Cappuccinos et nourriture, effusion de sang dans le Sannio : cauchemar de l’inflation

Cappuccinos et nourriture, effusion de sang dans le Sannio : cauchemar de l’inflation
Cappuccinos et nourriture, effusion de sang dans le Sannio : cauchemar de l’inflation

Le Cappuccino plus cher que Midi? À Bénévent. Le repas de restauration rapide le plus salé ? Toujours à Bénévent. Le papier essuie-tout le plus cher ? Toujours à Bénévent. Plus plusieurs records régionaux : dans la province des sorcières notamment, la pizza coûte plus cher qu’à Naples. Le rapport élaboré pour le mois de mars parObservatoire des prix et tarifs du Ministère de l’Entreprise et du Made in Italy permet de comprendre pourquoi l’inflation samnite est au sommet en Italie depuis un an maintenant. La pince qui écrase le tissu socio-économique local apparaît claire : d’un côté un « coût de résidence » pour les familles parmi les plus élevés au niveau national, de l’autre le revenu le plus faible parmi les capitales et provinces de Campanie, avec le Fortore parmi les derniers territoires du pays. Une situation qui devrait nécessiter l’intervention du Garant pour la surveillance des prix.

L’ANALYSE

L’Observatoire Mimit des prix et des tarifs diffuse périodiquement des informations sur les niveaux de prix d’un panier de biens et services de consommation, traitées par l’Istat sur la base des données utilisées pour l’Enquête sur les prix à la consommation. Les biens et services du panier sont classés en six types, répartis sur une base provinciale : fruits et légumes, aliments, soins personnels et à domicile, services, énergie (destinée à servir de carburant) et produits de la pêche. Les données sont collectées à la fois par l’intermédiaire des offices statistiques municipaux (Ucs) et par l’analyse de scanners de données (lecteurs de codes-barres) en ce qui concerne en particulier les produits alimentaires transformés et les produits de maison et de soins personnels (appelés « épicerie »).

LES DONNÉES

Un record, celui de Bénévent, qui commence le matin, dès le rendez-vous avec le cappuccino au bar. Dans ce cas, la primauté est partagée au niveau régional, avec un prix moyen de 1,73 euros, aux mêmes niveaux qu’Avellino ou Naples, mais elle est étonnamment plus chère que Rome (1,27), Florence (1,40), Milan (1,55 ) et même Venise (1,67). Il en va de même si vous décidez de manger dans un fast-food pour le déjeuner : un repas moyen coûte 9,3 euros à Sannio autant qu’à Rome ou Venise, alors qu’à Naples 8 suffisent et à Milan 9. Si vous optez pour la pizzeria, vous dépensez en moyenne 11 euros de plus qu’à Rome, un peu moins qu’à Milan ou Venise, mais plus qu’à Naples, où 9 suffisent. Un secteur, celui de la restauration, qui voit Bénévent au sommet national depuis des mois en raison de hausses de prix. . Des résultats alimentés (c’est précisément le cas) par des composants qui sont eux-mêmes en tête : les pommes de terre surgelées ou le blanc de poulet coûtent deux fois moins cher qu’à Venise, mais ce sont toujours les montants les plus élevés en Campanie. Si l’on prend en considération un simple rouleau de papier essuie-tout, un paquet coûte à Bénévent 4,3 euros : non seulement le chiffre le plus élevé de Campanie, mais aussi le double de celui de Venise, Florence, Rome ou Milan. Record régional également pour le jambon cru, qui coûte à Bénévent 30 euros le kilo. Des coûts donc élevés, mais il est également vrai que les loyers payés à Bénévent ne sont certainement pas ceux des grandes villes, un facteur qui a un fort impact sur le prix final. Par ailleurs, en mettant de côté l’alimentation et en passant à d’autres aspects de la vie quotidienne, la facture présentée par le coiffeur, qui coiffe et barbe au sens plein du terme, fait également peur : plus de 21 euros en moyenne, au même niveau que Milan, Florence ou Venise, un peu plus que Bologne (20 euros), un peu plus que Naples ou Rome (qui s’élèvent à 17 euros). Bref, il y a de quoi vérifier ce qui ne va pas et ce qui continue de pénaliser l’économie samnite déjà à bout de souffle. Du pain pour le garant des prix, qui a parmi ses tâches institutionnelles précisément les enquêtes d’information visant à vérifier l’évolution des prix de certains produits et services, avec en outre la possibilité d’établir une commission d’alerte rapide pour la surveillance des prix. L’objectif est de vérifier les niveaux de prix des biens et services de consommation correspondant à la tendance correcte et normale du marché, ainsi que de demander aux entreprises et aux associations professionnelles les données, nouvelles et éléments spécifiques sur les raisons qui ont déterminé les variations de prix.

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