de ne pas se précipiter et si vous n’avez pas les compétences adéquates, de vous fier à un bon coach, au moins jusqu’à ce que vous soyez capable de bien connaître votre corps. Une autre chose très importante que je voudrais dire est de ne pas vous comparer uniquement aux athlètes d’élite que vous voyez sur les réseaux sociaux, mais de vous regarder uniquement. C’est bien de les considérer comme un stimulant et une source de motivation, mais tout le monde ne peut pas aspirer à certains résultats. Ce serait prétentieux de s’inscrire au football et de penser jouer comme Messi. Attention : cela ne veut pas dire que nous devons nous sous-estimer, le fait est que chacun de nous doit tenir compte de sa propre limite génétique et s’entraîner avec autant de force, de cohérence et de dévouement que possible pour s’en rapprocher le plus possible au fil des années. C’est pour moi l’essence de la formation.

Comment voyez-vous la diffusion de la gymnastique suédoise en Italie ? Et quelles pourraient être les bonnes initiatives pour le promouvoir ?

En ce moment, ce qui me manque le plus, c’est la cohésion. Il est nécessaire que les différentes organisations indépendantes qui organisent des concours s’efforcent de ne pas penser uniquement à leur propre bénéfice mais tentent de collaborer en créant des syndicats et en uniformisant autant que possible les réglementations, les méthodes de concours et les évaluations.

Vos projets et objectifs pour l’avenir ?

J’ai l’intention de continuer à me former et d’acquérir de plus en plus d’expérience en tant que coach et entraîneur personnel. Je considère que c’est un travail vraiment enrichissant. J’aime les comparer à des œuvres artistiques, presque comme un peintre qui dessine, sauf que dans mon cas la toile, c’est la personne que je forme ! Entendre des remerciements et dire que grâce à moi quelqu’un est enfin devenu passionné par un sport et est capable de s’améliorer est une joie indescriptible. J’aimerais aussi participer à d’autres compétitions, probablement cette année j’emmènerai certains de mes athlètes à la compétition en tant qu’entraîneur et peut-être, pourquoi pas, aussi en tant qu’athlète.

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