Monte Faliesi, la célébration de San Michele Arcangelo commence

Tradition religieuse, mais aussi fête païenne, populaire et rurale, histoire et légende, paysage et sa protection: le tout à deux pas de la ville. Le Mont Faliesi se prépare demain, comme chaque 8 mai, à accueillir le Fête de Saint Michel.

Une montagne, deux statues et trois communautés : celles d’Avellino, Contrada et Forino prêtes à se retrouver sans bruit sur les pentes et au sommet de la montagne, avec pour seules notes aiguës celles du feu d’artifice final en fin d’après-midi. . C’est aussi une caractéristique d’une célébration insolite, atypique, qui sait rassembler différentes communautés et conserver dans sa liturgie l’aspect joyeux et en même temps le respect des lieux. Précisément les lieux : ceux du Mont Faliesi, la ligne de partage des eaux entre trois communes, du latin phalesia, ou plus probablement du franconien falisa, qui indiquait les parois abruptes qui le caractérisaient. Faliesi est liée au culte de San Michele sous la domination lombarde. Le 8 mai 490 après JC est la date de l’apparition de l’Archange à San Lorenzo Maiorano dans la grotte du Gargano, le même jour en 667 après JC. Le mont Faliesi entre en jeu.

L’occasion en est l’affrontement entre les Lombards dirigés par Romuald, fils de Grimoald, duc de Bénévent, et les Byzantins de l’empereur Constant II. Romualdo vainquit et mit en fuite les Byzantins dans la plaine du Forino le 8 mai 663. L’armée lombarde, après avoir grimpé au sommet du mont Faliesi, creusa une grotte dans le rocher en l’honneur de son saint patron, l’archange Michel, et construisit un autel pour lui. Voici donc la tradition religieuse : deux statues en bois représentant l’Archange, l’une appartenant à la communauté de Petruro di Forino et l’autre à Contrada, gravissent la montagne, portées sur les épaules par deux sentiers différents, avant de se rejoindre dans le dernier tronçon commun. . Le premier “Saint” trouve asile dans l’abri troglodyte des troupes de Romualdo. L’autel situé au fond de la grotte dispose d’un espace derrière lui qui permet aux pèlerins de s’y promener. Celui qui visite la grotte fait 7 tours autour de l’autel, exprimant autant de vœux. C’est ici que l’aspect païen se confond avec l’aspect chrétien avec le numéro qui identifie également 7 petites chapelles à l’intérieur du rocher, connues sous le nom de ‘E sette cammarelle, c’est-à-dire Les sept chambres du diable. L’autre saint Michel, celui de Contrada, est abrité dans le petit sanctuaire situé sur le plateau.

A peu de distance, nous nous dirigeons vers un promontoire surplombant la commune de Contrada. Sur son front, lundi dans l’Albis, est traditionnellement placée la frascone, un crucifix fait de branches de genêts. Une heure de marche pour gravir la montagne à travers hêtres, genêts et châtaigniers : le 8 mai devient aussi l’occasion d’admirer un paysage unique et étonnamment proche du centre-ville. Un appel de ralliement sur trois fronts : au pied de la montagne on arrive d’Avellino (Bosco dei Preti) et de Contrada, un autre chemin muletier monte depuis Petruro di Forino. L’itinéraire a ses lieux et ses histoires : Le passage de la lupa, Les trois hêtres (partis en deux après le glissement de terrain de 2005), Il piesco ‘o calice (Le rocher du calice), la grotte de Mostino ‘o paccio . La fête est double aussi bien pour ceux qui montent au sommet que pour ceux qui restent dans la vallée et s’adonnent au chant et à la danse. Autrefois, il y avait ceux qui levaient les coudes. Et en parlant de vin, il y a ceux qui le laissent enterré quelques jours avant l’événement. Le rituel des deux saints qui “se saluent” et descendent la montagne le long des deux versants, et le feu d’artifice qui attend San Michele di Contrada clôturent cet événement insolite et unique.

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